A
pp
I
Píece
d'
applique.
APPLIQYE'E.
[.
f. Terme ~e Géomwie. On
fou[–
encen¡l
ligne.
~elques Geometres appell,entapp/1-
quées,
ce que l'on appdle plus communemenc
oi_-–
données.
Voyez ORDONNE'ES. Ce font des h–
gnes paralleles entre elles cirées
a
~o~s les p01m:s du
diametre d'une courbe ,
&
cermmees de pan
&
d'auue par la courbe , ou, comme on le prend plus
ordinairement rerminées d'un coté par la. courbe ,
&
de· l'autre par
le:
diametre auquel elles font ap–
pliquées.
APR
APS
Al>PROXIMATION.
(.
f. Terme d'Algebre. Les
racines
fourdes
,
par exemple la racine quarrée de
douze, ou la racine cubique de dix-huit,
pe
pou–
vant erre exprimées par nombres,( Voyez INCOM–
MENSURABLE.) Q.UARRE',& SOURD,on trou–
ve cependant des nombres qui en approchem tou–
jours de plus en plus a l'infini, fans y pouvoir ja–
mais arriver , de iorte que la difference qu'il y au–
ra entre ces nombres
&
les racines fourdes [era
moindre que come grandeur donnée. L'operaúon
par laquelle on rrouve ces nombrc;s quiapprochent
tottjours de plus en plus , s'appelle
.Approx,imation
de racines.
L'approximation fe peut faire ou
en-def–
fous ou en-dejfus,
c'ell:-a-dire qu·on peut a¡,procher
de la racine fourde ou par un nombre qui [era tou-.
APPOTNTE'.
[.
m. M. Guillet dit force mor qu'un
Appointé
eíl:
un Soldar d'Infancerie , qui ayanc fer–
vi lona-tems
&
fair des aél:ions de bravoure, ame–
rité uie paye au-deffus de celle des fonples Sol–
dats
&
qui attend fon tour pour avo1r la fo!-
• de de haute paye.
11
ajouce que . les Appoint~s
'
ayant été fopprimés d~ tous ,1~s ~egnne~s .' depu1s
que chaque Compagme a ete redmce a cmquance
hommes, le feul Reaiment des Gardes a coi¡fervé
quarante Appointés par Compagnie , for les cent
cinquante Soldats dont chacune de ces Compagmes
eíl: compofée.
11
fait encore remarquer que les Ca–
pitaines
&
les Lieurenans .appoincés étoient d_es
Officiers des fix vieux Regunens & des fix pents
Vieux , qui fans refider dans le Regiment_, ne laif–
foienc pas d'etre entrecenus. Les appomremens
qu'on leura payés ju(qu'en 1670. auquel tems leurs
places foremt fopprimées , o~t été d~nnés au .Li_eu–
tenant Colonel , & aux tro1s prem1ers Cap1tames
du Regí.mene.
APPOINTE',
E' E.
adj. Terme de Blaíon done on
[e
_(~re
en parlant des chofes qui [e t~uche~t
fª;
les
pomres comm~ deux chevrons oppofes, tro1s epees,
ou trois fléches mifes en pairle.
De gueules
a
deu:!f
épées d'argent, appointées en pile vers la pointe de
l'écu.
jours plus petit qu'elle' quoiqu'il croifle toujours ,
ou par un nombre qui [era coujours plus grand •
quoiqu'il diminue toujours.
APPUI.
[.
m. Pierre' ou éclat de bois en forme de
coin , que les Ouvriers mettent fous leurs pinces
ou leviers pour _remuer un fardeau. lis l'appellent
aulli
Cale.
Appui,
(e die aulli des pieces de bois , du fer
ou
des pierres qui font
a
hauceur d'appui , le long des
rampes des efcaliers, & qui couvrent les balufl:res.
On appelle
Appui .de fen étre,
ce qui en ell: l'ac–
coudoir.
On appelle en termes de Manége ,
Appui d~
main
,
le fentimem reciproque qui [e fait par le
moyen de la bride entre la bouche du Cheval & la
main du Cavalier.
,
On dit qu'Vn
Cheval a l'appui fin,
pour dire ,
qu'il a la bouche fine & délicate , & bien capable
d'obéir a
la
bride. On dit au contraire
qu'VnChe–
val a l'appui fourd,
pour dire, qu'Encore qu'il aic
la bouche bonne , il a la langne fi groffe
~
qu'a
cau[e de fon épaiffeur
le
mords ne va pas ju[qu'an
vif des barres. On die encore qu'Vn
Cheval
n'a
point d'appui, qu'il eft
fa.nsappui
,
pour dire, quill
crainc l'embouch(he
, & qu'il ne [~auroit fouffrir
que le !110rds appuye lur les parties de la bouche.
On dit aulli qu'Vn
Cheval a trop d'appui
,
pour
dire , qu'll s'abandonne trop for le mords. On die
encore d'un Cheval ,
qu'Il a l'appui
a
pleine main,
pour dire, qu'll a l'appui ferme, fans que pourtant
il pefe a la main.
Et
quand on die qu'Il
a l'appu;.
au-dela de pleine main
'
ou
plus qu a pleine main,
on veut dire , Q1e quoiqu'il faille un peu de for–
ce ponr l'arreter , c'ell: coucefois de celle maniere
qu'il ne force pas la main.
APPREST.
(.
m. Ce mot eíl: en ufage eant}i beau–
coup d'Artifans , mais il (e dit particuheremenr des
Gommes & autres drogues que les Chapeliers met–
tenc dans leurs Chapeaux. On die en ce fens,
Cha–
peau
flins apprét .
.Apprct,
eíl: un renne de Tonnelier. C'ell: un pe–
tit morceau de bois raillé en coin, qu'on chaffe en–
tre le cercle & la ·douve pour (errer le joint ou le
fond.
.Apprét.
Se dit auffi de la coulour que les Vmiers
mettenc for le verre. Ainfi on dit,
S fa voir l'apprét
des couleurs
,
pour dire , S<;avoir peindre for le
verre.
A P P RE' TE U R.
[.
m. Ouvrier qui Í<;ait colorer
le verre.
APPROCHER. v. n. On dit en termes de Sculpm–
re,
Approcher
a
la pointe
,
a
la double pointe , ap–
procher au cifeau,
lorfqu'aprcs que
le
bloc de mar–
bre eíl: dégroffi, on emploie des outils plus déliés
pour achever la figure.
On dit auffi
Approcher,
en termes de Monnoye,
lorfqu'on ajull:e les flans ou carreaux ponr les ren–
dre du poids qu'ils doivenc avoir.
APPROCHES.
[.
f. P· On appelle ainíi en termes de
Fortification, des chemins qu'on creu[e dans ter–
re , & donr on éleve les-deme bords ; on leur a
donné ce nom a cau(e que par le moyen de ces
chemins on peut approcher d'une Fortereffe fans
craince d'ecre vu de l'Ennemi. Les chemins que
les Alliegés creufent dans terre pour incerrompre
ceux des Affiegeans íom appellés
Contre-appro–
ches.
On appelle auffi
Ligne dºapproche,
le travail fair
pour gagner a convert le foffé óu le corps d'une
Place qu'on alliege.
'
APPUYE-MAIN.
[.
m. Bacon, ou baguettede
trois a quatre piés de longueur , avec laquelle les
Peimres foi'tciennem leur main lorfqu'ils travaillenc.
APR
APRETADOR.
(.
m. Ornement de femmes ou l'on
fait emrer des pierreries mi(es en a:uvre. Ce moc
ell: puremenc Efpa-gnol , & viene d'
apretar,
qm en
cene Langue fignifie, Prefler, ft:rrer.
A
P R I S E.
[.
f. On die en termes de Palais ,
Vnt
fommaire Aprife
,
pour dire , Un verbal , tme de–
fcription , une eíl:imation d'un fond, pour en con-
1101ue l'état pre[enc & la valeur. Ce mot viene
du Larin
.Apretiar~.
On en a tiré
.Aprijia
,
qui
fe trouve dans les anciens Arrees ,
&
de
Aprijia,
011
2.
fait
.Aprife.
A P S
1
DE
S. [.
f. p, ~tiqt~s-uns écrivent
.A/Jjides,
Terme5 d'Aíl:ronomie. Ce íont les deux ,points de
l'Excemrique d'une Planece appellée
.Apogée
&
Pe–
rigée.
Ce diamerre qui joim l'un
a
l'aucre,
&
qui
paffe par
le
centre du monde & par cdui de l'Ex-
cemrique,