ASC
ASCENSION.
[. [.
Tenne d'Aíl:ronomie. On com–
pare ordmairement !e mouvernent des aíl:res au Zo–
diaque fons lequel ils [e meuvem., ma1s quand on
veuc le comparer a l'Equareur,
ón
prend !'are de-ce
cercle depuis la feél:"on Vornale
[elon
l'ordre des
íignes , jufqu'au point qui
[e
Jeveou
fo:
couche avec
un all:re,
&
cec are ele J'Equac_eur_s',lp¿elle l'
Aft"en–
jion
óu
laDefcenfior,
del'all:re en general. Mais com–
me le vrai poim par lequel un aíl:re répond a l'E,–
qnaceur , e/l: celui oú le cercle de Déc!inaifon de cct
afüe conpé l'Equaceur, ) Voyez DECLINAISON,)
il arrive que ce poinc la n'eíl: pas celui qui [e leve
ou qui [~couche avec l'aíl:re , hor[mis dahs la fphé–
ré droire ou quand l'a/l:re [e léve ou
[e
couche fon
cercle de Déclinaifon, le confond necelfairemeht
aveé l'horifon,
&
pu confequem l'aíl:.re, & le point
de l'Eqnaceur par
m\
ce cercle palle fohc :a l'horifon
en meme-rems-. Alors l'arc de l'Equareur compris
entre
Aries
& le point de .l'Equarenr qui
[e
leve
ou fe couche avec !'aTl:re, eíl: fon
Afcenjion
ou
Def
cenfon
droite. Mais dans la [phére oblique oú le cer–
cle de Déc!inaifon ne
[e
confond jamais avec l'ho–
rifon , !e poim qu'il marque dans l'Equareurfe leve
plCttot ou plus tard que l'aícre, & l'arc de l'Equa–
reur con~pr;s entre ce poin¡ & celui qui [e leve ou
fe cot1che effeél:ivemenr ayee l'afl:re, s'appelle
D if–
ference Afcenjionnelle
ou
D efce21Jionnelle.
Cette
Af–
cenfion
ou
D efcenfion,
dans laquelle le poinc de l'E–
quareur qui
[e
leve ou
[e
couche avéc l'afhe h'ell:
pas celui que 1.;;arqL\e le cerde de Déclinaifon ,s'ap–
pelle
Oblique ,
parce qu'elle arrive dans la fphére
oblique, & elle ef1: plus ou moins ob!ique, [elon
que
la
fph ére l'e[t plus ou moins.
,
On appelle
mouvement d'un aflre
en
Afcenjion
droite
l'arc de l'Equarem compris entre
eh
Aries
,
,&
le point 011 !'Equate,1r ell: coupé par le cercle de
Déclin aifon de cec all:re.
·
'·
ASCETIQyE.
f.
ln. On doJme ce nom a plu{ieurs li–
vres de dévocion , & il viem du mor Grec
;,d~ú,,
qui
fignifie
E.-.:ercer ,
parce que p:ir le moyen de ces for–
ces de Trairés \'ame s'exerce dans la méditation des
grandenrs de Dieu.
ASCIEN
S.[.
11_1.
Oh ap'pelle aihfi ceux qui n'oncpoint
d'ombre a Midi, parce que le Soleil eíl: a !em Ze–
hith. Ce mor viene de la parricule privative ",
&
de
d><<i<
,
Ombre , comn\.e qui diroit;
Sans ombre.
Ce fonr les ~euples qui habir~ht la Zone Torride.
Cela leur arnve aeux fo1s l'annee.
•
ASC1.EPIAS.
[.
m. Planee qui cro1r dans les mo1;ta–
gnes , & qui produir de longues branches & plu–
íieurs t'acines menues & odoranres. Elle a [es feuil–
les longues & femblab!es a celles du lierre. Sa fl eur
eíl: pua'i'.ice, &
fa
graine refkmble
a
celle de
Secu-
;
ridaca.
C'eíl: le [encirnent de Diofcoricle ; ce qui
oblige Mmhiole
l
<!lire
que ceux qui p·~enn em
l'Hedera t errcfl;-is,
&íe
Vinceto:r:icum,
pour l'A[cle–
pias ,
fo
rrompent , pui[que
l'H edera terreflri s
[e
trouve prefqne dans tous les grands chemins ,
[e
cta1-
nant roüjours parterre, & ayant fes fenil!es rondes ,
a.pres
&
un peu demelées a l'encour; c;e qui ne con–
viene ¡>oinc a l'A[clepias , & que le
V incuoxicttm
n'a
ni les fenilles ni les racines odorantes, & que
fa
grai–
ne 1fa poinc de méchante odeur. L'A[élepias eíl: bon
conrre les p9ifo11s , & pour les rom?ures, quand on
e(!: combé d'en hauc,en prenanc la pondré de fes faci–
nes avec du vin.
ASCODROGILE S.
[.
m. I-Jereciques dn huitié–
me fiecle. Ils [e prétendoiem remplis dn Parac!et de
Mo·ntanus , & imroduifanr lés Bacchanal es dans les
Egli[es , il~
y
avoient une peali de bou c remplie
de vih, amonr de laquelle i_!s faifoi em
b
procellion
en difam qu'i!s élevoient le. vaiffraux fans cor-
•
A NS
ruption , done le Fils de Dieu a parlé dans l'Evan–
git·e. C'eíl: la meme chofe que ceux qu'on appelle
.Afcites ,
qui
fe
vanroiem d'etre !es nouvelles bou–
teilles de l'Evarigi!e , qui .écoienr remplies de vin
nouveau. IJs ten01ent qu'il écoir necelfaire qu:e ces
bouceilles foflenc portées par tous les vrais Chré–
ciens ; en quoi ils faifoiem confi!ter 1~ principal de
1-eur Rehgion, Le.n0m des uns & des autres v1ent
du Grec
~~"¿',
qui fignifie une Bomeille de cuir a
pórter du vin dedans.
A.'l CYRUM.
[.
m. Hpece de Millepercuis , quin en
differe que par la grandeur , parne· qu'il produic
plus de rejecrons. Ces rejettons fonc de couleur
rouge , & plus grands
&
plus branchus que ceux '
d'Hypericum. Il a [es fouilles men~1es
&
fes fleurs
jaunes. Sa graine ell: [emblable a celle de M¡lleper~
mis ,
8§
a un goüt de refine. Si on la froifle entre
!_es mains, elle jerte un jus aulli rouge que du fang.
Pri[e ¡:n breuvage en un [excier d'eau melée , elle
eíl: bonne ponr les Sciatique~,
a
caufe qu'elle éva–
cue abondammenc les foperflu irés bilieL1fes ; mais
i] faut tolljOL¡rs concinuer d'en boire , jufqu'a
CC
qu 'on foir rout-a-faic gueri.
ASN
ASNE,
[.
ni. Animal lent , par~ fleux, mélancolique
& patiem , qui vit enviran crenc<; ans. La femelle
porte douze mois. La graiíle & la mot'.llé qu'on cire
de cet animal , [0nc d'ufage dans la Medecine. Elles
font chaudes
&
humides ,
&
l'on s'en [ere pour ef–
facer les cicatrices. II
y
-a
un
Afee fauvage
qui
fe .
trcnvt: dahs les defem de l' Afrique. Il eft gris ou
marqueté de noir & de h'lanc, & [e nourrit d'her–
bes
&
de cl10ux.
11
courr d'une v1teffe extraordinai- ,
re. On tiem que
[a
11:1ocile eíl: un remede admirab'.e
pour la gonce. ·
Afoe,
ell: aulli une e[pece d'Eíl:au, done p!nfieurs
artifans [e fervent pour cenir leurs bois ou leurs
piérrés, quand i\s les fehdenc. Cecee machine, qui
'éíl: comme uhe perite 'boutique pqur n-availler , ell: .
partirnliereí~1e11, én u!a ge parmi les Ouvriers de
Marquererie, Elle confifte en nn e maniete de [ellé
tl
rrois piés ' dóht la tab!e de deflus eíl: bordée
tout autour. De\.ix morceaux de bois qui font de–
bonr , forment ]'e/l:au au milieu de cene table. L'n–
ne des 1nadioires de l'elh11 ell: attach~e affés force–
mene for la [elle , pot~r erre_ immobile·, & l'a1~rre
fe meuc éomme on veuc par le mayen d'unecor–
de qui paffe au travers d'une charniere, m1 elle eíl:
[eulemem arrerée. Un des bouts de la corde efl:
atra_ché a un morceau de bois , qui s'appuye & fair
reílo~t eonrre cette macho1re , qnand
011
mee le
pié for uhe marche.qui éll: fons la [elle) ou l'autre
bom de la corde e/l: attaché. Cer écau ferc a renir
les feuilles de bois, lor[qu'on les lie & concourné
avec les perites fries de marqueterie. Les Tonne–
lictrs s'en [ervenc pour cenir les pieces du fonºd,quand
ils les dreflent for leur coúr en bi[eau pour les fai- ,
re entrer dans le Jable.
·
A
foe
,
[e dit ehcore d'nne efpece de coffre que les
Reliern116
appelleht
Porte-preffe,
& dans Jeque! tom•
be tone ce qu'ils rogfient des Livres.
A S NE' E.
[.
f. Terme done on fe [ere eñ quelq_ues
Provinces ; pour fignifier un arpent de·cerre, c'eft–
a-dire , la valeur de cene mefores quarrées -de cel–
les·qui font en ufage dans le Pays.
ASP
ASPALATH.
[.
m. Bois d/un petir arbre epmenx,
pefant, maffif, o!eagineux, acre .& amer.
ll
e/l:
odorant;