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ARM

terge ,

&

appli quée 1:xrerieuremenc attire &fait

mourir les vers. L'une

&

l'autre eíl: bonne a eva–

cuer les lochies

&

les arriere-faix des fertunes nou–

véllemenc accouchées ,

&

-a provoquer les mois

fupprimés. Ce _moc vi_enc de

fe,,-.,,

Tres-bon,

&

de

, fr.:'",

L.'arnere-fa1x.

ARM

A R1vf

A

N

D.

f.

m. Terme de Manége. Üpec·e de

.bouillie prép:uée pourun Chevalmalade ,

&

com–

pofée de diverfes drogues , pour lui redonner de

l'appetic

&

des forc:es. On mer _cerre bo_mlhe fur le

hom d'un nerf de bceuf qu'on fourre enfmte dans

le gofier du cheva!.

.

ARMADI.LLE.

f.

f. On appelle amfi cenam no,nóre

de Vailleaui, qui fonc cornrne une peme Flor.e ,

&

que Sa Majefté Carholique encretient arnrés dans la

Nouve!le Efpagne p9ur garder la Córe.

.

ARMATEUR.

f.

m. Nom que

l'on

donne au Com–

mandanc d'ún Vaifleau armé en guerre pour courir

fur ceux du parti comraire.

.ARMATURE:

f.

f.

On fe

ferc

de ce rnot s!ans l'Ar–

chiceéhire, pou~.fignifier les barres, clefs, boulons ,

étriers·,

&

autres liens de fer, done on

fe

ferr pour

forrifier une poutre éc)arée,

&

pour recenir tin grand

allemblagé c\·e Charpence.

.

ARME';

E'E ,

pan. Terrne de Blafon. Il [e d1t des

0 11-

gles des lions, des grifons, des aigles

&

,meres, com–

me auffi des f-léches qui onr leurs p~inres d'amre c?u–

leur que le

foil:.

Il fe dn encore

e\

un Soldar

&

d nn

Cavalier.

D 'or au !ion de jable, armé

&

lampajfé

de

.gueules.

.

Poijfon armé.

Il y a le long de roures les Cotes

·des Indes Occidentales diverfes forres de poilloi;is ,

qui n'ont poinc d'amre nom que celui de

Poijfom

armés,

a cau(e qú'ils fonc tout couverrs de pemes

poinces groffes

&

longues -comme des fers d'aiguil–

Ie:cces ,

&

poinmes comme des aiguilles. Ils les dref–

fenc , bai!1ent & porcenc de biais comme bon leur

f:mble fo lon leurs befoins. Ce poiffon.d~ns l'?r–

dmá1re eíl: prefque tout rond , de la gro lle~r

~

un

balan , n'ayanc qu'un mo1gnon de qt1eue qw le

rende diff<e:renr d'une boule. Il n'a point de cece ,

mais il a les yeux attachés au vemre , & deux pe–

tites pierl'es blanches fon dures

&

l;.rges d'un

pouce au lieu de dencs. Ce fom comme deux pe–

rites meules , avec !.c(quelles il moud, caffe

&

é–

.cra(e les cancre's de mer,

&

les petirs coquillages

dom il faic

fa

nourrimre. ~oique ce poil1on foit

quelquefois de la grofíeur d\m boil1eau , il n'y a

pas plus a manger dans tour fon corps qu'a un

pecic maquereau. On luí rrouve dans le ven,cre

une bour[e remplie de;: venc , d1: laquelle on fait

une colle la plus force

&

la plus tenace qui

fe

pui(–

[e

faire. II

y

a encore d'aurtes poil1ons de me–

me nacure qcii ne different guere _de celui-ci ,

· qu'en la ficuation ou en la longueur de leurs ,poin- .

tes. Q1elques-uns les ont en forme de grandes é–

roiles, d'amres plus memres ,

&

d'amres plus cour–

res. La peche de ce poiffon eíl: forc agreable. On

a rrache a lln ·petit hame~on d'acier , comme d'un ·

rnorceau de cancre de mer au bout de la ligne

qu'on \ui jerce. II s'en approche anili-tot , mais il

entre en défiance en voyanc la ligne,

&

_fait mil le

c.!racoles amour de. l'hame~on qu'il goure quel–

quefois fans le ferrer, puis le lache tour a coup, en

fe frotranc conrre,

&

le frappant de

fa

,queue. En–

fin s'il voic qtfa la lignci ne branle poinc , il fe jet–

re bru[quemem deífus, avalanc l'appat avec l'ha–

mecon,

&

rachanc de fuir enfuice ; mais le Pécheur

qui' rá-e la ligne lui faifanr fencir _qu'il ne f5=auroit

s'échapper , il drelie

&

heril1e routes les poinces

Tome.E.

ARM

·dom il

e'fl:

armé ,

&

s'enfle de venc.

11

s'élance en

avant , a droit

&

a gauché , comme pour fé ven–

ger de fes ennemís avec fes armes , qu'ir baille

tom-a-fai't enfoite , devenant flafqu e .:omine un

ga'i1c:l mquiilé. Lorfqú'on l'a ~ré a cerre ?_il le~-~e–

ril1e tóur de nouveáu , eh .force que ne pouva'nr

le prendre par aucune partie de fon corps , on ·eíl:

obligé de le poner a\rec le bóüt de la ligne a ·quel–

ques pas du rivag'e , ·oú il expire peu de cems

apres. .

ARMEMENT .

f.

m.

Il

fignifie en termes de Marine

:m

cerrain nombre de Vailleaux qu'on ·veuc anner.

On prépare ungranq amiement.

I!

fe die auJii de l'é–

·quip'emenr des Vaifleaux de guerre & de la diíl:ribu–

'rion o'u embárque~11ent des Troupes qúi· doi.v'ent

'momer cha·que Vaiíleau.

q-n

donne auffi quelqlfe–

fois le nom d'

Arniemen't

a,l'équipág'e,

Tout l' Arme–

i-ient murmura de ceprojet.

O'n

appelle

Etat d'Armeinent,

la Liíl:é q11e la

C01_1r envoie, dans laquelle fonr marqués rous les

Vail1eaux , Officiers Majors

&

O'fficiers_Mariniers

é¡u'on déíl:ine potfrarmer. ü 'n direhco:re

Etat

d_'

A r–

inement,

pónr fignifier le nombre, la qualiré & les '

prol?orrio'ns des agrés , ªPP"-ranx & munitions'qui

doivenc erre employés aux Vaiíleaux que l'on

a

def-

'feii1

d'armer.

l

ARMENIENNE,

f.

f. Sorce depierre précieu(e,

qui

, áppróche du lapis , máis qui eíl: plus t'fodre

&

qui

n'a a·ucune veine d'6r. On l'e'mplole daos les ou-

vrnges , &

011

s'en ferc dans la Medecine. On lui

donne auffi le nom de

Vertd'az.,ur,

a caufeque·ce t-

te pierre a du verr melé av ec du bleu. .

.

ARMER. v. a. On dít

!;:11

terme de mer

Arma un Vai_f.

-f!au,

pour dire, L'équiper d·e _vivres , 1:1unirions,

foldars , matelots,

&

am¡-es cho'Jes'nec'efla1t'es, póur

faire voyage & pour combanre.

_

,

On di_c

Armer les avirons,

pour dire ,Meter~ !es

avirons fur le bord de

la

chaloupe ronr prét's

a

Tervic.

On

dir,

A /mer un cdnon,

póur dire

O

Mercre le

bouler dans un eanon.

Oñ die d'un cheval qu'Il

s'i:irme ,

p-our dir,e, qu'Il

. baiffe la tete,& combe fon encolure jufqn'a app\1yer

les branches d"e la bride comre fon potrail, pour fe

?,éfendre d'ob_éfr a l'embouchu

~e.On

die au/Ii qu'Vn

Cheval arme fas lévres,

pour dire, qu'en couvram

fes barres avec fes lévres, il rend l'appLtÍ du mords

fourd

&

trop ferme. ~ and on dir d'un Chfval ,

que

L a lévre arme la barre,

cela veut dire , ·que La -

lévre couvre la barre.

On die en matiere de batimens ,

4 rmerune po'u–

tre de bandes de fer,

pour dire , Garnir

&

fórrifi_er

une pourre avec du fer. On die aulli

qu'Vne c7oifim

efl armée de lattes,

pour dire, qu'Elle -eíl: couverre

de !artes, ou contré-lattée.

On die encore

Ármer eme pierre d'aim;mt,

póur

dire , l'Enchaffer dans d't1 fer, ou la mettte danf de

la limaille,

&

la fo(p endre felon fes poles afin qu'el-

le conferve

fo

vertu.

·

ARMES. f.

f.,

P· TOLir ce qui [err a 'fe défendre de

fon eímemi ou a le combartre. Voici chns quels

termes e·n parle Nicod.

Armes, tant8t f,gni(ie les

bJtom de guerre offenfifs qtte nous appellons

Arn1es

· offenfive,s,

comme épées ,.dag-ues ,poignards , maffes,

haches , becs de faucon, lances, halebardes

,

Ja_v eli–

nes, ·arbalétcs, hacc¡uebutes

&

fembla_bles bJtons-de

guerre. Et v ient ce mJt de

Armus,

f,a (in, c¡u-i

fi–

gnifie ce que_ contiennent les épau!es

&

les bras, étant

appellés

Arma

les bátons que l'homme

de

gHerre

portoit pendant

ab armis ,

c'eft- ) -clire, des épaules

par un battdrier porté en écharpe ou autremeni.Nott-s

uflms de ce wot , Si ont fait les L -atins ar,Jli, un peu

H