ARU
ARZ
Et
trop en ire fludieufe.
ARTIMON.
[.
111.
Le mar d'un Navire, qui eíl: placé
· le plus pres de la pouppe. Ce mar n'a qu'une bri–
füre , & ne porte pomt de perroquecs. La voile
d'Arrimon eíl: faite en ciers poine, au lieu que les
autres fone
a
crair quarré. La vergue d'Arrimon eíl:
roujours couchée de biais fur le mar , fans
[e
traver–
fer quarrémene, qui eíl: la lituation des aurres ver–
gues fur les autres mars.
ARTISIEN.
[.
m. Vieux mor. Arcifan.
ARTISON.
[.
m. Perir ver qui s'engendre dans le
bois, fur-rour dans une douve de ronneau par
011
le
vin
[e
perd. Il elt dangereux , quand
il
fe
trouve
fous un cercle.
ARTOTHYRITES.
[.
m. Heretiques du deuxiéme
liecle , forcis de la [eél:e de Monranus. lis
[e
fer–
voienr de pain & de fromage dans l'Eucharillie,
a
cau[e que nos premiers llPeres offorenr des fruics
de la rerre & des brebis, & que Dieu accepra l'of–
frande d'Abe! , qui éroit le fruir de
[es
brebis d'oú
viene le (romage, qu'ils renoient bien plus agreable
que le vin.Ils corrompoienc l'Ecrirure,& admenoienr
-le~ femmes
a
la Pretri[e. Ce non'I d'
Artothyrites
leur fue donné du Grec ,
iier•r,
Pain , & de
r•e;<
,
Fromage.
A'R U
AR U M.
f.
ro. Planee done les feuilles reffemblenc
a
la Serpencine, quoiqu'elles foienr plus longues
&
moins tachées. .)a rige eíl: haute d'une paume ,
rougeaere & faire .en maniere d'un pilon , d'oú
fort une graine jaune comme le fafran. Sa racine
cíl:
blanche
&
femblable
a
celle de la Serpencme,
mais moins force & moins mordante, éranr man–
gée cuice. Cerce racine , ainli que la graine & les
feuilles de la planee , a les memes proprieeés que
la
SerpeJ;1rine. Matthiole die que l'Arum crotf ordi–
nairemenc en Tofcane , en Goritie & par coure
la France aux bords des folfés
&
le long des hayes.
Il ajouce que fa rige jerce
a
fa
cime un couvercle
long de douze doigts ,· poinm par le bout , dans
lequel
[e
nourrir le fruir. Ce couvercle venanc
a,
tomber, on vojt
la
figure d'un pilon , jaune comme
1
1
or, avec les encoignüres
&
la graine de coulenr
de fafran , laquelle environne le bas en maniere
de couronrre. Elle deviene verte en peu de tems ,
&
roulfe lorfqu'elle eíl: müre , ayam pre[que
la
groíleur de quelques perles ,
&
un gofu de vin. Elle
s'amoncelle aurour de la tige, ainli que le fromenc
d'Inde. Sa racine eíl: blanche,bulbeufe,longuecce,&
a beaucoup de capillamens, comme l'Ellebore, d'un
gour piquant. L' Amm , qui croic en Bohéme, eíl:
beaucoup moin<lre ,
&
a
[es
feuilles & fa racme
plus minces que celui d'Italie.
ARY
ARYTA:.NOIDE. adj. Les Medecins appellenc
Car–
tilage Aryt,1,noide
,
Un des cartilages du Larinx
qui forme une efpece d'anche comme c~lle des flu–
tes & des orgues. Elle fert
a
rendre la voix , ou plus
grave, ou plus aigue. Cemot viene de
~pJ,"""·
Sor–
te de Va!e qu'Euíl:atius mee au nombre de cenx
done les Anciens
[e
fervoiene au bain,
&
de
l,J'",
Forme,
a
cau[e que ce cartilage repre[ente la
fi–
gure de fon btc.
ARZ
ARZEL. adj. On appelle
Cheval Ar:tel,
celui qui
. a un<: marque blanche au pié de derriere i:lu coté
ASA ASC
droit. Il y a des gens foperíl:itieux qui ne vou–
droienc pas moncer un Cheval arzel dans un jour
de combar, parce qu'ils fone perfuadés qut: cene
marque préfage quelque malheur.
ASA
ASARINE. ~-
f. Plante que Macthiolc: die venir aux
moncagnes de Bohéme , & erre appellée
A.ferina
,
a
cau[e qu'elle relfemble beaucoup
a
l'Afarum. Elle
fe traí'ne. parterre , & jerre une feuille plus ronde
&
plus apre que celle de!'Afarum , écane un peu
deneelée. Sa rige eíl: velue, & fes fleurs fone jaunes
comme celles de la Camomille , moindres toute-
,fois & odorantes. Ses racines font minces, longues,
&
a
fleur de terre ·, ayam un gouc aigu avec une pe–
rice amermme qui les rend d'un cemperament chaud
& fec. Cecee Plame eíl: quelque peu ab(l:erlive, mais
fon de/Iiccarive, incilive
&
apericive. Pri[e en breu–
vage au poids d'une dragme avec de l'eau miellée,
elle la.che le venere, & fair forcir les flegmes noirs
&
pourris. Elle
eíl:
linguli(1"e
a
ceux qui ne peuverú
uriner que gome
a
goute , & faitmourir les vers qui
s'engendrenc dans le venere.
A S AR U M.
[.
m. Perite planee qui a
[~s
riges fon
counes, anguleufes & cendres. Ses fleurs fone en
forme de clochecces
&
G>dorances , & fortenc pres
de la racine parmi les feuilles quifont verces, ron–
des & poincues par 1~ bom ,
a
peu pres comme
celles du lierre , mais plus perites , pltis rondes , &
faites en forme d'oreille. L' Afarum demeure toÜ–
jours verdoyant , & ne lai!Ie p~s de jetter de nou–
velles feuilles au Princems avec fes perites flenrs.
Il croí'c dan's lés lieux moncagneux
&
couvercs de
bois, aupres des noifecciers. Sa racine , qui eíl: dé-
. liée, teJJdre, a11guleu[e, nouée, recourbée & bla.n- ·
chcicre , eíl: la feule partie de .cene Plante done
on [e [erve en Medecine. Elle a une odeur forre
&
un gofre acre
&
un peu amer. Il fauc choilir
la
plus blanche, la plus faine & la mieux nourrie ,
&
la cueillir dans un beau ceros , vers la pleine Lu–
ne, des qu'elle commence
a
poulfer fes nouvelles
feuilles.
A
pres qu'on !'a bi-en lavée, on la nerroye
doucemene avec un couceau,
&
on en retranche fes
fileame_ns & comes fes aucres fuperfluités ; apres
quoi on la faic [echer en un lieu aeré , loin des
rayons du Soleil , for un ramis renver[é. Elle n'eíl:
Bonne qu., pendane un an ; & pou_ conn01cre
íi
elle eíl: recente , on doit voir
fi
elle a un gqúc pi–
quant ,
&
quelque peu aíl:ringenc. Il faut au/Ii
qu'elle aic une odeur fon pénúrame. Ses qualités
fonc d'accenuer , de refouare, de défopiler ,
&
de
guerir la durecé du foye & de la rare, & les mala–
dies qui en¡roviennenc. Qn la pulveri[e groffiere–
menc quan
il ne fauc qn.: purger , mais elle doir
erre pulveri[ée
fort
fubrjlement , lorfqu'il s'agir
de provoquer les urines. On appelle cornmunémene
cecee plante
Cabaret.
ASC
ASCARIDES.
f.
f. Pecite vermine qui s'attache au
fondement, & done ceux qu'elle arcaque fonc forc
tourmeneés.
ASCENDANT.
[.
m. Terme d'Altrol~gie. On app_el–
le
Afcendant d'une Nativité,
Le Signe du Zod1a–
que qui monte fur l'horifon au point de la nailf.·mce
de quelqu\m. Les Aíl:rol~gt1es difenc at~ffi
-S_iJnes
af–
cendans.
Ce fonc ceux qm monrencfor 1honfon de–
r.uis la panie la plus balfe du Ciel jufqu'a celle ou
ils font dans leur plus hauce élevation.
ASCENDRE. v. n. Vieux mor. Momer, du Larin,
Afcendere.