APO
planee viene par tour en Bohéme , & principale–
menr dans les vignes.
APL
APL A NE R. v. a. Terme qui
eít
en ufage parmi
ceux qui rravaill em aux couv ermres '. pourdire, Fai–
re venir avec des chardons la.-lame a
1a
couvérture.
L'ouvrier qui
eíl:
employé
a
,ce rravail s'appdle
.Apl,mettr.
A
PLE S TER. v. a. On fe fercdecemotencer–
mes de mer , ponr dire , Déplier , érendre les voi–
les , les mei:m> en érat de recevoir le vem quand
on eíl: prer de partir. ~elques-uns difem
A pl,11-
fo=
.
A
P LO
M
B.
Ce mor qui fignifie perpendiculaire-
ment quand il eíl: adverbe, c'eíl:-a-dire, quand la
particule
a
eíl: fépa~é_e de
Plomb
,
eíl: un nom fob–
framif que les Ouv¡:iers om mis en ufage. Amíi
ils difent,
qu'Vnemurailleconferve bienfonaplomb,
pour dire qu'Elle eíl: bien droire.
·
APO
APOCRISIAIRE. f. m. Mor Grec
:.-z::,"e'~'!.e10;
,
qlll
a d'abord íignifié un En voyé , nn Agem. Celui
qui porroir les demandes ou les réponfc::s de quel–
·q ue Prince. Enfu ire on n'appella
A pocrifiaires ,
que
ceux que dépuroir ou envoyoir une Egli[e. Les Mo–
nafl:eres avo1enc d0s Apocriíiaires , qui faifoiem les
memes fonél:ions que font aujourd'hui les Threfo–
riers. ~ elques-uns ont die
Apocrifaire.
APOCROUSTIQ!!ES.
[.
m. Médicamens qui em–
pechent qu~ l'humeur n'influe fur une panie, ou
qui rejettent celle qui viene d'y influer, & qui p'y
eíl: pas encore arrc:rée. La lenrille de marais , l'en–
d ive , la morelle, le planrin , les feuilles de che–
n e , de mynhe, l'écorce de grenade, les r,acines de
quimefeuille, la rene íigillée , le fang de dragon,
l'acacia & pluíieurs aucres fom de cerre narure. Ce
mor eíl: Gret,
;¡,.,,.e.,•,.~
,
& viene de
""';Is"',
Re–
pou lfer.
APO CYNUM.
f.
m. Arbriífeau qui jecce de grands
farrnens , puams , pliables comme l'oíier , & fort
difliciles
a
rompre. Sa feuille eíl: femblable
a
·celle
du lierre , mais plus molle , plus poinme au bout,
& ayant une odeur facheufe & pefame. Il forc un
jus jaune de cette feuille. L'Apocynum , que quel–
ques-uns appellenr
Cynocrambf,
ou
Chou. de chien,
produir des gouíles comme la féve , longues d'un
doigc ,
&
faires en m2niere de veffie. C es gouífes
enfermem une graine dure , perite & noire. Les
feuilles de cer arbriUeau incorporées en graiífe ,
&
données aux chiens, loups, renards
&
pantheres ,
les_fom mourir. A peine en om-ils mangé , que
!eurs anches tombent en paralyíie. Ce mor viene
. de,.,,;,
&
de
,,_c.,, ,
Clúen.
APODICTIQ!!E. adj. Terme de Logique. On ap–
pelie
A rgument A podiElique
,
un argumenr con–
vainquanr & démoníl:rarif. Ce mor eíl: Grec, ,;_,,,
J/,,,_.,." ,
& viene du verbe
,;_,,,J',,~,.
1,., ,
Je montre,
je fais conno1rre.
.
APOGE'E. f. m. Terme d'All:ronornie. Poinr · de
l'Excemri.que d'une Planete. Voyez (EXCE.N TRI–
Q!! E,
)
le plus éloigné de la rerre. Il viene de
.;,,.; , loin ,
&
de
"I'"'"
cerre. Ce Poinr el!: l'une des
exrremirés de la
L igne des A 'pfides
(
Voyez APSI–
DES) dans la Theorie des Planerres , aufquelles
on donne un
Epicycle.
Voyez EPICYCLE. On
con lidere l'Apo gée de l'E picycle auffi bien que
celui de ]'Excen triqu e. L'Apogée s'oppofc au
Pe–
rtgfe.
Voyez PERIGE'E .
L'Apogée des Planeres n'eíl: pas roi'1jours au me-
APO
me
point du Zodiaque , ni par confequenr le
Perigé e. Ces deux poinrs diamerralemenr oppo–
[és fe menvenr dans le Z~d1aque , ou felon la
fuire des Signes , ou conm, la fuire des Si~nes , ou
plus vite , ou plus lenremenr , felon les d1fferemes
Plancttes. L'Apógét: du Sole1!
fe
meut felon la
fuire des Signes d'environ une minute en un an.
Il eíl: prefenremenr dans le commencemenr du Can–
cer , & par confequenr le Perigée dans le com–
mencemem du Capricorne. L'Apogée de la Lune
fe mem comre la foice des Signes de plus de
I
1.
degrés par jo~r. Cela s'appdle
Mouv ement de.
l'Apogfe.
·
APOLTRONNIR. v. a. Il fe die d'un oifeau en ter–
mes de Fauconnerie , lorfqu'on luí coupe les on–
gles des pouces , qui fonr l_es doigrs de derriere
& les clefs de
fa
main; ce qm lui .ravale le coura–
ge, & fair qu"il
n'eíl:
plus propre pour
'le
grand gi–
bier.
APONEUROSE.
(.
f.
Terme de Medecine. C'eíl:
propremem une exrencion de nerf ou de rendan en
maniere de membrane. Ce moc eíl: Grec ,
"""f"e"'•" ,
de ,;,,.; & de
,iue",
N erf.
APOPHLEGMATISMES.
f.
m. Medicamens qui
•éranr long- n:ms machés artirem la piruite du cer–
veau. Leur ufage , qui eíl: fort bon quand on fe
fem la rere pefame ,
011
qu'on eíl: atteim de quel–
que maladie froide des oreilles
&
des yeuJC , eft
forr comraire dans les fluxions qui rombem fur'
la gorge & fur les poumons. Ce mor eíl: formé du ·
Grec . .;.,; ,
&
de
q,,./Yf'"
,
Piruite. C'eíl: la memQ
chofe que
M aflicatoire.
APOPHYGE.
[.
f. Tenne dont on fe ferr en · Ar•
chireél:ure , pour dire , L'endroit
011
la colomné
forr de fa bafe , &
011
elle commence
a
momer &
a
échapper en haur; ce qui fair que le Ouvriers:
nornmem cer endroic
E[cttpe
,
congt.
Ce moc dl:
Grec ,
,;.,,,tp,y~,
&
veut dire, Fuire.
APOPHYSE.
f.
f. Tenne de Medecine. Parrie d'un
os qui forc de l'os mc:rne ,
&
qui avance fur la
furface unie. Ce mor eíl: Gre.c ,
""'*""' ,
&
veuc
dire ce qui eíl: né
fur
quelque aucre chofe de
.;~; ,
&
de
tp.!"',
Je produis , ¡'engendre. II y a de~
Apophi{es mammillaires.
Ce fom cercaines perites:
bofieteS qui re/IembJent
a
des
?OUtS
de mamrne!le,
ou au pis d'une vache. Ces perites boíiecres naif–
fem des vemricules amerieurs du cerveau,
&
vont
aux os cribleux des narines , qu'on croir ~ere
les
organes de !'odorar.
APOPL'EXIE.
[.
f.
Obíl:ruétion du príncipe
des
nerfs , qui C01ft
a
coup prive de mouvemem
&
de
femimem touces les parcies du corps. Ce mot
eft
Grec , ""'"'"'~
tt ..
,
&
viene de ""'' ,
&
de
,,,,.~.;¡,., ,
Frapper. La caufe de l'Apoplexie eft une piruice
épailfe
&
froide , qtú rempli!Iant tour
a
coup les
vemricules du cerveau , bouche
011
érrellir les ar–
ceres du rets admirable, par lequel l'efprit y monee
du cceur;
&
cet efprit venam
a
manquer, il ne peut
plus
y
avoir dequoi fournir de fenciment ni de
mouvemem aux nerfs.
APORE.
f.
m. Terme de Machematique. Probléme
qui , quoi_que p0ffible , eíl: íi difficile
a
réfoudre.
qu'il n'a pas encare été réfolu. Ainíi on peuc dire
que la Q!adrarure du Cercle eíl: un Apore. Q!el–
ques-um font venir ce mor du Grec
f1,,,e•<
,
quí
veut dire , Ou il n'y a point de chemin,
APOSIOPESE.
f.
f.
Tenne de Rhetorique , Fign–
re qui fe fait lorfqu'en· feign a_nr de ne vouloir ríen
dire d'uoe chofe, on ne laiíie pas d'en parler en
peu de mors. Ce rpor eíl: Grec ,
,.,,.,,,¡,".~"' ,
Reri–
cence, & viene de
"""'"'"¡..,,
Je me ca1s.
APOSTOLIQ!!ES.
[.
m. Heretiques qui s'élevc:re~