ARB
ARC
de cems les os caífés ; & cela viene de leur qualicé
glucineti.fe, froide & aíl:ringence.
L'Arbre trifle de jour,
ainfi nommé d-ans les
Indes , parce qu'il ne fleuric que de nuic, eíl: de
la grandeur d'un prunier,
&
a des_~ranches d'tme
aune de long. 11 er. jecce une mfimce qu1Jonc forc
menues , & diíbnguées en pluúeurs nreuds. Chaque
nreud pouíle deux feuilles femblables a celles de
nos pruniers , excepcé qu'elles font auffi douces que
celles de la fau"e ,
&
couvenes d'un fon beau
b!anc. Chaque fguille a fon boucon qui s'ouvre pour
pouífer quacce perites reces qui 01:c ,chacune quacre
femlles rondes , & de chaque rece forcenc cmq
f!eurs qt.i fonc comme un bouquet , en force que la
cinquiéme fe crouve placéeau milieu des quacre au–
tres. Ces fleurs fonc blanches comme la neige , un
pen plus gr¿aes que la fleur d'orange) &
1
naiífenc
des que le Soleil eíl: couché, avec tanc de prompti–
rude , que leur prodnél:ion
fe
fai:t a víle d'reil. Cet–
te fécondicé "1.nre jufqu'a ce que le recour du Soleil
faffe tomber les f!eurs & les feuilles, done l'arbre
cíl: alors
fi
bien dépouillé, qu'on n'y voit plus d'ap–
parence de verdure. O!!and on l'a coupé
a
la raci–
ne, il ne luí faut qu'un mois pour repoiúfer. Com–
me fes f!eurs jeccenc une odeur cres-agreable , les
Indiens onc foin de les ramalfer, & c'eíl: pour cela
qu'il.t plantenc ordinairemenc cecee force d'arbre
proche les maifons. 11 s'en rrouve dans l'Hle de Su–
marra , & il
efl:
appellé
.A
rbol trifle de dia
par les
Porcugais.
On appelle
Arbres de L iz.ierc,
en termes d'eaux
&
forecs , ceux qu'on lai!Ie dans les vences encre
deux piés cornie_rs ) pour fervir de bornes a la cou-
pe qm eíl: penmfe.
·
.A
rbrefu.fié,
eíl: en termes d·e Blafon, l'arbre done
le
tronc eíl: d'un autre émail que les branches; &
Arbre englanté,
celui done le fruir eíl: auffi d'un au–
tre émail.
En termes ae Charpemerie & d'Archiceél:ure, on
~ppelle
e,Arbre,
une grolfe piece de bois ou de fer
qui toume íur un pivot, comme dans les machines
des monnoyes, ou celle qui demeuram ferme en
fourienr d'aucres, comme dans les Grues , ou le
rancher t-0urne fur un poin~on qui eíl: au bouc de
l'arbre.
On appelle
A rbre de me,de,
Le fer qui paífe au
travers de qnelque meu'.e
OLL
de quelque máchine,
&
qui ferc a la fai1:e tourner.
ARC
ARC. f. m. Ce mot fe dit de touces les chofes qui
fe
font en ligne combe. Ainú on appelle
A
res
ou
Ar–
ceaux
,
Les vouces des portes
&
des fenecres qui
font
cimrées , & non pas quarrées.
On d1t auffi
L'are
ou
l'
Arceau
d'une voute
,
pour
marque~ fa courbure , & le cimre qu'elle faic.
On appelle
Are de earroJ[e,
La piece de fer cour–
bée en are , par laquelle la fl eche eíl: joitire au train
de devane ; ce qui eíl: caufe qu'un carroíle peut
rourner facilemenc en un fo~t peric efpace.
A re
Tenne de Geometrie. Parcie de la circon–
ference ou peripherie cl'un cercle qui
efe
divi[é en
360.
degrés. Sil'Are en contiene
180.
c'eít un de–
mi cei;cle ; & la ligne, qui j0int les extremicés ele
!'Are , eíl: un diameme, parce qu'il paíle par
h:
centre. Si !'_are contiene
90. ·
degrés , on l'apf?elle
~art de Cercle,
parce que les deux lignes nranc
.du ce_1~cre a ce_s deux excremités , comprennem la .
l¡ua_cnem:e parue du cerde ,
&
forment un angle
dro1t au cenm:. Si!'Are ne contiem que foixame de–
~rf~ ,
011
l'aepelle
S e,ctant,
parce qu'i\ contiene la
ilx1eme parne el.u cetde , & de fa ciliconference.
ARC
Enfo, toute partie de la circonference du cerc!e eíl:
appellée
Are
,
&
on ajofue le nombre de de<Yrés
qu'il en comprend. La hgne, qui joinc :es excre~ni–
tés d'un Are, s'appelle
Carde
,
prenanc ie nom de
la reílemb!ance qu'elle a avec un are débandé.
C'eíl:
pourquoi la ligne droire élevée perpendiculaire–
mem du milieu de la corde ju[ques au .milieu de
l'Are , eíl: appellée ijuelquefois
Fleche.
Are Diurne
,
en termes de Sphere, eíl: la parcic:
de la circonference de tour cercle parallele
a
l'E–
quaceur , &·qui eíl: au delli.1s de l'horifon. On ap–
pelle auffi
Are Diurne,
La durée du tems qu'em–
ploie le Soleil , ou un Afire , de,ruis fon lever"jut–
qu'a fon coucher; & cene duree ou longueur du
jour arcificiel fe compre par le nombre des degrés
de l'f:.quaceur qui pallenc fur l'horifon. On appelle
auffi
Are Semidiurne
,
un are done la dnrée eíl: le
rems qu'emploie le Soleil, ou · couc Aíl:re, depuis
l'horifon jufqu'au cerclemeridien, ou,depuis le cer–
.ele meridien jufqu'a l'horifon du coté de l'Occidenr.
Are Noéturne
&
Seminoéturne
font les parcies des
cercles paralleles
a
]'Equaceur, qui fonc plongée¡;
fous l'horifon.
On appelle
Are de l'élevation du Pole,
Les de–
grés compcés íur le _cercle Mc:ridien depuis l'horifon
jufqu'au pole. Ainú on dir qu'a Paris l'él.evation
d11
pole eíl: de 48. degrés & 5
2..
minutes.
Are des Signes,
en Horographie, ou Gnomoni–
quc:, eíl: une ligne courbc: hyperbolique cracée fur
le plan d'un cadrnn ou horloge fo!:üre , décrit &
peine {ur le plan d'un horloge horifomal o.u vertical
· concre les murailles. On y marque úx ares .de fiones
ou lignes courbes hyperboliques , d~nc trois
O
ont
leurs comes rournées d'un cocé , & les aucres du
coté oppofé. Ainfi dans l'horloge horifoncal les ares
des ~rois fignes méridionaux font cournés vers
Je
Septenu-ion, & les crois ares des fignes Septencrio –
naux fonr tournés du cqcé du Midi ; & au concraire
dans les horloges vercicaux peines fur les murailles,
.les ares Septentrionaux cournenc en bas vers la
terre , & les Meádionaux tournem en hauc vers le
Ciel. Encre ces fix lignes ou ares de fignes , ell: une
ligne droire, qui eíl: la feél:ion que feroir le pian du
cercle éqtúnoél:ial fur le plan du cadran. C'eíl: pour–
quoi cecee ligne droice eíl: appellée équinoél:iale, &
ferc pour !'are des premiers points des úgnes du Be–
lier & de la Balance. .Ainú l'ombre de la pointe du
íl:yle de l'horloge pa:rcourt cene ligne droire les
jours des Equinoxes du Prinrems & de l'Auromne.
Cene meme ombre parcourc les ares des autres
{i.
gnes le jour que le Soleil entre dans le premier <le–
gré de ces úgnes. Les deux ares extremes fonr les
ares de l'EcrevilTe
&
du Capricorne , ou des deux
T ropiques ; de forre que l'ombre de la poince du
íl:yie parcourr ces deux lignes combes le jour que le
Soleil entre dans le ¡;>remier <legré de ces deux fi–
gnes; ce qui arrive au plus Retir jour de l'Hiver,
lorfque le Soleil commence a recourner vers nous ;
&
au plus grand jour de !'Eré, lorfque le Soleil
commence a defcºendre vers le Midi, en s'éloignant
de nous.
On die en termes d'Aíl:ron0mie ,
~
re de D irec–
tion, de Retrogradation, d'Afcenf,on,
&c. Voyez
ces mots. Enfin dans muces les parties des Mache–
inariques le mor
d'arc
fe
joinc a une infiniré de mors
differeas, qui marquenc les effets ou les ufages que
l'on conúdere dans differens cercles.
ARC-EN-CIEL. Méceore.
V:
oyez IRIS.
ARCAD E.
f.
f.
Voute courbée en are. On dir
Ler
v'frcades d'un pont,
en parlanc des grandes ouver–
rures cincrées qui fonc en ere les piles.
./1.r·vade,
en padanr d'un foulier de femme,
fe
di~