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PHA
fur.rom vcrs le dos. Ln. qu:miéme :3ppclléc
Cro–
nocalapu,
a fon aiguitlon auprCs du col. Elle
el~
verte
&
looguettc ,
&
ne cherche qu'i pique[ vcrs
la cC:cc quand c:llc :maque quclque animal. La cin–
quicme cll: riommée
Scleroceph"le,
:i
caufe qu'clle
a
fa
cCtc dure
comm~
picrrc.
Celle.l;l
eíl: rayéc de
mC:mc: que: les papillons qui volc:m la nnir autour
de la lumicrc. La fixieine cfpecc qu'on nomrne
Verm1cHIRire
,
cíl: longuene
&
un pcu tachéc vcrs
Ja cCre.
11
y
a d:ms
les Amilles une fortc de groffes Ar:ii.–
gnées que quelques·uns mc:ttcm au rang des Pha–
fangcs
i
cauíc de lcur figure monílrueuíc. Lcurs
panes éram éccnducs, clics onr plus de cour que la
paume de la main n'a de largcur.· Elles om toutcs
un crou fur le dos , qui
cll commc lcur
nombril
&
tour lcur corps eftcompofé de deux parrics, !'une
plate,
&
l'aucrerondequi aboucic en poimecomme
un a:ufde pigcon. Leyr gucule eíl: preíque toutc
cachée
fous
un poil d'un gris blanc , cmremC\é
quelquefois de rouge . ce qui fait qu'on
a
de la
peine
a
la diícerner. Elle eíl: :umée de pan
&
d'au–
rrc de deux crochers fon poinms , qui íom d'une
matiere íolide ,
&
d'un noir extrémemenc poly
&
1Wfanr. lls onc la verru de préíerver de doulellr
&
de' corrupcion les parcies qui en
fom
fronées ,
&
&
c'dl: pour cela que les curieux les fom cnchaí–
fer en or ,
Be
s'en íervent au licu de curedens.
Quand ces Phalanges fontdevenucs vieilles, elles
font couvenes par tom d'un du'f'Ct noirirre, auffi
doux
&
auffi preílC que du vclours. Leur corps eíl:
fupporcé pardix piés , vc\us par les cCnés
&
heriffés
en dclfous de perites poinres , done elles fe fcrvenc
pour s'accrocher plus facilcmenc par tout oU clics
vculcnt grimper. Tous ces piés ÍOl'tenc de la p:irtic
de dev:inc, ayam quatre joinmres chacun. Ils font
munis p:it le bout d'une come noire
&
dure ,
qui eft divifé en deux comme une perite fourchc.
Lcucs yeux íom
li
petits
&
li
enfoncés, qu'i\s ne
paroilfcnc que comme deux pctirs poincs. Elles fe
nourriílCnc de mouches •
&
il
y
en
a
qui filenc des
to1les fi forces. que
les
petits Oifcaux qui
s'y
em–
barratfc:nc , ne s'en peuvenc développer qu'avec:
peine.
On appelle auffi.
Phttf4ngt.t,
dans les mCmes Iílcs,
U
neeípecedegroffcs Mouches,dont qudques-unes
Ont
deux trompes parcllles
a
celles de l'Elephant,
!'une recourbée en haut,
&
l"aucce en has.
~el~
ques autrcs ont trois carnes done l\me na'ic dn dos ,
&
les aurrcs de la tCcc. Le reíle du corps ainfi que
ces comes, eíl: noir
&
luifant comrne du jayer.
11
y
en a qui ont une corne longue de quacrc pouces,
de la
fo
son d'un bcc de beccace , ltílCc parderfus
&
couvcrce d'un poil follcc par dcffous. Cene come
leur
forc
du dos ,
&
s'avance fur
la
cCce.
au
haut
de laqudlc eft encore une amrc come fernblablc
i
cclle du cerf volanc , qui efl: noire cornmc ébcne ,
&
clairc comrne du verre. Tour le corps cíl: de cou-
1cur de feuille mQJCe, poli
&
damaílé. Cesgroífes
Mouches Phalanges, ont
1.1
tCte
&
le muíeau com–
mc un finge, dcui: gros yeux ja.unes
&
folides, une
gueule fendue '
&
¡les dencs femblables
a
une peci–
cc ície.
~es
Medecins appcllem
Ph4/411gt1
,
les rangs
&
.
~ct~~i~~~~~j;¡ss:nc~~t~~Yf~.de
l'homme , comme s'ils
PHALANGIUM. f. m. Plante , que quclqucs-uns
~)fcc:l~~~~u~h;~:g~~
1
rr~is~e~:r~~~
&
~:;i~:;f!~
plus cparpillés de cOcé
~
d'aucrc. Sa fleur erl-blan-
~~~r~i~~1~:!~~~::
1
~ft~:i~~h;1~~~~:s~ f~rc~eu;~
PHA
foson d'une lentille mi-panie , mais pourunt plus ·
déliéc. Sa r:icine eft peme , grt:lc
&
vcue quand
elle efi: fraichcmem cirée
de
rerre. Le Ph.ilangium
ccoir aux cóteaux
&
aux perites monta
gnes. 5esfcuilles,
fo.
graine
&
(es
fleurs
prií~s
en
breuv:i.gefom bonnes aux piquU.res des Scorpions
•&
desAraigaées Phalanges , d'oUcene planee a tiré fon
nom. O'aucrcs
~eulcnt
qu'elle l'aic pris de
ce que
fes racines reprefcmenc les doigrs de la main dam
l'ordre oU ils
fom
,que les Medecinsapr:ellem
Ph
4•
langu,
quand ils fom rangés dans la d1fpolition oU
ilsdoivem Ccre.
p~~t~t~R~~~[·re:bl~~l~~ea;:!J;a~~xui~.é~~:~';~ta~~
~~sd~~nph:~!,~::~d~r~;c~r~i:c
0
~~~1a~ch~~f:~=
guene ,
&
de
la
couleur du miller. Ses racines
font
minces
&
inucilcs. Le jus de cene herbe piléc •
bU.
avec de \"eau ou du vin , en bon aux douleurs de
la ve!Tie.
Sa
grainc
a
cene mCme vercu ,
fi
on
la
pr~nd
ei: brcuv:ige
3.
laquantité d'unc cueillcrée On
fa
ir venir
ce
moc du Grec
f•Mt~'
ou
f•).iit~'
,
Blanc,
a
caufe que
fa
graine efi: blanche.
PHARE.
C.
m.
Feu allumé du haut d'une Tour éle.
véc fur une cOte,
a
l'emrée des Ports
&
des Ri–
vicrcs , pour indiquer la route aux vaiíf'eaux pcn–
danc
la nuit ,
&
les cmpCcher de donner comre la
cOte p:ir non vU.c. Cene Tour ou lieu élevé oU l'on
place
la
lumicre, eíl: proprcmenr ce que l'on appel–
le
Phart.
Ce mot viene d'une grande Tour que
Pcolomée Philadclphe, Roi d'Egyptc ,
fit
élcver
fue
Je fommec d'unc monc:igne de l'Ifle appcllée Pha..
ros, l'on
470
de la fond:irion de Rome ,
&
qu'il
~~fee~;:;ra
;,::r
ud:e
~:r;:~t !~r:~~
1
1:sed~e~~!~~:
11
.Y
avoit un fon bcau degré par lequcl on
y
mon–
to1t pour allumcr quanrité de flambeaux
&
de Jan·
~cz;~ (~: 1·~~:~;;~:~fi~u~dr~v~~:~:~::ie~ºf:;~~
marbre.
Soflrate Gniditn, fil1 dt Dtxiph11rt
,
C3,,fa•
erecttÜHVrllge f1H.>.:Dit11x immortt/Jpour!tfal11t
da
~arinin-1
,
&
aprCs avoir gravé cctte itl.fcription,
~ut·~~tu~~; ~~J~:~,~~~u~':~:i~~r:~:p~u~e:o~Íe:~
ver fon nom
>
qui
a p:iru loríque le tems a
fait
tombcr le pl3.cre
fur lequcl (ocoit écrit cclui du
Prince. L'Iíle de Phnos que les habitans nomment
aujourd'hui
Magrar
ou
Magrnb
,
&
les Arabes
Magar .Altx411dri,
ou
Phart d'
Altxandr~ ,
en vis-
3.-vis d'Alcx:mdrie,
&
tiene prcíquc come
:i
la Tcr–
cc fcrme fans canal, ni pont. Du tems d'Homerc ,
il
y
avoir une plaine de mcr de vingc-quaue licues
qui
la féparoit de la Villc.
PHARICUM.
f.
m.
Sorre de poifon qui a prefque le
goíic du N:irdus fauvage. Dioícoride die, que prit
eo breuvage,il cauíe une reíolucion de ncrfs jointc
:i
une alicnacion d'emendemenr.Manhiole avoue qu'il
r~~ ~:~!~;<j:n~~;;/~i~~~~~rc;h:~;:ur:n~º~firc~:íl:q~~
médicamcnt limpie ou cornpoíé.
11
ajolue , íclon ce
que rappone le Scholiafte de Nicander
~
que Rra ...
xagor.:is dit qu'il
a
pris le .nom de Phancu!° d'ul!
grand empoifonneur Candtcn no'!lmé Phancus qUJ
l'avoir inventé,
&
que d'aucresacmbuem fon nom
:1
ceux de Pharisd'Arcadie, qui les premiers l'ont
misi
en
ufage.
PHARMACIE.
f.
f.
L'.rt
J,
prlp~rer
&
de
comp•fo'
/tJrtmtdtJ poHr lagsurif•n dtJ maladtJ.
ACAD.
FR..
JI
y
a dcux forres de Phalmacic ; la
Ph11rmacit 04-
~:~ql:t,b¿~ ~~ala~~
1
:!~c1~n
1
,:i:i~=~~~ J~~[~t
caru.ens,
&:
la
Pl11rm4Cie ChJmiq11t.
Cettcdermerc
ell