P H
A'
cftun 3.rtqui cníeigne
a
rcíoudre les corps
mixte,,.
i
connoirre
&
:i
div1{cr les panics dom ih: tonrcompo–
fés,
pour en féparer celles qui fonc mauva1fes, .en
force qu'on rirclc fue
&
la fobtlance de couslesm1x–
tes dans
la
pureté) pour les cmployc:r
a
la..coníerva–
cion,ou au récabfüfemcntde
la
f.mcé ..Ce mor vienr de
fiifi'ª..'',
Médicament, que
queki~es~uns
font ve–
vir de
~;
1
.,, ~"'º,
Donncr du fecours.
J'HARMACOPE'E.
f.
f.
Traité qui donne la con)loií–
fancc de
la
Pharmacie ,
&
qui en(eignc de quelle
maniere les remedes doivenc Crre préparés du Grec
~~l!uº'"''
Remede
&
de
~mir,
F:aire.
PHARlSIEN.
f.
m.
Sell:e qui fe forma eh Judéelorig–
cems avant
la
naiílance de
JE
sus-CHR 1s T ,
&
qui , folon f.tinr JecOme , cut Hillel
&
Saumai. pour
Aureurs. 1Is prirem le nom de Phariliens ,
qu1
veuc
::~ !~Jr~~;n~rca~~~ ~~~iJ:!~:;t~ie;~d~~~:Ci
l'érude de
la
loi, n'ayanc poim de communicacion
3VCC
les amres, dont ils Íe d1fiinguoient par
le~r
ma–
niere de vivre
&
par Ieurs habillemens. lis avoicnt
les reins ceinc.s de groífes cordcs.
&
couchoienc
Cut
des
ais couvens de caillo':1x· lis meuoienc des épi–
nes aigues au has de leurs robc.s • afio que leurs jam–
bes
en
écanc
~iquées
les
fiílCnt
fouvenir des com-
:~~~~:~:ttt, ~t'~~r ~~~~r:téntep~:rn:~j~~~.
11
~~;
p.:iyoienc les decimes (don que
la
loi l'ordonnoic,
&
Ja
crenciéme
& la
cinquamiémc parrie
de
Jeurs
fruits.
lis
tenoienc une nece(füé inévirable comlne
les Sro.iciens,
&
la
rranfmigrarion des ames d'un
corps d:ms un aucre avec les Pyragorifies, ce qui
leur faífoit pcnfcrque l'ame de famr Jean-Baprifl:e,
.!'Elic ou de Jcremte, écoit paílC:c dans
k
Corps de
JE
sus-CH
n.
1 ST.
Ils ell:imoiemplus les cr:td1rions
écritcs , faifanr conCifter leur plus grande Caincccé
d:rns les
la
vemens
1
de force qu'ilscroyoienc
la
pail–
lardify un moindre peché que de manger fans s'Ccre
1avé
les mains. Leurs lavemens journaliers les firenr
nommer
HmHrob11ptifles;
auffi ne revenoiem-ils ja–
mais
du
m:uché qu'ils ne fe lavaílCm·;dans
la
pcnfée
{ouu~lll~~c~~j~~~o~~~cdl~(~~~~dJ:~~o;~~:n~%~;~~
la
fem.line,& porcoienc leurs cablettes qui écoienc de
pecics morccaux de parchcmin oU la loi écoit écricc,&
qu'i\s :lppelloiem
Ph1laEleritm,
fur leur from
&
(ur
leur bras gauche, mais il n'y avoir que de l'orgueil
daos leurs all:ions.
&
ccc orgucil lcur eft fouvencrc–
proché dans l'Evangile.
PHARYNX.
(.
m.
Gofier. Ce moc cft Grec
q>k,.,.,E,
&
les Medecins s·en fervt:m pour fignificr
la
panic
de
la
bouchc qui faic le haut
&
le commcnccmcnc
du conduic
qui
v:a
:l
l'cftomac. Cctee parcic cft
forr
·
dilacée.
J>HASE.
(.f.
Tcrme d'Al1ronomie.
11
fe diedes diver–
fes apparenccs ou illuminarions de la Lune. Ce moc
dl:
Grec
x-keH ,
&
enm:: autrcs figni6cacions,
il
veuc
dirc ,
A
pparcnce.
.
f>HASEOLE.
(.
m. Eípece de legume, quo Manhio–
le die Ctre
fon
commun en lcalie, oU il y en
a
de
blancs, de rouges, de jaunes,
&
d"aurrcs cachés
de diffcrcntes couleurs. Les rouges
&
les jaunes
fervenc
a
couvrit les creilles )
&
a
donner de l'om·
bre aux jardins. lis s'agraffenc :wec leurs tendrons
&
crochcts
1
ainfi que
la
vigne, ce qui
lui
faic croi.–
re que cecee fone de Phafeole, efl: le
Smillfx hor–
ttnfts,
de Diofcocidc. Les blancs qu'on feme par
coucs'éccndent fur terre,
&
onc lcurs feuillcs
:l.
peu
prCs commc le licrre les a
1
un peu plus gl'andcs
-pourtanr. plus molles ,
&
pleines de veines, il
y
en
:i
trois en chaque queue. Leurs AeurS font blan–
ches,
&
plus perites que celles des pois ,
&
ilen fon
Tome JI,
PH A PHI
ló9
é:ic pctltes ct>rflcs, rondes en long,
&
polmtieJ aU
bour, vcnes au cómmencemenc
&
blanches dans Jeut
marnric~.
Les
Phaíeoles y
ÍOnt
enfermécs,aY3nt ptef ..
que
la
forme des ro1gnons
d.esbCtes
a
quacre
p1és,
&
écanc blanches ex-cepcé v
crs lé
milieu qui
dl
un
peu noir. Cene force
de
)egumeenAe, ehgcndre
dcS
vencofitts,
&
eft d'une <!ifficilc digeftion. En GreG
·~-.1~>..•t•
•
l>HATZ!SIRANDA.
f.
f.
HetbodelaFloride,dont
les feuillcs font fcmblables
:i.
celles des porreaux,
mais pl_us
délié~s
&
plus. longues. Elle a
le
myau
:l
~ªa:d-:~: ~~~~~~ 'J
1
~~':n~~ P;aulA~u·r ·~~i;:t~t~ ~
t!croire,
&
fa
racine déliée , fon longue
&
pleine
par incervallcs
de
boílCcces rnndes
&
vclues. Cecee
racinc dom
l::i.
faveur cft aromacique viene aux licux
humides.
Les
Sauvages broyent l'herbe entre deux
P.ierres,
&
fe frottcnc cout le corps de fon fue quand
;~u;se~~~~[a~et ~l:;~~ r~ct~·,~~fi~~~rch:~[;~ l~~l~o~~
muniquc fa donce odeur. Les Efpagnols employcm
la
poudre faite de cecee herbe pour remede comr¿
Ja
pierre des rcins. Elle excite puiífammcm !'u..
rinc.
&
fait vuider cous les excremens,
qui
d'or...
qinairc b.Juc:hem les conduits.
PHI
l>HIBIONITES.
C.
m. Htretiques done les a.bómiha•
cions
ÍOnt
décrices par
faint
Epiphancs. C"étoit und
Seél:c des Anoftiques.
PHILL
YR'EA.
(.
f.
Arbre de 11 grondeur du Troi'C–
ne, qui produic fes feuilles femblables
.l.
cclle~
de
~~l~;;:o~h~ªj~ ~~~~¡"do~t~n~(ql~~
1
,ª:g:s~ofr~n ~~u~~
s!itrc
&
grappu commc te raiíln. Cec Arbre croic
dans
les
lieux rudes
&
3pres. Ses feuillcs
font
afitin..
gentes,
&
om la mCme verm que celles de J'Oli–
vier fauvage, quand
il
cíl: befoin de reíferrer. Eranc
michCt::s_, ou bien
fi
on fe lave la bouche de lcur
décoll:ioli, elles (ervent auX ulceres de cene panie.
~~~: aeu~bf:~~~!s~ c~e:u~1i~T;1~~;:~~ri~~r~c~r
1
dC:
ceux qui ont pris la Phillyrea , done Diofcoride
á
foit
ceu.; dcfcription, pour le T1l ou Tillet. Elle
di:
fon–
déc
fur
la relfcn1blance du mot
tpÍ>."&-
qui veuc dice,
T i! ,
&
<le
cp1>.>.11fl",
qui lcur
1
faic croirc que Dioí–
coride n'avoir j:imais vU de Til, ou qu'il
y
en avoir
une efpece emiert:ment differente du
Til
commun •
qui n'a nul rapport avec la Phillyrea, mai's par ces
puoles
~,.,...(.,;
qi1>.upiuír
,
qu'il emploie , en difanc
fur
la fin de la Préface. de fon
pr~micr
Livre, que les
~~~r~a~d~id~~;
c?cus
1
b~c~~~~
0
p~l;~S~ó~~;ªf~ic~
1
d~
Ttllct • Macrh1ole
fau
connour~
que Díofcocide
a mis une grande dilference enrre
cp1Mit!•
&
cp(.-
>...,.
~
PHILOLOGIE.
f.
f. Efpece de Science univerfclle,
qui s'écend fur toutes Cortes de connoiffances.
Ce
moc
efl:
Grec
cp1>..•>..171'. ,
de
qi1>..1t,
Ami ,
&
de
>..ry.,
•
Difcours.
PHlLOMELE.
f.
f.
Nom que les PoCres donnent
au
Roffignol,
&
qui viene de ces mo;:s Grecs
cp1>..w
f'Í>..,
1
Aimerlcchanr.
P H 1LO N l UM.
(.
m. Opiat , dondl
y
a de deux
forces, le
PhiloniHrn Romanum,
&
le
Ph1/011btm
Per..
jit11m.
Le prcmier fe donl1e :1 ceux qui fonc mala-
~~n~~ ~c::~c~.~~ 1:r~~1~drneafre~~e~~~~en~~1~
1
:~~vi~:
mens pour adóucir les douleurs aigues de la colique.
11 efl: compofé de quinze ingredien.s outre le mie"I ..
Ce foar le poivrc blanc , l'opium, la femence d'--.4\
·
Dd