AUG
AVI
A VI
AUL
pelloit
L ítuus
,.
&
cela fait, il
fe
couvroit la rete,'&
{luffi
Avillonner,
quand l'oifeau donne des ferres de
prenoir garde
a
rour ce qri'il voyoir dans les efpaces
derriere.
'
qu'il s'éroir marqués.
ur cela il décidoit les que[-
.AVIS, f. m. Ordre Milicai_re de Pormg?.I, établi par
tions qui lui avoienr éeé propofées. Il y enr pre-
Alfonfe
I.
qm rec0nno1íianr qu'il n'avoic conquis la
núerement rrois Augures , puis on en
fü
·quarre,
Ville d'Evo~a fur les Maures en 11
4
7. que par un
tous Parriciens ,
&
en 454. de la fondacion de Ro-
fecours paracul1er de
J.a.
V1erge , la donn,a en gar-
me , on en créa cinq Plebdens ; ce q~i fai(oir le
de
a
des Chevaliers qui
[e
fignalerem fous le nom
nombre de neuf.
de
Confreres de fainte M arie d'E vora.
Ils eurenc
AUGUSTIN.
[.
m. Religieux quifuitla Regle de
S.
queique rems apres Ferdinand Momereiro pour
Auguíl:in. Ce faim Doél:eur, qui naquir a Taga!l:e,
Grand-Ma1,re,
&
recurenr les reales de C1reaux.
Ville de N umidie en Afrique en , 54.
&
qui mou-
Jean Civira, ABbé de ~er Ordre,
!et~
dreíia en
Il
6
2 •
mr en 430. vivoir en commun avec les C.lercs ,
fe-
des Con!l:imtions parriculieres , & en..,¡
2o"
4 . le Pape
Ion les regles que les Aporres avoienr érablies. C'eft
Innocenr IV. approuva cer Ordre, qui fue appellé
ce qui a éré la fource féconde de rant de Chanoines
e.A
vis,
du nom d'un Chareau que Sanche
I.
leur
Reguliers qu'on a roujours vus dans l'Eglife. .Ils
donna avec d'amres Places, en reconnoiíiance des
font verus de blanc avec un rocher de r01le,
&
fervices imporrans que -ces Chevaliers luirendoient
n'onf que la chape noire. 11 y a auffi des Religieux
en tomes forres d'ocrnfions. Ils avoiem l'habie blanc
que l'on appelle
Auguflins,
ou
Hermitesde S. Au-
de C!reaux,
&
porroiem d'or
a
la Croix flenrdeli[ée
guftin.
Ils fonr verus de noir, & fonr un des quarre
de finople, accompagnée en poime dé deux oifeaux
Ordres des Mendians. Ils om commencé fous ·le
affromes de fable; ce qui éeoir une allulion an mor
Pontificar d' Alexandre IV. qui par [es Coníl:irnrions
1:arin
A vis,
qui veurdire, Oi[eau. Rodrigués Gar-
de l'an
1256.
aíiembla diverfes Congregarions
c1as de A<ja, Grand-Ma1tre de l'Ordre de Calarra-
d'Hermites qui vivoienr a la campaane,
&
leur don-
va en Efpagne, du confenremenr de fes Chevaliers ,
na les Regles de S. Auguíl:in, & Lanfranc Seprala
donna a cetlx de l'Ordre d'Avis plulieLirs Places
de Milan pour leur premier General. Cer Ordre
qu'ils avoienr en Pormgal, & cela ob ligea les der-
s'eíl: divi[é en pluíieurs branches, les Hermires de
mers qm voulurem répondre a une
{i
grande honne-
S.
Paul , les Jeronimirains, les Religieux de S.
reré,de s'unir a eux plus parriculierel'nenr, en fe
fou-
Ambroi[e, les Religienx de fainre Brigirre ,
&
les
merranr a l'Ordre de Calarrava.Mais enfin ils refo[e~
Freres de la Chariré, fuivanr rous cerre meme Re-
rene abfolumenr de !e reconno1rre fous leur Grand-
gle. 11 a fair auffi la Reforme des Augn!l:ins Dé_-
Ma1tre Jean de Portugal, fils narurel de Pierre die
chauffés, done le Pere Thomas de Jefus, de la Mat-
le Juíl:icier, qui apres la more de fon frere Ferdi-
fon d'Andrada, jerra les premiers fondemens en
nan_d, arrivée en r
,s,.
furmis fur ie Tr&ne, aupré-
Porrugal en r 574· Elle for approuvée quarorze ans
¡udICe de Bearnx, fille umqne de e.e Ro1, manee a
apres par un Chapirre renu
a
Tolede, m't prélida le
Jean
l.
Roi de Ca!l:ille , & merita le beau nom de
General de l'Ordre. Louis de Lr::on l'é rablir en
E[-
pere de la Patrie. Le Pape U rbain VI'. le d1fpenfa
pagne,
&
le Pere André Diés en Iralie. Le Pere
de fon vreu de Religion en r 387. & il eur emre au-
Fran<;ois Amer l'apporra en France. Les Augulhns
eres enfans de Philippe , filie de Jean forn ommé le
Déchauífés, appellés a París communémenr
Petits
Grand, Duc de Lancla!l:re, Ferdinand ,,qui fur fair
Peres,
onr une grofle robe naire , ceinre d'une cein-
Grand Ma1rre de l'Ordre d'Avis,
&
qui mournr en
cure de cuir, & un mantean courr de meme éroffe
&rage parmi les Sarnfins en
144,.
par deílus, avec un capuce. On compee jufqu'a foi- - AVISER. v_.
a. Tenne que les Chaffenrs onr adopté
xanre Ordres Religieux ou Congregarions qui fui-
pour ligmfier,
.Appercevoir.
Ils difenr.
J'avife
fe
venr la Reale de S. Augu!l:in. Il y a aúffi des Reli-
gibier. J'avife un liévre au gtte.
gienfes Augu!l:ines..
'
.
AVI'( E R. v.
ª:
.Donner de la vivaciré, rendre la
On appelle
Saint
,1
uguflin'.en
termes d'Impnme-
manere plus fraiche
&
plus nerre, & en ce fens on
rie, Le caraél:ere qm e!l: moms gros que celm que
fe [err de ce mor en d1fferenres renconrres, quand
l'on nomme Gros Romain, & qui l'e!l: plus que ce-
on parle de joindre ld méraux
&
de les fouder
lui qu'on appelle Cicero.
enfemble.
AUGUST!NlENS.
[.
m. Here_ríques du ,dernier ~e-
On _die,
Avive, une figure _de bronzc,
quand on
ele, d1fc1ples d'un Sacramenra1re nomme Augu!l:m,
a deíiem de la dorer, pour d1_re, La nerroyer , la
qui enfeipnoienr en Bohéme, que perfonne n'al101t
grarrer legeremenr avec un bunn '. ou la froeeer avec
en Parad1s ou en Enfer avanr le dermer Jugemem ,
de la p1erre de ponce, afin qu elle fo1t plus pro-
& que la narure humaine de JE s u s-C
H
R
1
s
T
pre
a
recevoir la feuille d'or, que l'on appliqne
n'éroit pas encare momée au Ciel.
deffus, apres avoir chauffé la figure, ce qu'on réúe-
re·jufqu'a quarre fois.
1
A VI
AVIAUX.
[.
m. Vieux moc. Borel croir qu'il a figni–
fié les Ornieres des chemin~,& en donne pour exem–
ple ce vers du Roman de la Ro[e.
Et faillir hors de vos aviaux.
Il apporre un aurre exemple , dans lequel il cí-oir
que l'Aureur par
Faire les aviaux,
a enrendu, Se
réjouir, faire la vie. ·
.
Et en autres dons enfement,
Dont tu p~ux faire tes aviau:>:
,
Et te déduiYe
ji
tu
VÍfl,UX.
AVILER. v. n. Vieux mor. Devenir
.l
un pnx plus
bas.
Il
me
femble que tout avile.
AVILLONS.
[.
m. Tenne de Fauconnerie , dom
on [e ferr en parlam des [erres du pouce de l'o~–
feau de proye , ou du derriere des mams. On d1t
TomeI.
On dir at1/Ti
Avi-u,er des poutres
ou
des- fa/1ves
,
pour dire, Les rendre
a
vive arete.
AVIVES.
[.
f.
p. Glands qui s'enflenr quel quefois
.l
c&ré du gofier du Cheval , & qui l'empecham de
refpirer, le merrem en danger de mourir li on n'y
remedie prompcemenr. Comme un Cheval qui boir
éranr échauffé gagne les avives ; on fair dériver ce
mot
Ab aruis vivis,
c'e!l:-a-dire, Des eaux viyes.
AUL
AULIQPE.
[.
f. Aél:e que foürienr un jeune Theo–
logien , quand quelqu'un doir prendre le bonnec
de Doél:eur , & qui n'ayam poinc de matiere dé–
rerminée , eíl: compofé dn Traité que le Soucenanc
poíiede le rnieux. On l'appelle
Aulú:¡ue,
du mor
Lacin
aula,
qui venr dire, Salle
a
cau[e qu'il fe
foütiem dans la grande falle del'Archev eché de Pa-
K