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PET
J>ETAUX.
(.
m. P· Sorrc d':mciens Soldats, fclon
Froiflard. Ce font des gens de pié
&
des Payfons,
íelon Monílreler.
PETECHIE.
f.f.
Tache qui s'éleve íur la eeau dnns
de cenaines fievres m.ahgncs; ce qui les taic
appd–
ler
Fie'VreJ peuchiales.
PETELE.',
E'E.
adj. Vieuxmoc. Malcrairé, foulé aux
piés.
Rongex.
,
penjifs, tondus
,
patíbHle:r:.
,
Pris
&
farpnt,
p11ftz..
&
pete/ez.,.
PETITOIRE.
f.
m.
Tcrme de Pratique, done on fe
fert paroppoficion
:i
Poffeffeire.
C'eft une aél:ion par
laquclle on demande le fond ou la proprieré d'unc
chofe. Les Jugcs feculiers ne jugcnc du Pccitoire
que la complaimepoíldfoiredans les caufcsde fpo–
liacion ne foicjugéc; c'eft aux Jugcs d'Eglife qu'ap...
parciem le Peritoire.
PETONCLE.
(.
m. E(pece de petir poi/fon ll coquil-
~~i(f~:. 1if:
1
;~ ~~rrac~;'~c~Ía~e
:ª
~º(c~~
11
~-~~n~~
ment
aux
groces.
PETRELEUM.
f.
m.
Sorte
de
bicumc noír , qui
eft.
plus groílier que Cclui que l'on appelle
Naphta,,
&
qui ne s'a.llume pas
li
fac~emenr.
Ce
mor eft
Grcc ,
:r,,,tJ..,,, ,
de
wÍT<"' ,
Pierre ,
&
de
1M10
>
Huilc •
&
on lui a donné ce nom
3.
caufc qu'il
dif–
tille dcspierres en quclqucs lieux d'Italie. On en
trouve auíli en Sicile. Le Petccleum furnage aux
caux de quclqucs foncaines. Ccux qui
font
ce moc
Francois clifcnc
Pureo/.
PETR!CHERIE.
·r.
f.
Quelques-uns emploienr ce
:n:r:::
~f~~f;~~: ~ª!~ffuC:~~~~sh1~~
1
~~~:; ~f~
tencilcs done onc befoin ceux qui vonc
i
la
pCche des
morues. Ils le fonc venir de
PetrecheJs
,
mor Eípa·
gnol , qu'ils difentfignifierles équipages de guerre
&dechafü:.
PETRIFICATION.
t
f.
Corps qui ell converti en
picrre.
11
fe fait dans les caverncs p!ulicurs fones
de Perrificacions de beis
&
de couces fones d'autres
corps , par le mayen des fucs lapidifiques qui com–
benc ddfos. Touces ces chafes congelées
&
d:ve–
nues picrres fonc appellées
Puriftct1rfo111,
&
on
s'cn ferc pour orncr les grores.
PETROBRUSIENS.
(.
m. Herctiques du douziéme
íiecle , ainfi appellés de Pierre de Bruys •auteur de
leur Scék, qui fue brUlé vif en la villc de S. Gílle
pour fes abominations. lis maincenoicnrqu'il n'écoit
·pas necefi::ticede baptifer les enfans avant l'iige de
pubercé, que les prieres ne fervoienc de rien ame
mons , que JESus-CHRIST n'étoic pas rédle–
ment au Saine Sacrcment de
l'
Autcl ,
&
qu'il
falloir rompre comes ks croix ,
a
caufe de l'igno ...
minie que Notre Seigneuravoic foufferce
i
la croix.
Pierre de Bruys en brUla un
fon
grand nombre un
jour de Vendrcdi Saine ,
&
fe fervic de ce fc::u
pour foire bouillir deo; marmites pleines de
cha.ir,
done
il
mangea devane rout le monde , exhorcanc le
peuplc
a
l'imitei.
PETROJOHAN~ITES.
f.
m. Heretiquesqui prirenc
Jeur nom d'un P1errc-Jean
OLt
Johannis , dom ils
~~~~o~~:toli~~~r;~~;~¿ ~~~~~~;¡;~~~ fel~~ei~Afe~;
qu'ils lui donnoient,
&
que le BaprCme ne nous
conferoit aucune grace. lis difoienc que
JE
s u s–
C
H
n
1
s T n'éroit pas encere more quand on
lui
don~a
le conp de lance ,
&
publioient plufieurs au–
tres unpoftures, qu'on ne connuc bien qu'aprCs
la.
mort de Pierre Johannis , done on dét:rra le ca–
davre pone brUler fes os. Cet Hereliarque parut
daos le douziéme fiécle.
PETUN.
f.m.
Hcrbenomméeaucrement
TAb11c.
Le•
PET
habirans desillcs de l'Amcrique culrivenc otdin:?i–
remcnc quatre forres de P,cmn , fpvoir le
grand
. Pemn ven, le
Petun
a
la
)angue. le Pecun de
VC–
line ,
&
le Petun d'amazone. Le
Pe111n ven,
ell
le plus bcau •
&
deplus belleapparcncc.
~es
fcuil–
les onc un bon pié de large
&
dcux de long •
mais
il
n'eíl: jamais de grand npporr. Le
Peum A
IA /
11,,_
g11e
,
a été nomrné ainíi ,
i'
caufe que
fa
fcuille
qui
efi: longue de deux piés,
&
largC dºune paume .
femblc:: avoir la forme d'une langue.
Il
efi de uCs–
grand rapport. Le
PetH11
deVerine
eíl:pJu¡ pcricque
lesdcux autres,
&
a fes feuilles un pcuplus riclécs,
plUi
rudes ,
&
plus poimues par le bour. OJ!oiqu'il
~i~f~~r~r~e~n~;;;ed~~~uÍa, f~
1
uin~efe~ucsl~~~~c; ~
qttc la fumée qn'il rend quand un le brille , ell
fort
agreable. Une feule plantedece Pecun communi–
que
fa
qualiré
a
qua.ere autres,
&
les fait
paflCc
pour Pccuns de
V
crine. C'eft: ce qu'on a coürurne
de pratiquer dans
lcS
Illes , fans quoi on ne pour..
roit
y
uouver fon compre. Le
Pttun des .Amafone
1,
;~r)~u~!~:~e2~cºl~sc~4;~i~;: ~~~ ~eeur~~l~~8t~~~~
nervlues que cene feuille
a
des deux cOtés ,
la
tra–
verfcnt de droit
fil ,
&
ilon en droidil.
T
ouces ces
forres de planees tle Pecun croilfem de la hamcur
d'un hommc ou davaneage.
ti
en ne l'empC:che
peine en coupant le formner de leurs riges. Elles
p:t~~~~
1
~n~t~~~o~e~~l!f;o~e:~e:h~il¿1!sº~~a:~uo~
fes rnanie. Cclles qui croilfenc au has de la pl:ime
~~n~~:~l~rr~c~~1·f11
1
~~~':~ueefa'r;;'¡~;:e~tr:s";!~(~
fenc au fommet de pcri1s rameaux , qui ponem
une
'Reur en forme de perite clochette. Cene fl.eur
dt
dºun violec clair ,
&
quand elle eft feche , i: fe
forme c9 la.place un petit bouton d:ms lcquel
efr
contenue la femence , qui efl: de couleur brune ,
&
forc déliéc. Voici la maniere de plamer
&
de
cu!..
tÍver le Pemn. On feme d'abord la graine qu'on
fa~eemaevrecl~~d~~efi~ ~í{¡~b~ª~~-~~ec~:!r~~n~;u~
leveron ra couvre cous les macins de branchages.a6n.
~ªe~;u~~~~frr~n~~e~~~~~t~~~~=~~ek ~:~s
0
~~'.;ir:
ancinc la perfeélion qu'ellc doir avoir pour la rc-
f
!~~rf;r,la
0
~~::~~~7º~ d~i~~ateb~l~e!~ir~~is
&
q1i
c
'eílda.nsune rene déja découvene, on
la
nettoie
emieremeDc de couces fones d'herbes. Cela fait,
on leve laf.lante c:nun tems de pluie , afin qu'elle
reprennc acilemenc. L'ordrc:: que l'on obferve en
cela efl: de laiffcr rro'is piés de diílance encre deux
phmcs
&
aut~nt
encre deux
r2ng~.
Aii:iíi
u~n
jar?Jn
qui
eíl de cent pas en quarré doa ten1t d1x rn1lle
planres de Pc:mn.
11
fauc empec11er qu'il n'y croií–
fe de mauvaifes herbes,
&
quand
la
plante eíl
pré–
te
i
ffeurir, on doic l'arrCcer romcourc, en
l:i
cou.
panc
:i.
la hauceur du genouil. On Ore
enfu.üe.les
feuillcs d'en-bas qui rralncnt
i
tc:rre,
&
on ne laiffe
que dix ou douzc fe?illes de
Pe~ur_i
fur
la
cige.
qu'on émonde avcc
fom
~ous
les hu1t jours .'P.e tous
les rejettons qu'clle pouíle aurou.r des
fem_lle~,
_de
fone 'luc ces dix ou douze feu11les fe nournficnc
merve1llcufemenc,
&
vienncmépaitfes commeun
cuir. Pourconnoicre
Ít
le Pcrun el} dans
f.i
maruriré,
on r.lie la feuille,
&
{j
elle fe caac. c'eíl: une
mar~ue
- qu'1l
eíl: tems de la couper. Lorfqu'on l'a coupce,
on la laiffe faner fur
la
cene, puis on !':mache
a~ec
des lialfc::s de mahot qu'on enfile dans de pemcs
verges, en forre que les planees ne_fc: puiffem 1o_u–
chcr. On les laiíICainli fecher
:l.
l'air pendam qum-