ARC
du de/fous d'un ralon de bois coupé en are.
ARCANNE. f. f. Mineral, ou efpece de craye rou~
oe , done les Charpenriers fe [ervent pour reindre
les cordeaux avec lefquels ils marquent leur bois.
ARCASSE.
f.
f. Terme dé Marine. Ce qui ele con–
renu enrre les deux efrains , e'eíl:-a-dire , encre ies
deux p1eces de bois qui fo_rmenrle ronddel'arriere
d'un Vaiifeau.
A rca.ffe
fe die au!Ii de la piece de bois qui enfer–
me le rouet d\me poulie.
AR C
B
OUT A N T .
[.
m. Ce qui fourient, ce qui
appuye. Les ares ou demi ares qui appuyenr
&
foft–
tiennenr une murai!le , rels que ceux qu'on vo1t
aux cotés des grandes Eglifes , fom des
A rc1-
boutam.
On appel!e
Arc1-boutam de carroffe
,
Les huir
pieces de fer qui fonr des deux corés des mourons
pour les fofaremr.
Arc-boutant
lignifie au!Ii la barre d'une porte qui
pend ele la muraille ,
&
qui
va
appuyer comre le
müieu de la pone.
ARCHECAPELAIN.
f.
m.
Vieux mor. 01ancelier,
felon Ragueau.
ARCHE'E.
(.
m. Les Chimilees appellenc ainli le
feu qu'ils prérendenr erre au centre de la rerre, pour
fervir de príncipe a
la
vie des végéraux ,
&
par le
moyen duqnel ils s'imaginem que les méraux
&
les
rnmeraux fe cuifenr.
On appeile·
Archée ,
la jambe d'un cheval un peu
courbée pour avoir rravaillé rrop jeL1ne.
.ARCHEGAYE. f. m. Ancienne machine de gnerre
que l'on ¡erroir fur les ennemis. Ce moreíl: employé
p;ir Froilfard.
:ARCHET.
f.
m. Morceau de fer on d'acler qn i.plie
en
faifam reiforr ,·done les Serruriers
&
aurres ou–
vriers fe ferv enc pour rourner ou pour percer leur
befogne.
Il
y a une corde arrachée a chaque bom,
par le moyen de laquelle on fait mouvoir
ce
mor–
ceau de fer en rond .
On appelle auffi
A rchet,
Une pecire fcie faite
feulemenr de
fil
de laiton, avec laquelle on coupe
les pi~rres dures
& ·
précieufes, en ¡erranr de l'eau
&
de l'emeril de/Iu.s.
ARCHIDI ACRE.
[.
m. C'étoit aurrefois le premier
des Diacres. Aujourd'hui , c'ele un Officier Eccle–
fiaíl:ique, qui répond a l'Archeveque, ou a l'Eve,
que
de1'a
tapaciré des Ordinans qu'il lui préfen–
te dans les Ordinarions.
II
lui prefeme auíli les Ec–
cleliaíl:iqµes que choiíi/Ienr ceux qui onc droic de
prefenrer pour de cercains Benefices,
&
mee pref–
que par tour en poffeílion les Tirulaires des Eolifes
Paroi/Tiales. Lorfqu'il fait les viíices dans les"' Pa–
roi/Ies du Diocefe, il a jurifdiél:ion for les matieres
provilionnelles,
&
qui fe jugenr fur le champ.
11
y
a
d,e cerrains lieu x oú les Archidiacres fonr Curés
ele tomes les Eg!ifes vacantes
&
litigieufes.
lis
par–
tagenr avec l'Eveque le droit ne Déport, c'ele-a–
d1re le droir de faire de/Iervir les Cures ,
&
d'en
rerirer les fruirs.
ARCHIE.
f.
f. Vieux moc. Vmue , ou rrait d'arc.
A deux A rchic1 ou
a
maim.
ARCHIERE.
[.
f. Vieux mor. Bandouliere, carquois.
L a nd befaffe pottr
l'
A
rehiere ,
Ne
pour l'arc, ne pour le brandon.
Ce mor a auffi lignifié le rrou des murailles par oú
l'on jenoit des fléches.
ARCHIPEL. f; 'm. Les Géographes appellent ainli
une cename erendue de merque quanmé d'Iíles en–
rrecoupenc. On l'appell eauíli
A rchipelague.
Lamer
qm ba1gne les Hles ~hilippines eíl: appellée
Grand
A r_ch1pel,
ou
Archipel,1pee de S. L az,are;
&
celle
qm
embraffe les Iíles Maldives,
A rchieelague des
ARC
.ft,faldive1.
Ce mor viene du Lacin
Pelagus,
qui
{i..
gnifie propremenr Haute mer.
ARCHIPOMPE.
f.
f. Terme de Marine. Rerranche.
mem quarré qui ele fair de planc;hes a fond de calle
fJOUr y
conferv.erles pompes. Les boulers de canon
fe metrenr d'ordinaire dans le meme lieu,
ARCHIPRESTRE..
f.
m. C'étoit aurrefois le plus
ancien des Pretres ,
&
011 le chargeoit du foin des
veuves, des orphelins & des pa/Ians. C'eíl: aujour–
d'hm un Eccleliaíl:ique , ou uoe mapiere de Doyen ,
au-deífus _des limpies Prerres. Il
y
a
les Archipre–
rres de V1ll e, qm fonc Doyens des Curés qui de–
meurenr dans les V1lles ,
&
les Archiprerres Ru–
raux, qui fonc Doyens des Curés de la campagne,
Les Mandemens des Archeveques
&
des Eveques
leur fonc adreíies, pour les faire renir a mures les
Eglifes qui fonúenfermées dans l'étendue de leur
Archiprecré.
ARCHIPRESTRE', f.
m.
Digniré
&
Charge de l'Ar–
ch¡
· recre.
Il
fe die auffi de
l'
érendue de Pa"is ou l'Ar•
el
prerre exerce
fa
Charge.
,
AR HITRAVE.
[,
f.
C'eíl: ce que les Grécs nom–
ment
Epiftyle ,
&
qu'on appelle ordinairemem
Poi–
trail,
c'eíl:--a-dire la panie de la co!omne qui ele au–
de/Iu.s du chapireal!,
~
au-de/Ious de la
frife.
Les
Archireél:es font ce mor mafculin,
&
ils appellem
Architrave m,ttilé ,
Celui dom la faillie eíl: rerran–
ché~ ,
&_
qui elt ara[é avec la
frife,
pour recevoir
unemfcnpaonJls ~1fentauffi
Architrave
foupé,pour
d1re, Celm qui eíl: 1merrompu dans une décornrion,
pour faciliter l'exhau/Iemem des croifées d'emable–
mem , éram d'une grande hauteur. Ce mor vient <lu
Grec
dpx ~,
,
Principal ,
&
du Larin
T rab1,
Pou–
tre, comme qui diroic
L a maÍtreffe poutre.
ARCHITRICLIN.
[.
m. Vieux mor. Maí'rre d'horel,
du Grec
"e~"ef,.,.,,.,,
qui veur dire, Celuiqui prend
foin de préparer un feíl:in.
ARCHIVlOLE.
f.
f. Efpece de daveíiio fur lequ el
ele appliqué un jeu de violes, par le moyen d'une
roue rournanre avec
fa
manivelle par-allele a celle
des vielles.
ARCHIVOLTE.
[.
m.
Terme d 'Architeécure. On
app~lle ainli !e Bandean orné 1 e m~ulures, qui p<;>r–
ranr fur les 1mpoíl:es , regne a la rere des vouffo1rs
d'une Arcade. Il ele different felon
les ordres ,
n'ayanr au Tofran qu'une limpie fafce, deux fafces
couron nées au Dorique
&
a l'Ionique,
&
les me –
mes moulures que l'archirrave dans l'ordre Corin–
rhien
&
le Compofite. On appelle
Archivo/te re.
tourné ,
celui donr le bandean au lieu de finir re-–
tourne fur l'impoíl:e oú il fe joinr a un aurre ban–
dean ,
&
.Archiv o/te rufiique,
celui qui a fes mou–
lures interrompues par une clef,
&
par des bof–
fages limpl~~
OLI
r~füques , ce qui eíl: caufe <J_lle d_e
deux VouíI01rs,
1
un eíl: en boílage. On
fau
venir
ce mot
d',Archivolte
du Larin,
Arcus volutu1,
Are
contourne.
ARCHO,NT,E.
f.
VI·
Magilerat d'Arhénes , a qui é–
to1t defere le gouvernemenr de la V1lle. On éra–
blit les Archontes apres la mort de Codrus ,
&
on
les
fic
perpemels an commencement. Ils finirenr par
Al~meon en la pxiéme O lympiade ,
&
Chorops,
qm po/Ieda apres lu1 cene méme digniré, I'eur feu–
lemen,t pour dix ª ?s. Il y en eur depuis vers la vingt–
deux1eme O lymp1ade, qui ne gouvernerent la Ville
que pendant un an. Ce mor viem du Grec
ií
1
;,c~,
,
Prmce , Chef.
ARCHONTIQ!!ES.
f.
m. Hereriques qui s'éleve–
rent vers l'an
r75.
&
qui c:nrre beaucoup d'erreurs
fofarenoient qu e le monde 2.voir éré cr~ par les
Archanges. C'ele dela que que!ques-uns croyem
qu'ils onr pris leur nom. Ourre rous les
Sac;_remens
G
i.ij.