ARA
vanre , il pique & brule preíque com~e ~es orríe~·
Si
on la prend,
&
qu'elle íe [enre Íerree , ede pouíle
Un
aigu1llon plus petir que celui d'une Ab_e1lle ,
mais dom la piqufrre eíl:
{i
danger_euÍ; , qu'1l n'y
a
que le pecit Cancre de mer applique qm pmíl_e
empecher que J'on n'en meurc. On denv e
A rat–
gnée
du Grec
«e/4x••,
qu'on prece~d venir _de«("';,,
Mince, délié ,
a
caufe que la roile d'Ara1gnée eíl:
tres-déliée.
11
y
a
auffi une
Araignée de mer.
C'eíl: une efpe–
ce d'Ecrevi!Te couverte de deux fon dures écailles,
dom celle du devane eíl: boíl~e
a
la maniere d'un
plar , un pen épaiíle , ronde aurour dn fronr ,
&
taillé,e en demi-lune ou elle fe joinr
a
l'aucre. Le
dehors eíl: élevé par boílimes ou poimes obmfes dif–
pofées .par rang. L'écaille de derriere plus déliée
que n'ell: celle de devam, eíl: en forme de lofange,
deocelée des deux cocés ,
&
picocée par de petits
trous. Sa queue furfaíle en 1ongueur le reíle du
corps ,
&
eíl: demelee de poinres fort dures depuis
le mi\-ieu jufqu'au bour. Elle
a
plufieurs jambes
comme les Cancres. Les huir premieres fonr plus
courres que les aurre.s , les deux qui fuivem fom
plus longues,
&
les deux d'apres plus courres. Cer–
te
forre d'EcrnviCTe n·a point de nageoires, mais
el–
le
a de chaque c6té un perit os qui eíl: comme une
rame avec laquelle on croir qu'elle nage.
II
y
a au–
pres de
fa
gueule deux pecires pactes dom elle
fe
fert pour macher.. Sous
le
reíl: de deílous elle
a
qnelques pecires veffies qui s'enf!em coh1me font
les goroes des Grenouilles. On en voit de diffe–
rence o~oíienr ,
&
il en eíl: done la queue eíl: lon–
gue d~ plus d'un pié. Elles fe plaifenc aux riva–
ges ,
&
aux lieux qui ne fonr gueres profonds.
On les prend parciculierement
a
l'embonchure des
Rivieres.
A raignée
,
en rerme d'Arr Miliraire
eíl:
un rra–
vail par branches , dérours ou rarneaux que fait le
Mineur fous rerre , lorfLJUe le roe ou quelque au–
tre obíl:acle qu'il rencomre , l'empechenc de faire
la chambre de la mine
a
l'endroirqn'il s'écoit pro–
pofé , il fe voit comrainr de s'écarcer par plufieurs
branches , dom chacune eíl: rerminée par de perics
fourneaux. Afin qu'ils puiffem jouer cous
a
la fois
on y fait aller le feu par des trainées de pouc!re plus
ou moius lentes , felon que cha.que fournean eíl:
plus ou moins proche de la trainée ou fauciffe
principale qui 'commence
a
l'ouverrure du tra–
va1!.
Araignée
,
ell auíli un tenne de Marine ,
&
fi–
gnifie certaines poulies paniculiercs par ou vien–
nem paf!er des cordages
a
plufieurs branches qui
reprefenrent une rolle c!'Ara1gnée.
On appelle,
.A
raígnée
en termes d'Aíl:ronomie ,
la
dermere platine de • l'Aíl:rolab e qui eíl:· percée
a
jour ,
01\
fonr marquées pluíieurs écoiles fi–
xes,
&
qu'on pofe Íur comes les aucres quand on
a
quelque operarion
a
faire. On l'appelle
.A ra,gnée
ou
Aramfe. ,
parce qu'étant découpée
&
parragée
en plufieurs-perires portions de cercle , elle i-epre–
fenrc quoique fon imparfaitemem une roile d'A–
raignée.
.Arai.gnée
,
fe dir encere d'hn crochet-de fer
a
¡ilufieurs branches qu'o1:1 ,mache
a
une corde pour
urer d!un puis des feaux ; qui fe fonr dérachés de la
chafoe. On ne dit plus. en A'.njou comme du rems
de Ménage
lrentaigne
mais
lraigne.
ARAMBER. v. a. T enne de Marine. Actrocher un
Barimenr pour venir
a
_l'aborc!age, foir ·qu'on em–
ploye le grapin , foit d'une aurr-e forre.
ARANATA f. m. Animal-1.1ui
k
trouve aux Indes,
&
qui eft qe la grandeur d'un Chien .de chalfe. Il
ARA
ARB
~
une longu<; barbe ele bouc ,
&
íe fair enrendre
de loin par un cri horrible. Il monte au haur des
arbres ~vec ~eaucoup de legereré ,
&
fe nourrir
des frm~s qu·1I y rrouve.
ARANTELES.
f.
f. p. Terme de Venerie.
ll
fe
dit
des filandres qui fe rrouvenc au pié du cerf,
&
on
leur donne ce nom
a
cauíe qu'elles reílemblenr
a
une ro1le d'Araignée.
ARASE".
E
0
E.
adj. On appelle
Platebande arafée,
une
Plarebande done les claveaux fonr
a
tetes égales
en hauteur, fans faire liaifon avec les affiíes de
deffus. On dir aull~
Porte arafée,
pour dire, Une
potre de Menuifene, dont l'affemblage eíl: tour uni
fans faillie.
ARASE~~!'-!T· f. m. Derniere affife d'un mur qui
eíl: arnve a _haureur de couronnemenr, ou que des
ra1fo11s pamculieres onr fair ceífe,r
a
une cerraine
hauteur de niveau.
ARASER. v. a. Mettre les pierres d'une muraille
d'une égale haureur. On arafe de niveau ·lorfque
les affifes de maconnerie fonr conduires horifon--
talemem.
~
·
ARA ES. f. f.
P·
Pierres plus hautes ou plus baffes
que !_es aurres cours d'affiíe , p0ur parvenir
a
une
cercame hauteur. Telle eíl: celle d'trn cours de plin-–
rhe , ou celles des cimaifes d'un emablemenr.
ARATICUPANA.
f.
m .
Arbre du Brefil, a peu pres
grand comme un Oranger. Ses feuilles reíiemblem
a
celles du Citronnier,
&
le fruir qu'il pone
el\
gr~s comme une Pomme de pin, odoranre
&
d'urt
gour
fon
agreable.
U
y en a de plufieurs efpeces,
&
une entre aurres qu'on :ippelle
Aratic11panania.
Son fruir eíl: tres-froic!
&
auffi nuifible que le poi–
fon , fi on en mange fouvenr. Le b·ois de cet
Arbre eíl: aulli leger que du liege , de force qu'on
peur l'employer aux memes ufages.
ARB
ARBALESTE.
f.
f.
Ce mor eíl: en ufage fur lamer,
&
fignifie un Iníl:rumenr gradué qui ferr
a.
faire
rrouver la haureur du Soleil
&
des áurres Aíl:res fur
l'horifon. On l'appelle aulli
.Arc-baleflrille.
ARBALEST ER. v
a.
Appuyer un édifice avec des
Arbaleíl:iers ou fo rces.
ARBALE~TIERS. f.
m.
P·
Pieces de bois qui fer–
venc
a
la charpenre c!'un barirnenc '
&
a
fofüe–
nir la couvermre. On les appelle auffi
Perites for-'
ces.
Il
y en a qui diíem
A rbaleflriers.
ARBALESTRIERE.
f.
f. Tenne de Marine. On dir
A rbaleftriere d'une Galere,
pour dire, Le polle ou
combarrem les Soldms , le long des courroirs
&
des apoíl:is. C'eíl: d'ordinaire derriere une pave–
fade.
ARl30RER. v. a. On clic en termes de Marine,
A r–
borer le Pavjflon,
pour dire , Déploy er
&
rnon–
trer le Pavillon. On clic
vtrborer,
pour dire, éle–
ver un Mar,
&
Defarborer
,
pom dire, Couper, ab–
bame un Mat.
ARBOUSIER. f. m. Arbre grand comme un Coi-:
gnier,
&
qui jerre beaucoup d'ombre. Il e/t verr
tome l'année , fleurir en Juilier ,
&
a une écorce
auffi c!eliée que celle du T amarin. Ses fl eurs qni
n'ont qn'une feule queue , riennem enícmble com–
me les raifins. Ses feuilles fervent
a
la prepararion
~es cmrs ,
&
font moyennes entre ceiles du Lau–
ner
&
de l'Yeufe. On appel! e (on fruir
A rboufe .
Il n'a poinr de noyau ,
&
eíl: de la grolfeu r d'une
pn.me.Matthiole clic que-les Árboufiers de T oícane
om leurs feuilles fembl ables
a
celles du Laurier ,
ou-de l'Yeufe, mais plus courtes
&
plus maffives ,
demelées tour
a
l'enrour, ciram plus fur le blanc