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6

1

0

LO

X

forcir, lorfqu'on viene

a

la rirer avecle cable qui

eíl:

accaché au bout.

LOUVETER. v. n.

Il

fe dit de.Jafouve quand elle

fait fes petits.

,

.

.

LOUVETI ER.

[.

m. Officier ches le R01, qw a la

Surincendance de la cha{kdu loup. Le Grand Lou–

vecier de France a fous lui un Lieurenant

&

un Sous–

Lieutenant de la Louvecerie.

11

y a auffi plufieurs

L_ieutenans parciculiers de Louvecerie d ans les Pro–

vmces.

LOUVETTE.

[.

f.

C'eíl:, felon Nicod,

Vne petite

beflelette

9tú

vit ayant lá téte fichée dans le fang des

bétes,& n'ayantpoint de rrou p11r

011

s'en ail!e

la

vian–

de

,

elle

fe

creve.

lOUVEUR.

[.

m. Ouvrier qui faic les trous dans les

pier-res,

&

qui

y

place les louves._

.

LOUVIER. v. n. Terme de Ma~me. Counr au plus

pres du vent ' cantor

:i

íl:ribord ' cantot

:l.

balbord.

Cela [e fait pour ne pas s'éloigher de la rouce qu'oú

veuc cenir,

&

pour 1ñaincenir un Vaiffeau dans le

parage ou il eíl:, quoiqu'on ait le venc concraire.

Il

fauc pour cela poner quelque cems le cap d'un coté,

&

enfuice le porcer de l'aucre en reviranc.Q!;!and on

concluir un navire fur un air de vent,é!oigné du vent

de la rome par un intervalle d 'onze rraics on pointes

cle campas , cela s'appelle,

Lou vic;>far on:z:.,c pointn.

On die auffi

Louv~y,er,

LOUVIERE.

[.

f.

Vieu:~ mor. Taniere ou contrée

:l.

loups.

11

a auffi lignifié une robe oú un manteau

fait de peaux de loups,

LOX

LOXODROMIE.

[.

f'.

Terme de Navigation. L'E–

q uaceur qui pa[e par les Poles de cous les Meri–

diens

~

ou les paralleles

a

l'Equaceur, coupenc cous

1

es Merid iens fons

I

e meme angle droic. Tout aurre

'cercl e ne paffaQ_t poinc r ar les Pales des Meridiém,

he coupe qu'un Merid1en

a

ang es droits,

&

tous

les autres fou's differens angles aigus. Done

{i

un

Vailfeau fait fa cour[e au Nord ou au Sud, il ne

faic poinc d'angle avec aucun Meridien; s'il fait

ía

courfe

a

l'Eíl: ou

a

l'Oueíl: foic fo us l'Equ aceur, foic

fous un parall ele, il faic un angl e droir avec cou 'i

les Meridiem infinis qu'il renconcré; m.iis s'il courc

hors de ces lignes,

&

qu'il <lécrive un cercle , il

faic un angle differenc avec chaque Meridien qu'il

renwncre

:i

chaque iníl:anr,

&

au co¡,traire s'il faic

le meme angle avec cous les Meridiens qu'il ren–

concre, il ne peuc plus décrire un cercle, mais une

autre ligne courbe qui s'él oig11e de ce cercle. Or

candis qu·nn V. iffeau fuir le merí1e rnmb de veht,

il faic le meme angl e avec cous les Meridiem qn'il

renconcre,

&

par confequenc il

[e

démurne

a

cha–

que momenc de la ligne circu laire pour décrire cecee

courbe, que l'on appelle

L oxodrom,e ,

vu

ligne Lo–

xodromú¡ue,

de

>.,~,,,

oblique

,

&

de

eJr<•<

corirfa.

Cetrn ligne rdfembl e

a

une fpira le, elle s'approche

cou¡ours plus da Pole qu e n'auroic fai c le cercle,

&

cependant elle n'y pem 'jamais arriver, puifqu 'il

faudro1t pour cela qu'elle fe confond1t avec un Me–

ridien ,

&

qu'elle ne le peuc , faifanc coüjours un

angle,

&

le meme angle , avec cous les Meridiens.

Dans le criangle reél:angle

011

un des cocés de l'an–

gle droit eíl: la difference en lacimde du lieu dü

déparc

a

celui de l'arrivée ; l'aucre , la difference en

longicude,_( Vóyez N AV~GATION,) l'hypocen u–

fe

eíl: la li~ne ,Loxod~·omtque,

&

on la prend pour

drone quo1qn elle fo1t courbe, parce qn'on ne la

prend alors qu e dans une eres-perite écendue.

Si

Je

VairTeau n'avoi c couru qu 'e n lacicude , ou qu'e n

longicude, il efl: clair qu'il n'y auroic poinc de Loxo-

LOY

d'romie, c'éíl: elle qui eft próprement le chemid dtl

Yaiffeau, quand il eíl: compo[é de lacitude

~

de

longm1de.

Le

triangle Loxodromique [e

refouc ou

par les linus, ou par les cables Loxodromiques, ou

par _le quanier. ( Voyez NAVIGATION.) L'atigle

dro1t eíl: coüjours donné,

&

il ne fam plus qu'mi

angle

&

un coré, ou deux cot<fs , d'ordinaire on a

l'angle du rumb,

&

la lacitude ,

&

ce qu'on cher–

che, e'eíl: la longitude

&

la Loxodromie1

LOY

LOY.

f. f.

Conflitution, écrit qui ordónhe ce qu'i/faut

f aire, & qui défendce qu'il

ne

faut pas faire.

AcAD•

FR.

Il

y a une

Loi nature!le

que Dieu a infpirée

au_x hommes,

&

que la nature leur a enfeignée p2r

ra1fon.

Ellé

[uflifoit dahs les premiers cems pour

leur [ervir de regle, parce que vivant dans une

íitn–

pl1cné exempte de coutes les paffions qui caufent

'

les_d1fferehds , c'écoir arres qu'ils crufft:nt que ce

qm

v_enoir de leur cravail leut appanenoit,

&

qu'ils

devoient avoir foin él 'élever leurs enfans. Si-toe

qu'ils commencerent

a

fe

rertdre fociables , ils

fu–

rent conrraims pour le bien commun d'écablir la

Loi civile

ou

p,olitique

,

qui

ell:·

un droic publié

&

commandé aux Peuples par l'áucoi-icé des PuirTances

Souveraines. Les premieres

Leix Romaines

que Ro–

mnlus écablic_ lorfqu'il fe ~uc apper~u que !e nom–

bre de fes Su¡ecs augmenrq1c, furent appellees

Loix

Royal~s

ou

Curiales,

pareequ'ellesécoienc émanées

du Prince par le confeil des Sénaceuts qct'il avoit

choilis-,

&

qu'elles eurent l'approbacion du Peuple:;

qui écoit divi[é en trence Curies. Sqvius Tüllius

fic

arTi::mbler les Loix de Rómulus

&

de Numa Pom–

pilitis par Papirieñ. ;

&

c'ell: ce qu'on appelle

Droit

Papirien,

du nom qu'il portoit. Tarquin le Super–

be, qui voulm avoir une puiffance a¡i)iu·aire, abro–

géa tóutes les Loix fans confulter ni le Sénac hi le

Peuple ,

&

la puiífance Royale ayant écé abbatué

par fon exil , les Confuls par qui la Républiqtie

écoit gouvernée, firent obferver les Loix RoyJ!es

pendant dix-fept ans,

&

on ne ce/fa de s'y fomnec–

tre qu'apres que Brutus , Tr;bun du Peuple , en euc

faic publier une ~out les fupprimer. Alor: le pecic

Peuple , per[ecu_ce par les Grands, fe renra fur le

Monc facré ,

&

n'en defcendic que loríqu'on lui

euc permis de choilir cous les ans cinq Tribuns, au[.

·quels cinq atures fur enc ajoucés pende cems apres ,

avec pouvoir de le proteger conrre les encreprifes

du Sénac. D'un amre coté les Sénaceurs faifoienc des

Loix qu'on áppelloit

Senatufconfoltes ,

&

les Tri'–

buns en faifoieric de leur coté , que l'on nommoic

Plebifcites.

Pour remedier

a

ce elefordre, les deu,c

Parcis convinrenc qu e l'on iroit cliés les Grecs C'her–

cher des Loix qui rendiffenc le Droit cercain

&

uni-.

ver[el.

Il

y em dix Envoyés, qui

a

leur recourpro–

poferenc celles qu'ils avoient recueillies ,

&

qui

éroienc compofées en parries des Loix dé Lacede–

mone

&

d'Athenes,

&

en parcie de celles des Rois.

L'app robacion qu'elles re~urent obligea de les gra–

ver for des T ables d'airain, qué l'on pofa aux en–

droics les plus apparens de la Place publique. L'an–

née foiva nce ces memes Envoyés fireht arTembler

le Peuple,

&

oh ajouca deux T ables aux dix pre–

mieres.C'eíl: ce qu ;on a appellé

Loi:t: des dou:z:.,e Ta–

ble1.

L'obfcuricé qu'on trouva dans les termes de ces

Loix ayanc donn é líen

a

un fon grand hombre de

c¡uer.:ions que le íl:ile [erré des douze T ables ne dé–

cidoit poinc , porra le Sénac

a

faire des Loix qui

fu,

rene approuv ées par un e Ordonnance que le Diél:a–

ceu r

fic

publ ier , que les Sé naceurs recevroient auffi

les Plebifcices. Le changemenc qui arriva dans la