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A

S"S

beaucoup d'horifoml. l'Arcbaleíl:rille, afi11 d'attendre

que le foleil monte , poar le mieux obferver Iorf–

qu'il abai!Ie.

ASSIETTE.

[.

f. Ce mot s'emploi:e en differemes r•a–

nieres de parler. On die qu'Vn

ptedeflal n'a, pas a/fés

d'ajfiette pour quelque figure,

pour dire, qu'Il n'a

pas affés_de largeur pour la figure, On die auíli

qu'Vn

rempart a a/fé1 d'ajfiette,

ponr dire, qu'Il

a

a!Ii:s de ralus pour empecher qu'il ne s'éboule.

On die encore

qu'VnePlaceeflforted'ajfiette,

ponr

dire, qu'Elle a écé bacie dans un cerrain quÍ' la

rcmd force par

fa

íiruanon.

Paire l'ajfiette des T ail–

les ,

c'e/1; regler ce que chaque Communaucé , ou

chaque habiranc en doir payer,

,

Ajfiette

,

ell: auffi trne compoíition qui fo couche

for le bois pour

le

dorer, Elle [e faic de bol d'Ar–

menie, de Sanguine , de mine de plornb broy és en–

femblc: avec d'autres drogues,

[ur

le[quelles on ver–

fe de la colle de parchemin, qu'on pafie au travers

d'un linge, en le remuanr bien avec les drogues juf–

qu'a ce: qu'elles foienr bien décrempées.

Les Paveurs di[em ,

qu'Vne ajfiette de pavé efi

mife en plein fab le,

pour dire que, Le pavé

efl:

mis du

fc:ns eu il doic erre for le fable.

On die en termes des Eaux

&

Forets , qu 'On

f,út

r

affiette des ventes,

ponr dire, que Les Officiers

vonc marquer a\lx Marchands les bois done on leur

a vendn la coupe.

On die auffi qnelquefois en termes de Jurifprn–

dence,

.Ajfiette de rente,

quand la joui!Iance d'un

hericage ell: donnée au Creancier avec la Seignenrie

enciere

&

abfolue.

On die en termes de Manége,

Donner l'aJ!iette

,

faire prehdre une bonne ajfiette

a

un Cavalier,

pour

dire, Le mettre en une íicuacion convenable for la

felle. On die anffi qu'Vn

Cava(ier ne perd jamais

l'aJfi.ette,

pour dire, qu'Il demeure coüjours dans·

le riúlieu de la [elle, fans pancher fon corps plus

d'un coté que de)'aurre.

On die en termes de mer , qu'Vn

Vaiffeau

e,ft

dans fon ajfiette

,'pour dire, qu'll efl: dans laíicuarion

ou il peur le mieux filler.

·

ASSIGN

AT.'[.

m.

Il

[e

die lorfqu'une reme efl: affi–

gnée nommémenc for un hericage qui demeure en

la pofieffion du débiceur,

&

c'efl: propremenc la

ddhnation particuliere de cet hericage au paye–

menr annuel de la reme.

L 'ajfignat d'un douaire,

d'une dot.

ASSIGNATION.

[.

f.

Terme de Finance. Ordon–

nance ou Mandemem pour. faire payer une dette

for un cercain fond. On die auffi que l'

Ajfignation

d'un douaire a étf faite fur telle maifim,

pour dire,

que Cecee maifon demeure paniculieremenc affeél:ée

&

hypotequéeau payemenr de ce douaire.

ASSIMJLATION.

[.

f.

On die en cernies de Phy–

íique , que

Le changement de l'aliment en lafub–

ftance de !'animal par ajfimilation des parties , efl ce

qui fait la nourriture

,

ce qui veur dire, que Les–

Parties

fonc

rendues fomblables par ce change- ,

mene.

AS S I S. adj. T enn e de Blafon. Il

fe

die de cous les

animaux domdl:iques qui ,font peines fur leur cu!,

comme les chiens , les chacs

&

aurres.

De gueules

au chien brac¡ue aff,s d'argent.

ASSISE.

[.

f. On appelle ainfi les rangs de pierres de

ta1lle, dom les murs fonc compofés. La premiere a[–

fi[e eíl: celle que l'on appelle en Latin

M uri fun–

damentum.

·

.Affifes,

an pluriel eíl: uri cenne de Palais , qui ·

íigmfie la [é211ce excraordinaire d'un Juge foperieur

dan~ les Sieges ·inferieurs qui dépendenr de fa Ju–

r1[d1éhon. Il la faic en de cercains rems pour voir

Tome

l.

·

AST

fi

les.Officiets fobahernes s'atquíttent de leur de~

voir ,

&

pour recevoir les plainrns qu'on pourroit

ta1re comre eux,

&

c;:ela s'appellc::

Ténir les

-11.J!lfa,.

A

5 5

Ü

MM E',

E'E.

adj. Vieux m0t. Endorrni , de

S omme

,

qui veuc dire, Somrneil.

Il efl un petit applommé,

Helas

!

il efl

ji

ajfommé:

ASS';>MMOIR.

[.

m. Peri.e ais chargé d'uhe pi.erre ,;

qu on cend avec un appas

&

une languerre pour

prendre des raes, &c.

ASSOMPTION_.

[.

f.

On

appelle ainíi_en

tenues.de

Log1que la Mmeure ou la feconde Propoíiaon d

un

fyllog1fme, C'efl: meme quelquefois la Confequen~

ce qu'on, tire des propofitioms dom un argumem el!:

compofa,

&

en ce [ens on d1t, que

~oique les

pi·émiffes foient vraies, l'á./fomption ne la,ffe pas d'é–

tre captieufe.

, ASSONDRER. v. a. Vieux.mot. Borel die qu'il [em.

ble cLénorer,

Ajfúrer

ou

Abfoudre.

·

Mais pajfer ne pouvonJ fe cil ne nous ajfondrt.

ASSOUPLIR. v. a. Tenne de Manége. Rendre ron•

te~ le~ parties du corps, d'un Cheval

0

plus fouples ,

lm fa1re pher le col, les epaules, les cotes en-le mon•

tanc,

&

en le faifanc troccer

&

galopper.

AS

S

O

U V A

G

E R. v. a. Vieux mor. Soulager ,

appaifc:r.

Mais mcult m'ajfo.uvagea l'ointure.

On

a

die aúffi

Ajfoager.

ASSUJETTIR. v. a. On direnterinesdeMa~

rine ,

A /fujet:1r un ,mar,, ou quelque autre piece de

bots

,

pou.r d1te ,

1

Arrecer de relle forre que ce

mat ou cene piece de bois n'air plus aucnn mou–

vemem.

AST

ASTAT H

Y

I EN S.

[.

m. Herenques , accachés

aux erreurs d'un cercail). Sergius , qui foivoic les im–

pofl:ures des Manichéens ,

au

commencemenc du

neuviéme íiecle. L'Empereur Michc:l Curopalarn

lit

des Ordonnances cres-feveres comre leurs delfeins,

qui avoiem éré favorifés par Nicephore fon prédé–

ceífeur.

ASTELLE.

[.

f. Les Chirnrgiens .appellem ainíi ce

qui leur

ferc

avec les bandages a li~r les fraél:ur~s.

des os. Ils

fo

[ervent de d1verfes maneres pour fa1-

re les afl:elles. Les uns ks fooc de papiers collés en–

femble , ou de bois

forc

,mince ; les aurres de cuir

de femelles defouliers, ou d'écorces d'arbres

&

fur–

touc de l'écm:ce de Ferule,

&

les aurres,de barres de

fer blanc ou de plomb , ou d'autre matiere fembla–

ble pourvü qu'elle foié dure

&

fléxible. Ces Afl:el–

les s'appliquem for les os luxés ou fo1él:nrés, pour

les tenir fermes apres qu'on les a remis, juCqu'ace

qu'ils foiem tout-a-fait confolidés.

ASTERISME.

[.

m. Aífemblage de pluíieurs Etoiles

dans le Firmamem, aufquelles les Afl:rolo&ues ont

donné une cercaine figure dans leur imagmation.

Ce moc viem du Grec

"'"P

,

Eroile.

ASTERISQ!:JE.

[.

m. Petice marque eh forme d'é–

coile, qn'on mee dans les Livres imprimés~ou rna–

nufcrits , pour fervir de renvoi

a

ce qui efl: comenu

dans la marge.

ASTHME'. adj. On appelle

A fíhmé,

en rerllJes de

Fauconnerie un Oifeau pantois qui a le poumon eu–

flé,

&

qui ne peut avoirfon haleine.

ASTINE.

[.

f. Vieux moc. ~erel!e. ·

A gamemnon vit la afline

,

GJui peut monter

a

grande haine.

ASTro.'?:\n. Os ou come oú les Cordonniers & les

Saveciers meccenc de la-graiffe pm1r leurs alénes.

A ST R

A

G AL E.

[.

m, T erme d'Archiceél

:u.re.

Pe–

T . .

• 1)