:z.04
P E S
tarrc; ce qui le
fait
vieillir
&
roruber bicntOt. Les
fleursdePCchcr15.chcnt le ventre, provoqucnt levo-
~~f~~;:n~~ l~r~~~c~~~~1sé!1y~1~o~;;:::gcL~~nl~~~e~1~
planram
&
de pourpicr, cfl Ítnguhere pour ccU:x qw
crachent le fang. 11
la faut donner en cau nucllce
&
en décoél:ion de
p2s
d'3ne
:i
ceux qm ne pcuvc:nc
rcípirer
&
qui ont la toux.
.Ses
fcuilles broyécs au
·· potds de dcux drachmcs en vin
&
erupl3.trcs furle
vcmre,font
fonir
les vers. Les noyaux m:i.ngés guc–
ri!fem la dyícmcrie,
&
le
JUS
qui
en
fon
aprcs qu'on
les a pilés avcc de l'eau de vcrveinc , apphqué au
front
&
aux temples app:ufc les doulcuu de rCte.
L'huile qu'on en urea la mCmevcrru)& outrcqu'clle
foulagc les migraines, elle fair dormir. Ccttc
ruCmc
Imite. eíl ÍOilveraine pour les graveleux, érnnt· bU.e
au
poids
de quatre onces.
11
faur prendre pour cela
cinqu.:mre noy:iux de pCchcs, cent de ceníes ,
u~e
t~i~:eecc:Ie
8
~ou~:d~·:~b~~~~~~~e
1
;;:~e~~
>
~~:C~~=
rer dix jours dans du fumier,
&
le difliller d:msun
alembic de verre. L'eau quien forcir:t, priíeavanc le
repas au poids de quarre onces , fera
:lllíl1
jenc:r la
pierre dchors. Macchiolc
dü
que c'efi: un remedetln–
gulier.
P ES CH E U R.
f.
m. Sone d'oifeau des Ancilles,
tour-:i-fait ícmblable au Mansfeni, qui efi: un puif–
fant
oi(eau de proie femblable
d.
l'.a1glc , tanc. en
fon
plumage qu'en
fa
forme,
&
qui en d1ffere leu–
lement par
fa
periteilC. Le N:cheur d1ffere aulli du
Mansfeni en ce qu'il a les plumes du venere blan–
ches ,
&
celles de
dc(fu¡
la tCce noires. Ses
gnffes
fonc
un peu
plus
pctices.
Il
n'cn vcuc
ni
aux 01feaux
qui
volcnc en l'air , ni :iux animaux qui fom fur la
terre, mais fculemcnc am: po1fiOns, qu'il ép1e de
deífus une branche ou de deffos la poinc.e d'un roe.
Lorf
qu'il lesvoir
:i
Beur d'eau , il
~ond
prompte–
ment
deíli.ts,les enleve avcc fes gnffes,
&
les va
mang
er fur un rocher. Q!!oique le PCcheur ne
faíl(::.
poinc Ja gucrre aux oiícaui: , ils ne lailfent pas de
Je
pourfuivre
&
de s'anroupcr :iutour de 1ui en le bcc–
quetant, jufqu'd. ce; qu'1ls l'aycm comrainc de fuir
&
de changer de quarner. Les enfans des Sauva–
gcs prcnnenc plaifid élever cet oiíeau quand il eíl:
perit , pour s'en íervir
3.
la
peche,
ma.is11
ne rap–
porte rien,
&
va manger dans
un
h
eu inacccflible
le
poiífon qu'il a f
urpns.n
y a un autre
oiíc.iuqu'on appelle d'ordiiiaire
MArtinptcbeur,
&
aurremem
M1trtmet.
PESELIQY'EUR.
f.
m.
Sorce d'mfl:rumcm par
le
moyen duqucl on découvn:comb1en un corps
li–
quide peíe plus qu'un autre. Ce n'dl: autre chofe
qu'une phiole de verre
i
demi pleine de vifargent.
Il
y
a fur le col de cetre phiole plulieur.s div1lions
qui
fonc
connolcre, felon qu'elle enfonce plus ou
moins dans les corps liquides oUon la plonge, leurs
differensdegrés de pcfanceur.
PESER. v. n. Avoir du po1ds, Cffc lourd. On die,
en termes de Manc::ge , qu'Vn
cheval
pefe
J
la
main.
pour dire , qu'il s'abandonne fur
la
bride, fans
for–
cer pourtantla m:Ün du C:ivalier.
Pefá,
en termes de
Chaíl~
_,fe die des bCres qui
en palfanc
fur
la rerre molle cnfoncenc beaucoup
~r:r:!~~~.dedans;ce
qui {en
a
faire connoicre leur
Pejer,
en cermes de Marine , lignifi.e aniret du
haut en bas;
&
on die,
Peflr fi1r
une
m11ntzHvre
,
oufur aucrcchofe, pourdire, Tirer deíli1s pour la
faire baiílCt. On <lit dans le mCmc fens en Mecha–
nique,
P•flr far 1m /eflltr ,for Hne b4jCHle ,for un
contrepo1d.s.
.
PESNE.
f.
m. Morce:iu de fer qui eíl: dans
fa
fcrrur.:c
PES
qui ferme
un~
pone ou le _couvercle d'un come'
&
que la cfef
fait
alter
&
vemr en tournant.
M.
Fcli–
b1cn faic venir ce mor de
Pejf11IHI,
d'oú vient que
l'on dit aulli,
Lepeflt d'Hnefirrnr't.
11
y
a une
Corre. de ferrure qu'on
~ppelle
Péne
en
bord,
parce que le pCne doit Ccre
phée
en équcrre
par le bouc,
&
recourbé en dcm1-rond pour foire
placeau reílOrc.
11
y
en
a
d'autres qu'on nomme
A p2ne dormant,
oll ell un rdfon par le cOté qui enrre dans un eran,
ou comre un anérqui Cfi: au cOté
du
pCne. Ce p·hc
ernpCche qu'on ne le pwílC a1fément ouvrir avcc le
crochet , pourvlt que dans
h
ferrure il
y
:iit
dC5
rouers qui paífcnt !'un par ddfos J'aurrc, ou
quel..
que planche qui paffe entre ie pCne
&
le celfort.
Les
PCnes qu'on appelle
Pfna
4
ptgnon
,
s'em•
ploiem aux ferrurcs qu1ont plufieurs fermetures,
&
quelquefo1s Jufqu'i neuf
&
dix. Comme pcur
cela
11 faut
multipher
les
rdf'ons, il
y
a des ere#
mailleres
a
plufieurs crans , foU.tcnues de confo.
les ,
&
rer-1mes avec.des couliílC:s, qui fervem
i
condmre les
p~ncs.
·
Le
Pf11e 11 rtjfort,
ou
d
demi-toHr,
eíl celui qui
fe ferre.e en oranc la pone.
On appelleaufli
Ptnt.t
,en bc;iucoupde lieux, les
Cordes qui pendenrau bour de quelqucs refeaux,
&
qu1 par lcuragiurion conrinuelle garanriífi:m les
chevaux , desmouches qui les tourmenrenr en éré.
PESON. f.
m.
Sane d'mfhumenr avcc quoi
en
~;~e J~c eRu~:!P~~~c11·~na le:~~1~:v~~u~:s v~~~~n:
d'unemalfc qu'on appelle aulli
Pefon,
&
d'oUceue
fone de balancea
écé
nommée
Pefon
,
d'un crochel
pour
la
fufpcndre,
&
d':nmes perites chafes que
les
c!:';r:~~rs
:1ppellent Broches , joues , gardes
&
Pefon,
fe dit aulli d'un morceau de plomb que
les fcmmcs mettent au bout du fufeau pour le tour-
ner plus facilemcm.
•
~elqu.esArch.iceél:es appelle
Pefon.s,
les Pieccs
qui
compofcm la fuíarólc} a cauíe de la reílCm–
blance q-u'1ls
y
trouvent aux pefons des fufeam::
:l
filer.
PESSAIRE.
(.
m.
Medicament externe propre pour le
cou
&
le corps de
la
marrice,
Ol)
on1'1mrodw1, :ifin
d'en guerir les maladies, ou pour arrCter ou p10-
voquer le Aux meníl:rual.
I1
efl: compofé de racinc:'i,
d'herbes, <le femences, de Aeurs
&
de fucs rirés
de
ces
chofcs
&
incorporCs avec gommes , oignons,
confeél:ions, poudres , miel
&
coron. Le
moc
de
Peíl:iire viene du Grec ...
"'''r, qui
veut dire
la
mC'.lrnc
tui~~ ~!o~i~i,e~!'li~~~r~u
verbe irímu,pour, in•7m,
PESSE.
f.
f. Diokoride
die
que le Pin
&
b
Pelfe font
un mCme gcnred'arbre, quoique d'uneefpecc dif–
fcreme ; que l'écorccde
l'un
&
de l'amrc eíl: :ifl:rin–
gence ,
&
qu'ét:mr broyée , appliquée ou oime
~
elle
di:
bonne aux écorchíires qui arrivem pour s'C.–
ue échauffé
,&
aux ulceresqui vicnncnc fur lapeau,.
&
a
la fuperficie du corps.
II
ajollce
CJ.llC
(j
º"fe lave
Ja bouohede
la
décoltion de leursfeu1llcs broyées
&:
cuires
cri
vinaigre, elle appaife le mal de dems,
&
J~:c~:::~!~c~~r;e:uefim~~~:v:~:e~~!j!~:~ ~¡;,~
Iée .,
font
bonncs
d
ceux qui
fom
travaillés du foyc.
La
Pcílé, ditM:rnhiolc, eft
fi
femblablo auJfopin,
que pluficurs prenm:nt l'un pour l'amrc ,
3.
c;mfe
que ces deux atbres fonc d'une mCmc grandeur,
que lcurs feuilles font éga\e1nenc longues , dures
&
épaiífes ,
&
que leurs r:tmeaux vienncnt en
cro1x , forcanr feulemcm, ainfi que lems fcuillcs
des deux cOtés dos branches. Les
feuilles.dola