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203

PHA

fur.rom vcrs le dos. Ln. qu:miéme :3ppclléc

Cro–

nocalapu,

a fon aiguitlon auprCs du col. Elle

el~

verte

&

looguettc ,

&

ne cherche qu'i pique[ vcrs

la cC:cc quand c:llc :maque quclque animal. La cin–

quicme cll: riommée

Scleroceph"le,

:i

caufe qu'clle

a

fa

cCtc dure

comm~

picrrc.

Celle.l;l

eíl: rayéc de

mC:mc: que: les papillons qui volc:m la nnir autour

de la lumicrc. La fixieine cfpecc qu'on nomrne

Verm1cHIRire

,

cíl: longuene

&

un pcu tachéc vcrs

Ja cCre.

11

y

a d:ms

les Amilles une fortc de groffes Ar:ii.–

gnées que quelques·uns mc:ttcm au rang des Pha–

fangcs

i

cauíc de lcur figure monílrueuíc. Lcurs

panes éram éccnducs, clics onr plus de cour que la

paume de la main n'a de largcur.· Elles om toutcs

un crou fur le dos , qui

cll commc lcur

nombril

&

tour lcur corps eftcompofé de deux parrics, !'une

plate,

&

l'aucrerondequi aboucic en poimecomme

un a:ufde pigcon. Leyr gucule eíl: preíque toutc

cachée

fous

un poil d'un gris blanc , cmremC\é

quelquefois de rouge . ce qui fait qu'on

a

de la

peine

a

la diícerner. Elle eíl: :umée de pan

&

d'au–

rrc de deux crochers fon poinms , qui íom d'une

matiere íolide ,

&

d'un noir extrémemenc poly

&

1Wfanr. lls onc la verru de préíerver de doulellr

&

de' corrupcion les parcies qui en

fom

fronées ,

&

&

c'dl: pour cela que les curieux les fom cnchaí–

fer en or ,

Be

s'en íervent au licu de curedens.

Quand ces Phalanges fontdevenucs vieilles, elles

font couvenes par tom d'un du'f'Ct noirirre, auffi

doux

&

auffi preílC que du vclours. Leur corps eíl:

fupporcé pardix piés , vc\us par les cCnés

&

heriffés

en dclfous de perites poinres , done elles fe fcrvenc

pour s'accrocher plus facilcmenc par tout oU clics

vculcnt grimper. Tous ces piés ÍOl'tenc de la p:irtic

de dev:inc, ayam quatre joinmres chacun. Ils font

munis p:it le bout d'une come noire

&

dure ,

qui eft divifé en deux comme une perite fourchc.

Lcucs yeux íom

li

petits

&

li

enfoncés, qu'i\s ne

paroilfcnc que comme deux pctirs poincs. Elles fe

nourriílCnc de mouches •

&

il

y

en

a

qui filenc des

to1les fi forces. que

les

petits Oifcaux qui

s'y

em–

barratfc:nc , ne s'en peuvenc développer qu'avec:

peine.

On appelle auffi.

Phttf4ngt.t,

dans les mCmes Iílcs,

U

neeípecedegroffcs Mouches,dont qudques-unes

Ont

deux trompes parcllles

a

celles de l'Elephant,

!'une recourbée en haut,

&

l"aucce en has.

~el~

ques autrcs ont trois carnes done l\me na'ic dn dos ,

&

les aurrcs de la tCcc. Le reíle du corps ainfi que

ces comes, eíl: noir

&

luifant comrne du jayer.

11

y

en a qui ont une corne longue de quacrc pouces,

de la

fo

son d'un bcc de beccace , ltílCc parderfus

&

couvcrce d'un poil follcc par dcffous. Cene come

leur

forc

du dos ,

&

s'avance fur

la

cCce.

au

haut

de laqudlc eft encore une amrc come fernblablc

i

cclle du cerf volanc , qui efl: noire cornmc ébcne ,

&

clairc comrne du verre. Tour le corps cíl: de cou-

1cur de feuille mQJCe, poli

&

damaílé. Cesgroífes

Mouches Phalanges, ont

1.1

tCte

&

le muíeau com–

mc un finge, dcui: gros yeux ja.unes

&

folides, une

gueule fendue '

&

¡les dencs femblables

a

une peci–

cc ície.

~es

Medecins appcllem

Ph4/411gt1

,

les rangs

&

.

~ct~~i~~~~~j;¡ss:nc~~t~~Yf~.de

l'homme , comme s'ils

PHALANGIUM. f. m. Plante , que quclqucs-uns

~)fcc:l~~~~u~h;~:g~~

1

rr~is~e~:r~~~

&

~:;i~:;f!~

plus cparpillés de cOcé

~

d'aucrc. Sa fleur erl-blan-

~~~r~i~~1~:!~~~::

1

~ft~:i~~h;1~~~~:s~ f~rc~eu;~

PHA

foson d'une lentille mi-panie , mais pourunt plus ·

déliéc. Sa r:icine eft peme , grt:lc

&

vcue quand

elle efi: fraichcmem cirée

de

rerre. Le Ph.ilangium

ccoir aux cóteaux

&

aux perites monta

gnes. 5es

fcuilles,

fo.

graine

&

(es

fleurs

prií~s

en

breuv:i.ge

fom bonnes aux piquU.res des Scorpions

&

des

Araigaées Phalanges , d'oUcene planee a tiré fon

nom. O'aucrcs

~eulcnt

qu'elle l'aic pris de

ce que

fes racines reprefcmenc les doigrs de la main dam

l'ordre oU ils

fom

,que les Medecinsapr:ellem

Ph

4•

langu,

quand ils fom rangés dans la d1fpolition oU

ilsdoivem Ccre.

p~~t~t~R~~~[·re:bl~~l~~ea;:!J;a~~xui~.é~~:~';~ta~~

~~sd~~nph:~!,~::~d~r~;c~r~i:c

0

~~~1a~ch~~f:~=

guene ,

&

de

la

couleur du miller. Ses racines

font

minces

&

inucilcs. Le jus de cene herbe piléc •

bU.

avec de \"eau ou du vin , en bon aux douleurs de

la ve!Tie.

Sa

grainc

a

cene mCme vercu ,

fi

on

la

pr~nd

ei: brcuv:ige

3.

laquantité d'unc cueillcrée On

fa

ir venir

ce

moc du Grec

f•Mt~'

ou

f•).iit~'

,

Blanc,

a

caufe que

fa

graine efi: blanche.

PHARE.

C.

m.

Feu allumé du haut d'une Tour éle.

véc fur une cOte,

a

l'emrée des Ports

&

des Ri–

vicrcs , pour indiquer la route aux vaiíf'eaux pcn–

danc

la nuit ,

&

les cmpCcher de donner comre la

cOte p:ir non vU.c. Cene Tour ou lieu élevé oU l'on

place

la

lumicre, eíl: proprcmenr ce que l'on appel–

le

Phart.

Ce mot viene d'une grande Tour que

Pcolomée Philadclphe, Roi d'Egyptc ,

fit

élcver

fue

Je fommec d'unc monc:igne de l'Ifle appcllée Pha..

ros, l'on

470

de la fond:irion de Rome ,

&

qu'il

~~fee~;:;ra

;,::r

ud:e

~:r;:~t !~r:~~

1

1:sed~e~~!~~:

11

.Y

avoit un fon bcau degré par lequcl on

y

mon–

to1t pour allumcr quanrité de flambeaux

&

de Jan·

~cz;~ (~: 1·~~:~;;~:~fi~u~dr~v~~:~:~::ie~ºf:;~~

marbre.

Soflrate Gniditn, fil1 dt Dtxiph11rt

,

C3,,fa•

erecttÜHVrllge f1H.>.:Dit11x immortt/Jpour!tfal11t

da

~arinin-1

,

&

aprCs avoir gravé cctte itl.fcription,

~ut·~~tu~~; ~~J~:~,~~~u~':~:i~~r:~:p~u~e:o~Íe:~

ver fon nom

>

qui

a p:iru loríque le tems a

fait

tombcr le pl3.cre

fur lequcl (ocoit écrit cclui du

Prince. L'Iíle de Phnos que les habitans nomment

aujourd'hui

Magrar

ou

Magrnb

,

&

les Arabes

Magar .Altx411dri,

ou

Phart d'

Altxandr~ ,

en vis-

3.-vis d'Alcx:mdrie,

&

tiene prcíquc come

:i

la Tcr–

cc fcrme fans canal, ni pont. Du tems d'Homerc ,

il

y

avoir une plaine de mcr de vingc-quaue licues

qui

la féparoit de la Villc.

PHARICUM.

f.

m.

Sorre de poifon qui a prefque le

goíic du N:irdus fauvage. Dioícoride die, que prit

eo breuvage,il cauíe une reíolucion de ncrfs jointc

:i

une alicnacion d'emendemenr.Manhiole avoue qu'il

r~~ ~:~!~;<j:n~~;;/~i~~~~~rc;h:~;:ur:n~º~firc~:íl:q~~

médicamcnt limpie ou cornpoíé.

11

ajolue , íclon ce

que rappone le Scholiafte de Nicander

~

que Rra ...

xagor.:is dit qu'il

a

pris le .nom de Phancu!° d'ul!

grand empoifonneur Candtcn no'!lmé Phancus qUJ

l'avoir inventé,

&

que d'aucresacmbuem fon nom

:1

ceux de Pharisd'Arcadie, qui les premiers l'ont

misi

en

ufage.

PHARMACIE.

f.

f.

L'.rt

J,

prlp~rer

&

de

comp•fo'

/tJrtmtdtJ poHr lagsurif•n dtJ maladtJ.

ACAD.

FR..

JI

y

a dcux forres de Phalmacic ; la

Ph11rmacit 04-

~:~ql:t,b¿~ ~~ala~~

1

:!~c1~n

1

,:i:i~=~~~ J~~[~t

caru.ens,

&:

la

Pl11rm4Cie ChJmiq11t.

Cettcdermerc

ell