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ATT

p~ur l'attelage

,

pour marquer qu'il eA: propre

a

nrcr.

ATTELLE. f. f. Pecic ais forc délié done fe fervenc

les Clururoiens, en le lianc aucour d'un membre ou

il y a quelque fracture, afin de le cenir en état, juf–

qu'a une emiere guerifon.

.

On appelle aulli

Atteltes_,

Les morceaux de_bo1s

qu'on mee au-devant du coll1er des chevaux qm fer-

ven,t a la charrue ou

a

tirer les charrettes.

.

On appelle encare

.Attelle,

en termes de Poner,

Le morceau de bois qu'on fe mee au do1gc, pour

lever !a pocerie qu'on faic fur la,roue.

.

ATTELO!RE.

[.

f. Chev1lle qu on mee dans les

h–

mons pour

y

arrecer les traits des chevaux de

charroi.

ATTENE' ,

:!!'E.

Vieux mot. Appaifé.

Si font courct's ou attenés.

ATTENERIR. v. a. Vieux mot. Attenuer.

ATTENIR. v. n. Vieux mót. Etre parent.

.

ATTENTATOIRE. adj. On die en t'ermes de Pala1s,

qu'Vne Sentence

e.ft

attentatoire;

pour dire, qu'El–

le a été rendue au préjudice d'un renvoi ou desdé–

fen fes des Juges Superieurs.

ATTENUATIF. f. m. On die en termes de Mede–

cine ,

A ttenuatífs

&

lncijifs ,

pour dire, des Mé–

dicamens qui divifem , d,ífolvent , excenuent &

mettenc en pieces, les uns les humeurs craíles , &

les autres les humeurs vifcides & glurineufes , afin

qu'elles fe dillipenc enfuite par elles-memes , ou

qu'elles foiem jenées au-dehors par la force d~s at–

rraél:ifs. Les médicamens de ce genre font l'hyílope,

la marjolaine, l'origan, le romarin , le laurier &

les bayes de laurier, le marrube, la rue, le poulliot,

le

Centarium mínus,

l'arnm, le vinaigre, la canelle,

le

fue

de limons, les cappres, &c.

ATTENUATION. f. f. TermedePalais. Onappel–

le

Défenfes par attenuation,

Celles que donne l'ac–

cufé, pour amoindrir & pour excufer fon crime. On

donnoit aucrefois cecee Corte de défenfe, mais c'eíl:

une forme de proceder que l'Ordoimancll de

1670.

a abrogée.

·

ATTOLLON. f. m. Amas de plulieurs perites Hles

qui font prefque joimes enfemble. Les Hles Mal–

dive~, qui foncaunombre dep us de douzemille,

felon quelques-uns , font féparées en treize panies

princ1p ·es, appellées

Attollom

par les Infulaires.

Ces Hles fonc liruées vers la pointe de la prefqu'Hle

de ' Inde, au-de~a du Golfe de Bengala.

11

y a dou–

ze grands Détroirs q,ii détacheot un Attollon d'a–

vec l'amre , & de forc petits canaux, oú la mer eíl:

baíle ' [éparenr les Hles.

ATTOMBIS EUR.

f.

rn. Ce mot n'a d'ufage que

dans la Fauconnerie , en parlanc de celui.des oi–

feaux qui donne la prerniere attaque a un heron

dans fon vol.

ATTR

\CTIFS. f. m. Médicamens qu'on applique

pour attirer les humeurs & les efprits du dedans du

corps a la fupetficie.

11

y

en a qui accirent

{i

forr

les humeurs & les efprits, qu'ils enflent le cuir , &

le Fendent rouge cornme l'écarlane. Ces Attraél:ifs

font le pyrechre, la racine d'arum , celle de cam;;ie ,

l'anemone, l'ariíl:oloché longue & ronde , la mou–

tarde, les oignons , l'ail , le

lepidium ,

le renoncule,

le

fagapenum

,

Je levain, les cantharides, l'ammo–

niac , la fienre de pigeon & celle d'oye. Ce mot

vienr du Lacin

Atrrahere

,

Atcirer.

ATTRACTYLIS.

[.

m. Canhame fauvage, doncil

y

a de denx forces ; l'un qui ne differe du Car–

tha~e privé qu'en ce qu'il a la rige plus droite, &

qu'1l produit une grainenoire, afies grofie & ame–

re;~ l'amre qu'on appelle

Attraflylts hirfutior,

&

qui n efl autre chofe que le chardon benit.

ATT

AVA

ATTRAPE.

f.

m. Ce terme eíl: ulicée fur la mer ,

&

il

fe

dit d'une corde qui empeche que le Vailfeau ne

fe couche quand on le carene.

ATTREMPE'. ad¡. On dit en termes de Fauconnerie

Oifeau atrrempé,

pour dire, ~i n'eíl: ni maigre ni

gras. C'eíl: laquahcé d'un bon Oi[eau.

ATTREMPER. v. a. Terme d'Arcifan. Donner la

trempe au fer.

AVA

AV

ACHIR. v. n. Vieux mot. Devenir poltron.

AVAGE.

f.

m. On appelle

Droit d'avage,

Un droit

que le Bourreau leve for diverfes forces de marchan•

difes les jours de marché. •

AVAL. f. m. On die entre Marchands,

Donne,r, met–

tre fon aval

a

une lettre,

pour dire, Soufcrire une

leme ou billet de change, en forre qu'on eíl: obligé

d'en payer ·le concenu, en cas que ceux fur qui la

leme eíl: cirée ne l'acquittenc poinc. Ce mot a for–

mé le verbe

.A11aler

,

qui fígmfie dans le meme

fens, Meme

fa

foufcription a un billet de change,

&

s'en faire caution.

AVAUES.

f.

f. On appelle ainíi les laines dont on

fait les trames de beaucoup d'écofes. Ces laines

proviennent des peaux de mouton , de l'abaris des

Bouchers , lorfqu'ils les vendenc aux Meg1/Iiers.

Les laines de toifon ne s'emploienr qu'a faire les

cha1nes.

AVALOIRE.

[.

f. La parrie du harnois d'un cheval de

trait qw pofe for fa croupe & for fes cuilfes.

AVALURE. f. f. On appeile ainli en termes de Ma–

né ge, La defeél:uolicé d'une nouvelle come molle

&

raboceufe qui croí:C aux piés d'un cheval quand il

fait quanier neuf.

A,VANCEMENT D'HOIRIE.

f.

m. Terme de pra–

tique pour íignifier ce qu'on donne par avance

a

un

fil s ou a un heritier.

AVANT.

f.

m. On die

L 'avantd'un Vaiffeau,

pour

dire, Le devam c\'nn Vaiífeau , la proue.

.

On dit que

Le vent vient de l'avant,

pour d1re ,

qu'll fouffie du lieu ou l'on veut aller.

On die aulli qu'Vn

Vaiffeau efl trop fur l'avant,

pour dire, qu'Il a l'avanr trop plongé dans l'eau.

On die en termes de Manége, qu'Vn

cheval

e.ft

beau

""'

la main en avant,

pour dire, qu'Il a la tete

011

l'encolurerlus belle que la cmupe.

AVANTAGE.. m. C'eíl: en termes de mer ce qu'on

appelle aucremenr

Poulaine

ou

1!,peron

'.

c'eíl:-a-dire,

la parrie de l'avant d'un Vai!Ieau qm eíl: en·fa1lhe

fur l'écrave.

A vantage

eíl: aulli un tenne du jeu de la paume,

oú quand les joueurs onr chacun creme de quel_–

qu'un des jeux de la parrie , celui qui gagne enfm–

te le premier coup, a l'avamage , qui eíl: la mem~

chofe que quarame-cinq. On die aulli de celm qm

gagne le premier jeu , apres que les joueur~ om

chacun deux jeux , ou quarre jeux d'une parue de

quatre ou de lix, qu'Jl

a l'avanrage de jeux

,

pour

dire qu'Il a trois jeux de quatre , ou cinq jeux

de lix.

AVANTBEC.

f.

m. On donne ce

110111

aux angles

ou éperons q1ii font aux piles des ponts de pierre.

Oucre le corps qu arré de Ma~o1merie , chaque pile

a deux Avambecs, l'un appellé

A vanrbec d'am~nt

l'eau,

& l'aucre,

A vantbec d'aval l'ca11.

Le pre1mer

eH celui qui efl: oppofé au

fil

de l'c;au, & l'aurre ce–

lui d'au-delfous. La partie qui excede ·au-dela du

corps qu~.rré de la pile, s'appelle

Sai/lie de l'

.A–

vantbec.

AVANTBRAS. f. m. On appelle ainli en cermes de

Medecine , La parcie du brns qui eíl: depuis_

le coude

jufqu'au poignet.