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LUC

LUM

· L U

G

LUG.

(.

m. Vieux mor. Corbeau. Bochare le fait ve–

nir de!'Arabe

Lukcha.,

qui veuc dire la meme chofe.

LUI

LUISANT. ·

(.

m. Perite figure que les Rubaniers font

for u-n cerrain galon de livrée.

LUIS SE

L.

[.

m, Vieux mor. Pelocon de fil.

C'efl

luiffel de fil

a cOHdre.On

a dic.auffi

Luiffeau

&

Luif

fa/et.

LUITES.

(.

f.

Terme de Chalfe.

U

[e

die

des celli–

cules d'un Sanglier.

M

LUMBRICAL , AL

E.

adj.

Les

Medecins appellent

Mufcles lrembricaux,

quacre Mu[cles qui fone mou–

voir les doigcs de la main. Ils leur one donné ce n?m

a

caufe qu'ils onc la forme de vi:rs , que les Lanns

nommenc

Lumbrici.Il

y a un pareil nombre de muf–

cles aux piés.

LUMIERE.

(.

f.

C!artt, Splendeur, ce qui te/aire,

ce

qui rend

!u

objets v ifibles.

AcAo. FR. De ce que

l 'on voit de plus loin fans éomparaifon que l'ort

n'encend, de ce que l'on voir avanc que d'encen·.

dte, ce qui rend de !'éclac & du fon en meme-cems ,

enfin de ce que dans la machine du vuide on cerfe

d'encendre,le timbre d'une horloge done on eíl: forc

pres '

&

a qui il ne manque que de l'f ir qu'il pui(fo

fraper, on ¡ugo que la lumiere eíl: po(ee fur une má–

c_iere beaucoup p.lus fobtile

&

plus agicée que le fon,

,& le fon écanc porté par l'air, & n'écanc que de

· l'air frap é , il faut que la lumiere confiíl:e dans le

mou vemenc d'une maciere plus déliée & propre

a

une plus grande v1cdle.

D efcartes

précend que cer–

re

maciere répandue dans l'air cc,mfiíl:e en un~infi–

nité de petics globales ,

&

que les parries du corps

lumin eux, ou n'écanc que d e la maciere qu'il ap–

pelle

fabtile

mue avec une tres-gr;,.nde vice!Ie, ou

du rnoins fi elles fonc cerreíl:res , nageanc emiere–

menc dans cecre matiere íub üle qui leur imprime un

mouvemrnc cres-vif, elles pouffenc de taus cotés a

la ronde ces globules & leur donnenc ou

l'impuljion

ou la

preffion,

qu~ eíl: touc ce qu'on peuc appeller

lumiere

du coté des

obj ets

& des

milicux.

On peuc

foppofer que le Soleil n'eíl: cómpofé que de macie–

re fobcil e , & done comes les parcies fonr mues avec

une prodigieufe v1ce!Ie, mais les écincelles qui for–

cenc d'un caillou, la Rame d 'une chandelle, l'éclac

_d'un ver-luifancou de cercai!} bois pourri, &c. ne

fone que des parties cerreíl:res , qui par diver(es cir–

coníl:ances particulieres onc acquis une celle v1teífe ,

_qu'il n'y a que la mariere fubcile qui puiffe fuivre

leur mouvemenc , & que toute autre matiere in–

cap_able de_cene extreme rapidicé , eíl; cha!It'e du

pene courbtllon qu'elles fo rmenc autour d'elles.

ffun autre coté cene matiere fo btile qui fa ic la lu–

rn1ere du corps lummeux , ne peuc

a

caufe de fon

extreme fubcilicé s'appliquer qu'a une maciere qui

foic auffi cres-déliée, elh: ne crouve dans l'air que

les_globules qu_i lui ~oienc proporcionnés , & qui

pmlfenc recevo1r fon 1mpreffion, car l'air lui-memc

e!t trop gro/Iier pour cela. & cette aél:ion de lama–

ciere fubcile du corps lumineux Ím les globules ré–

pandus dans l'air, eíl:

l'ejfujion de la lumiere dans

/'air.

Un _corps qui par fon mouv emenc remueroit

couc enfemble,& l'air

&

les globules ne feroi t poim

lumineux , il fauc qu'il agi!Ie fur les globnles fans

agir fur l'air , comme on ne feroic poiat fenm de

L

UM ·LUN

piqu('ire fi on poulfoit coime la main des épingles

donf les pointes feroienc engagées d'ans

h

[urface

d'un pelotón , mais ce Íe"roit aucre chofe fi on fai–

foic mouvoir les épingles Cans le pelocon , c'eíl:-_a–

dire , qu'on

forcir leurs pointes hors de fa furfa–

ce. Del a viene que le venc, ni rou5 les mouvemens

de l'air n'incerrompenc ni ne rraverfenc la lumiere.

~ 'aél:ion de la lumiere eíl: en ligue droite, & cecee

hgne s'appelle

rayon de lumiere.

C'eíl: une foice de

globules depuis le corps lumineux jufqu'a l'ceil,

mus

&

poull'és de la mbne fa<;on . O!!and un rayan

renconcre en fon chemin un corps qu'il ne craverfe

pas , il fe rél1échic, cornme fonc les autres corps,

( Voyef RE~LEXION.) s'il pa!Ie d'un milieü da_ns

un aucre , il

fa

rompt.

·

Voyez REFRACTION.

La ·fference des milieux eíl: dans leur ou plus ou

moin~ d'épai!feur , & les plus dehfes comme le ver.

re

ou le criíl:al fonr ceux qu'elle craverfe le plus fa–

cilemenc, parce que fon chemin y eíl: comme mar–

qué dans les cuyaux ou des qu'elle

n'a

qu'a fuivre,

au lieu que dans les milieux Ruides comme l'air ;.

elle trouve a chaque mornenc des parcic:s q_ui vien–

nenc s-'oppofer

a

fon paífage, & qu'il fauc qu'elle

écarce , ce qui l'affoiblit · par la communicacion

qu'elle faic de fon rnouvemem. Tomes les cou- ·

leurs ne fonc que de la lurnier~ modifiée. ( V~yez

COULEUR. )

On appelle

L11miere Originaire,

ou

Primitive

,

ou

Premiere

&

Radica/e

,

Celle qui eíl: dans les

éorp~ lumin_eux & qui éclairanc d'elle-meme, pro–

dun 1mmed1atemcne fon eltet. Tell e eíl: la Lumiere

du Solc:il

&

celle d~ feu.

Oh

appelle

Lumiere

em~

pru;,tée

,

Lumiere feconde

,

ou

L umiere derivée,

Celle des corps qui ne luifenc pas immediatement

par eux-mcmes , comme celle de la Lqne & des au–

rres Planettes qui re<;oivent lcmr Lumiere dü Soleil,

ou cd le des aucres corps opaques qui la re~oivent

du feu.

L u111iere.

Dans un cahon

fe

diedu crou par ou le

feu fe communique

a

la ·piece.

Lumiere.

Tenne de Faiíeur d'Iníl:rumens

a

venr.

'rrou qui eíl: au deffos de l'embouchure de l'Iníl:m–

menc , comme dans les Rageolecs , les flu res & les

hambois. On die,

Lumiered'un T uyau d'Org ues

>

ponr dire , Le rrou par ou le venc entre.

Lumiere.

T erm~ de Marine. T ro Ll en chaque

membre d'un Va1íleau ande!fos de la q ui!le.

Ort

faic paífer une corde a cravers ces crous , afin d'em–

pecher qu'ils ne fe bouchenc , & pour encren:nir

la communication de l'eau qui ell: necelfaire au:c

pompes. On appelle

Lumiere de pompe ,

l'ouverm–

re qui eíl: au c&cé de la pompe, & par laque!le l'eau

fon

pour encrer dans la manche.

Lumiere.

Tenne d'ArcJ1ireél:ure. Trou dans le~

qnel on mee le rnamrnelon d'un creuil. ,

Lumiere..

Terme de Peincure. 11 fe die des par–

ries qui font les plus éclairées _dans un cableau.

C'eíl: une habilecé dans la Peimure de f~avoir bien

r épandre

la

Lumiere for cous les corps, & en é–

clairer comes les parties felon les differcns degré¡

de Lunüere.

LUN

LUNAISON.

[.

f.

Periode d 'environ vingt- neuf

jours , douze heures & quarante-quatre minutes,

qui eíl: l'efpace de cems que la Lune emploie de–

puis l'iníl:anc de fa conjonél:ion avec le Soleil

ju (–

q u'a l'aurre conjonél:ion. Dans cet erpace de cems

la Lune fe change en tomes fe s faces , croi!Iance,

cornue , demi- pl,eine , boífue , pleine , & décro1c

pareillemenc jufqu'a ce qu'elle f'erde entieremenc

fa

Lumiere.

LUNARIA.