4000000795

PES

Pe!Tc fonr pou.rtant plus no.ircs,

qu.e~que

.peu plus

largcs , plustendrcs& liíft:.es

moms

p1quamcs.

L'écorcede cct arbrc , ·qut

cll:

gluamc

phablc

;;~;d;~C:CbCr~~I:~~~~C~~~~U~O}~t~Oti:!r~

b~~~

cll:

plus bcau

medleur •

m_oins de

n~uds

les vcincs plus droiccs que le fapm. Son fruir cíl de

hauteur d'un palme,

fon

fe~ré.par

fes écaillcs

c:mrelaCfécs,

0\1

dl:

femcnce mane íur le bbnc,

n'ayanc aucune moClle. Il ne vaut ríen

mangcr.

S:i.rdihe ell:emrel'écorce& lebois, congclée en

maniere de gomrne, quoiquc quelquefois die pr?–

duifc une liqueur cbirc

liquide commc le

b1-

jon. La Pdfcs':lppdle :iutremcm

Pignuot.t Gari-

,¡>[;~·ONS.

Vieux mor que Perccval a crnployé

pour dire ,

de;

Peau.~.

Corde defo1e

d'or

pt./fo111

ot.pq11r tmir

les

g11tro111.

I>ESTE.

(.f.

Maladie

rrCs-cont~gicufe

épidemique,

qui

vic:nc d'un lcvain venir?c:ux

res:~

l'atr

nrnltiplié c:nfuirc

p:u

comag1on ,

aunq~e

lc:s

hommes commc par embuche.s

met leu,r v1e en

danger.

(;e

corruículc:

contag1~u.x

c:xrrc~1c:mcm

fubril; ce qui

lut

donnc:

fac1hrc de

~e .rcp:m~~C:

multiplier. La naturc n'en

a etc

Jufqu

lCl

connue de perfonne. K1rkcrus qui difcure

fon7-

t11ent l'dfc:ncc

de la Pelle,

l'amibue :i une ponrn–

turc animée. Ce fermcm vcnimepx a divc::rs cau–

(es éloignécs, dom

principalc

dl:

1.c

rrembl~menc

de rcrrc.

JI y

a plufieurs cxemplcs qui fom vo1r que

la Pelle

fuir

ces íones de tremblcmens. Onen re–

jecre la caufe prochaine Cur les émanarions .arfeni–

cales emes

non mU.res , qui infeél:anc. l'a1r pro–

duifc:m la pdh:. ccn p;i.r-l:i que certames mala–

dies qui regncm de tems

ce1ns ,

degcnerc~t

pdle,

que

potite verole,

les 6.evrais

malignes

~J~.~~e1~~~\~fe~~d~~~1~~~:~[~~;~~s ~;~:~ce~~

corporel , mais

fe tranfporce d'un pays

un au–

ne par des écoffes,des ha.bits ,

deskm.es

, des ma:–

ch.mdifes.

~oiquc

le levain

pefülennel

fe muln–

plie par l'infeétton de

l'a~r,

ceux d'un memc Can&,

qui ont quclque conven:mcc nacurelle , le rec¡ot–

ve l'un de l'aucre plus facilement; de íorte qu'on

des familles entieres que la pene a ravagées,

fans

que les érrangers , avec qui elles .communi-

J~~~el~~;chécª~~~(::i~ a~~~;~~s ~u~~ai~~~~~:~~~~

forte impulfion du levain pdlilc:nrtel

mfeél:e

facilement l'arihée, avec qui

fimbohfe. La Pelle

en general en ou compliquée avec la ficvre, ou elle

cll

fans fievre. Cene dcrniere ell: plus rare,

mC–

me plufieurs fonr pcríuadés que

pelle ne fc¡:mi:oir

Cffe fans fievre. Les figncs de la pcftcprefeme fonc,

ourrc les ficvres ardentes ou conrinues , les bubons,

les charbons , les rachc:s

·les ulceres

malm~.

Qlclques-uns

onc

des mmeurs

:rnx

airfcllcs , aux ai–

ncs , prochc les orcilles

a.ux

lieux glandukux ,

d'autrcs onr des punules rouges ou

blanch.es

. Pour

les figncs de

pdl:e:l venir • on a

obfervc q

ue des

crapauxengrand nombre

des

infeél:~s

non :lCcoU-

~~~~:f~u~~1~d~º~d~~~e'1f

:é~:f;n;~~~~~

c~~~~j~i~~~

Comme la pene

at~:i.que

prmcip:i.lcment

ceux qui

~º""~~ ~~¡~pºf~r?~

~i~

q~~c:\\~ ~~i~~~:~g;;~~~~::~

cc:iu de pain

bU un verrc de vin d':i.bíynthc. Le

vin camphré c!l :iurli une excetlente précaution. On

prend un verre de vin

la groílCur d'un pois de

camphre. Apn:S qu'on a :illumé lecamphre, on le

PES PE T

205

jc::tce

dans le vio, oU il brUle en nageanr dcílits. 11

f.mc

le rallumers'il s'éreinr ,

conunuer jufqu':l. ce

fe~:

~~~~:~~i~:.oic

confumé. Ce vin bU cfl:

pré–

PESTEL. f. m. Vieux mor. Pilan·.

Et 'Vit ge/011jie ven;nt

Vn pejlelen la main ten1u1t.

Onadir auffi

Pejleil

Peflillerou Pnifleler,pour

din;, Piler ,

P1jlill11m

Pilan

piler

da.ns

morcier.

PET

PETARASSE.

(.f.

Termede Marine. Eípece de ha–

che

marccau, qui

lc cóté du raillanc fair comme

un c:ilfacdouble, &donron fe ferc

pouílCr l'étou–

ped:ins les gc:i.ndes coutures.

PETARO.

Machine de guerre, qui ell. une pie–

ce de mécal creufé

peu pre:s de la forme d'un

chapeau.

Elle dl:

rofonde de fepd huit pouces

~:~:

c~~i?e~~ d·~~

;~uc~e~dd:~i.e~~~c:fu:~e

du méral en de cinquamc.cinq

foixance livrcs.

fauc

cinq de poudre ou enviran ponr la char–

ge du petard. On en faic qui fom encare plu'i fort

dom on fe fcrr

perardcr

ICs

endroits les plus ren–

forcés;

d'aurrcs plus foibles, pour coux qui (onr

~:r~r~'de

:~d~~r:G~~r.

afoh::s

¡u~~n~~l:;~p~~~

groílC piecc de madricr, qui du cócé en dehors eft

couv~ne

d'une plaque de fer.

fauc

qu'elle j.:>ignc

parfatte1ncm

fon

ouverrutC! par rent;iil!Ure qui

doic lui avoir été faire. On ferme cnfuite les

fon–

tcs avec de

cire, de

poix

aucrc::s drogues,

cela faic on p,one la machine par

les

a.nfes

l'cn–

droit qu'on a deílCin d'cnfoncer. On foir joindrc

cxaékmenr le madrier

porte ,

par dcrriere

on arrete Je Pecard , qui prend feu par une fuf¿¿

qu'on laiífe pofée

la lumicre

afio que le Pctar–

dit:::r ait le tems de

meme en ffireté.

PerArd,

fe dit auffi.

d'Vw

forre d'1trtifice de fe11,

f1tit 4VU

de fa

po11du

CAnon

cart~

mifl en

plHjieurs doubles,

o.·trémemmt b1itt11e

ferrf'e.

ACAD. FR.

PETARDIER.

m. Celuiqui appüque lepetard con'

tre les portf!S pour les cnfonccr.

PET

ASITE. f.

1~1.

ame mcdicinale qui poutfe

Printcms une rige tcndre. crt:::ufe

cha.mue> haute

d'une pa.ume

dernie , ayant plufieurs perites

flcurs

cime. Ces Acurs

Conr

mouírucs

for–

me de grappes de r.üfin , fcmblablcs

celles des

olives

ent-:ifféc:s en pyramides. Ses fcuilles for–

tencaprCs que cene iige

efl

combée,

elles font

artachécs par le milicu

une queuc que Diofcoride

die Ccre longue

plus .d'une coudéc •

gro!fc

comme le pouce.Ces feuilles Cont grandes

laroes>

pcndenr comme

cha.pc

!u renverfé. C'cíl

d~-l:l

que cene herbc a pris Con ñom,

:'l'ÍT•tH

en Grcc figni..

fiant un Chapc:.iu, de

::ru.;:~.,,,

Ecendre, ouvrir en·

large

en long. Sa. racine eíl fon graílC , obícurC

au dchots, blanche au ciedans, d'un goU.r amc::r

d'une odeur forre

fficheufe. Elle emre dans

compofition du vin:Ugn: febrifuge. Diofcoride dir

que

PC!taÍlte cnduit ell: fon bon

a.ux

ulceres

ma–

lins

corrofiís qui mangem

ongc

:nt les p.

:m.i.es

voifinCs. G:i.lien di: de la. mCme opinion ,

fuit ·deíliccatif nu rroifiéme degré.

11 crolc

d~ns

les lieux hnmides des monr.ignes. Matthiole dit

qu'il n'cn :i. poinr vU,,

condamnc Fuchfius qui,

'fuiv:i.m

Ruellius a dépeinr la grande Tuílilage pout

le Pcraú

ce.

üj