A
TI
ATO
a
plulíeurs vaifieaux voiíins'
Oll
ron (air differenrés
opernrions en meme-rems. Ce fourneau ne peuc
donner afit s de chal'eur pour celles qui deman–
denr un feu violenr : mais il ~fl: forr cominode ponr
les operat'ions,qui ne pcmvenr ~ere faires que par un
feu moderé. Le mor
:Atha;:,or
efl: venu des Ara–
bes , qui entendenr 'par
Tanarron
,
Un f6ur oti
fourneau. Celui-ci n'oblige pas
a
autam de foins
que font les aurres fourneaux , a caufe que quand
on a rempli la tour de charbon, il eíl: afies long–
tems a [e coi1fumer. C'efl: pourquoi on l'appelle
,
Piger Henricus.
Borel vem qu'il vienne de
.Atta,
qui
íígnifie Fournaife. .
·
A
T
l
Al'INCTER. v. a. Vieux mor. Ajufl:er, orher,
Befoin Jera que je !'atinóle,
Comme
Ji
ce fut pour un Comte.
A TL
ATLANTE. Nom que les Grecs donnoient aux
fi–
gures aufquelles tls faifoienc porrer des fardeaux
dans
l'
Archireél:ure. Ce mot vienr d'
.Atlas
,
que
les
Pocres ont feinr fourenir le Ciel de fes épaules.
ATLAS.
f.
m. ~elques-uns fonc de ce
110111
un ter–
me de Medecine,
&
appellenc ainíila premiere ver–
tebre du col qui fuppórce la rece.
.Atlas
efl: auffi un- livre de Géographie univerfel–
le en pluíieurs volumes , oú fom concenues comes
les carees du monde.
·
4TLE.
L
m. Arbre qui relfemble au ran1arin
&
ala
bruyere, & qui cro1r en -divers lieux de l'Europe. ·
C'efl: une planee auíli haute que les Oliviers , &
qui dans le Sahid viene de la haureur d'un chene.
Elle a fes feuilles beaucoup plus longues & plus
érroires que celles de_ la brnyere , & porre forc
peu de frutes. Ces foms fonr de la grofieur d une
noix verte , durs fans cernean , &
a
peu pres fem–
blables ame gales de chene. On fair du charbon du
bois de cer arbre,
&
on s·en ferr dans rome l'Egyp–
te
&
dans l'Arabie. L'Atle
eíl:
d'un grand ufage
dans la Medecine pour pluíieurs remedes. Ses feuil–
les fonr épanouir la rare,
&
le
fue
eíl: bon pour les
maux venenens.
ATMOSPHERE.
[.
f. Termede Phyúqu,e. ta fphé–
rn des vapeurs, de
"'I<~' ,
Vapeur , fair de
:J,.,
,
Je
fouffie, &
~1/J«•e«,
Globe. C'efl: ]'amas de comes les
vapeurs
&
exhalaifons du globe terreíl:re, qui ne
s'élevenr que jufqu'a une cerraine haureur,
&
qui
l'enveloppem de rous corés. Tour cela forme au–
tour de la rerre une fphére qui lui eft exaél:emenr
concenrrique,
&
done la fuperficie exrerieure doit
dans fon érar narurel erre parfaicement de niveau.
Il
s'y doir faire des refraél:ions , des rayons qui la
pénétrent. Voyez REFRACTION. Les rayohs du
Soleil rombanr fur cerre fuperficie convexe fe_réflé–
chiífent fur les parries folides , d'autanr plus facile–
menr, qu'ils rombent plus obliqllement, & comm~
en hiver leur incidence eíl: beaucoup plus obhque
qu'en écé, il s'en réfléchic beaucoup davantage',
&
par confequenr il en viene moins a nous., ce qui efl:
. la principale caufe de la difference de l'hiver & de
l'éré, car ce ne peur erre le differenr éloignemenc
du Soleil, puifqu'il eíl: en hiver plus proche de la
terre , éfant dans fon perigée, & comme la rerre
. n'efl: qu'un poinc a fon égard , la difl:ance qu'il y a
de plu_s de norre Zenith
~
lui, ne-peuc ecre co,nptée
pour.nen.
ATO
ATOLE.
f.
m. Mays m_oulu, perri, & dérrenipé dans ·
.de
l'eaa , & bouilli
a
la fa~on d'une bouillie forc
ATR
ATT
cla!_re, ·ou plfüor de l'.'a,mydo~-_!l ·efl: forr en ufage
ches les lndiens , qm I·e donnem fans cramre ranr.
aux malades qu'.aux fains , &
a
couces Cortes de per–
fonnes , de qu€:lque complexio;l qu'elles foien~. Il
. provoque l'urine en nerroyam les conduirs.
ATOME. f. m. Tenne de Phylíque. Nóm qui a écé
donné par Epicure & fes Seél:areurs, aux premiéres
&
plus perites parriés de
la,
mariere, qu'ils foppo–
fenc
indi.vijibles,
& efiemiellement
dures
,
·&
done
ils prérendenr qu_e le different a/I~mblag·e combiné
avec le plus ou le moins dé
vuide
form~ tous les
differens corps de l'univers. Aromé a éré faitde l'«
privacif
&
de r͡<>rn,couper. Les autres Philofop'hes,
encre lefquels fonc les _Carcéíiens ; prérendem que
les aromes fonc une ch1mére,
&
que la matiere eíl:
·divifible a l'i11fini, ce qui parn1c
eroc
prouvé par l:i
Géomerrie.
A
tome
efl: auili le nom qu'ón a donné a ün ani–
i:nal qui eft
fi
perir, que le plus exeellent microfco–
pe ne le faic pas paro1tre plus gros qu'un grain dé
fable _exc~emément délié. On_peu_r juger par
Ii
de
fa
pence/Ie, pu1fqu'avéc uo.
m1cr0fco.peun g'rain de
fa
ble nous paroit de la groífeuul'une m,ix orC!Üt1aire.
On a dé-couverr plufieurs piés dáns ce pecit animal,
qm
a le dos blanc & plein d'écailles.
NTOURNER. v. a. Vieux mot. Orher. Raaueauap–
pelle
.Atottrnés
des Solliciceurs de preces.
0
ATR
A
T RE. f. m. Le devanr dé la cheminé_e ou le coh-
tre-cceur.
.
ATROBAMENT.
[.
m. Vieux mor. Iíwenr¡on.
A
TROPHIE. f. f. Sorce de maladie, qui Eair que le
corps , ou !'une de
{es
parries , ne:, prend poinc de
nourrirure, Ce mor efl: Grec ,
"'e''P'"',
&
fair de la
parricule privarive_", & de
reiq,.,,,
Nourrir.
ATT
A
t
TACHE. f. f. Tenne dé Charpehrerié. Grolfé
piece de bois qui eíl: plamée au milieu d'un moulin
~
venr ponr le foucenir , & aucour de laquelle le
moulin rourne.
On appelle auíli
.Attaches,
De
pétits morceaux
'de plomb avec lefquels l'on arrache les verges de
fer aux panneaux des vieres.
ATTAQgE.
[.
f. Terme de úege. Trava:il que fonc
les Aíliegeans par des tranchées, des fappes,des cra–
leries & des bréches, afin d'emporrer une Place par
quelques-uns de_fes corés.
On appelle
Fauffe atraque
,
Celle doht on ne
poulfe pas le cravail avec vigueur, mais feulemem
pour obliger les ehnemis_
a
faire diverlíoh
&
a
par–
rager leurs forces.; ee qm favonfeJes 'ventables a:t–
taques.
Üh
dit
Emporter une Place par
de
droités attaquer,
pour d1re, l'Empc;,rrer dans les formes & par des cra–
vaux reglés, qms l'infulcer bru(quemenr.
ATTEINTE. f.
f.
On clir eh parlanr de quelque cciur"'
fe de bague , qu'Vn
de ceux qui ont couru a une at–
teinte
1
pour dire , qu'il a feulemenr ronché la bague
avec
fa
lance,
&
qu'il n'a poinr mis dedans,
.
Atfeinte
eíl: áuÍII une bleífure qu'un cheva! ,
qui
eh ~u1r un auue de rrop pres , lui fair aux piés de
dernere. On duqu'Vn
cheval s'efl donnéune attein.
te,
guand il s'eíl: donné lui-meme un coup par un
des piés-de devanr ou de derriere qui donhe fur Je
pié de coté, ou bien par uh des piés
de
derriere qui
. enrame la couronne du pié de devane.
.
ATTELAGE.
[.
m. Chevaux ou áúrres animaux def–
tihés a rirer.
Vot!a
Hn
bel at telage de jix chev a11x.
On dit encere eh un aucre fens:
Ce_chev al eff bon.
I
j ij
"