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L UN
differen ,es confl:ru él:ions de lunecres ,
&
de couces
les combinaifons qu'on peut fai re de pluúeurs ve_r–
res ,
&
par leur nombre plus gran~ ~u plus pene,
par leurs differentes fi&ures, c·
7
~-:~a~re pa~ l; nr~
convexicés ou concav1tes, par I egal1ce ou l mega
!icé de ces convexicés
&
co11cavicés& par les d1[-
tances de leurs foyers.
.
Par le moyen de ces Lunetces , les ?b¡ecs trop
éloignés comme les _aíl:res , ou ceux qm Conc pro–
ches , mais crop pems , comme les cuons
&
une
infinité d 'aucres, paro1lfenr plus grands &_plus d1[–
tinél:s. Les Lunettes qui fei:vent au prem1er ~[age,
s'appellc:nc
L nnettes d'approche
ou
de longue vu~,
o~
fimplement,
Lunettu
on
Telefcopes.
Celles qui [er–
venc au [econd ufage s'appellenc
Microfcopes,
Voyez MICROSCbPE.
La confl:ruél:ion la plus comm4ne des Lunectes de
louaue víl.e , efl: qu'il n'y a1t que deu~ verres , &
qutl'objeél:if foic convexe,
&
l'~cul~1re _concave.
L'objeél:if efl: d'une
celle
convexne qu il d1fpofe
l~s
rayons parcis d'un feul poinc de ~'objec_
a
fe re~m1r
for un [eul pomcde la reune, &
l
0CL1,la1re efl: d ~ne
celle concavicé oue les rayons paras d un [eul po1nr,
&
qui lui fo n~ ~nvoyés converg:ns par fobje~if
>
¡¡
les rend d1ver.,.ens comme s
ils
veno1enc d un
point qui füc en-de~a de l'objell:if, & par méme
moyen il donne un plus grand angle_aux rayons
parcis des excrémicés 1.e l'ob¡ec, ce qui a.pproche &
aggrandic beaucoup 11m~ge.,
.
,
.
Les Lunerres fonc parome l ob¡et rehver[e quand
j.[
[e
fait entre les verres un
cro,fammt
des rayons
parcis des excrémirés ~e l'objec. Si ces ra y?.ns [e
tro1fent éncore une fo15 entre les verres , l unage
[e
redrelie, s'ils fe cr'oi[enc une croiúéme fois, d ie
t ed'evienc renve'r(ée , & ainú defoice , parce qu'un
croi(ernent de rayons décrnic l'effe cd'un aucre.
On appelle
Champ de la L unette
,
!'e[pace p_lus
ou moins grand qu'elle reprefence de fon Ob¡ec.
Cela dépend d(> b confl:rnél:ton.
On appelle
!'Iris de la l1mette
des é_ouleurs fem–
blables a celles de l'Are-en-cid que l'on apper~oie
vers les bords des verres, & qui
fonc
caufé es par
les refraél:ions , comme
e
elles de l'Arc-en-c1el.
Voyez IRIS.
Il
y
a aufli des
Lunettu de multiplicdtitm
m1
Lunettes
polyedres,
qui fonc des verres caill¿s a fa .
cenes. C'efl: la meme chofe que fi on voyon le
meme objet au eravers de plufieurs vers , _differem–
rnent inclinés , il eíl:
cl.úrqu'on
le
verro1t en plu–
Íleurs lieux ,
a
cau[e des dilferences refrafrions que
fouffriroient for differens verres les rayons partís
des mernes poincs. Les fac es de la Lunerce de mulA
tjplicacion qui ne répondenc pas direél:ement a l'ob–
jee , le fonc voir fous des grandeurs differences de
celle du milieu, & avec des couleurs pareilles
a
celles que cau[e le Prifme. Voyez COULEUR.
Lunettes de cheval.
'Terme de Manege. On ap–
pelle ainfi deux perites pieces de femre , arrondies
&
concav es qu'on mee for les yeux d'un cheval qui·
ne veuc poinc fe laiífer momer.
lunette ,
[e die aufli
d'un fer de cheval , done on a recranché la patrie
qui efl: vers le qu_arcier du pié. Cela s'appelle
'Fer–
rer
aLunettes.
On donne cecee force de fer aux
chev:-.uxqui onc- des [eimes.
Lunette.
Terme d'Horloger. Parcie d'une Mon–
cre daos laquelle on mee le crifl:al.
Lunette.
Tenue de Menuiferie. Planche de bois
percée en rond , done on fait le fiege d 'un privé.
On appelle aui1iL
unette,
l'ouverture qui efl: au der–
rier d'un fouffiec ,
&
qui
[e
fe rme en dedans par la
fou pape. C'efl: par cen e ouveriure qu'il re~oic le
vem.
LUP
L ,mette.
Termed' Archiceél:ure. Perite fenetre
qu(i
l'on faic dans les coics ou dans une fleche de clo–
cher pour donner un peu d'air
&
de jour a la char–
peme. On di~,
Voutes
a
fttnettes,
quand for les
eo–
cés , ou dans les flanes du berceau d'une vome , on
fait des ouvermres en are, ou d'amres ouvercu_
res qu_i ne vom pas ju[ques au haut de la voute pour
y
pranquer d es jours. On appelle cene force d'ou–
vercure
Lunette
biaife,
quand die coupe oblique–
ment un berceau, & on la nomme
Lunette rampan–
te,
quand fon centre efl: corrompu comme fous une
campe d'efcalier.
Lunette.
Terme de Toumeur. Pieces de bois ou
de fer qui s'enclavent comme les poupées entre les
deux membrures d'un Tour, mais qui fom moi ns
épailfes, & quiau lieu de p0intes, onc un trou forc
rond, contre lequd on appuye le bom de l'ouvra–
ge, ú on ne le paífe. dedans.
Il
a de ces Lunenes
de differences grandeurs. Elles fervenc parciculiere–
menc pour des vafes que l'on vetit creufer, ou pour
d 'autres forces de pieces.
Lunette.
Termes de Forcification, Envelopes qui
[e font au devanc de la Courcine , de la largeur de
cinq coifes donc le parapee en a crois. On les con(- ·
rruie d'ordinaire dans les foífés remplis, d'eau ,
0 1
elles fonc 'l'effecd'une foíle braye. Ces
L unettes
ot1
enveloppes fonc compofées de deux faces qui for–
ment un angle rencranr; & leur cerre-plein , large
feulemenc de douze piés , eíl: un peu élevé au de[.
fus du niveau de l'eau.
LUP
L
U
P E R CA
L E
S.
[.
f.
P·
Fetes que les Rómains
avoienc accoíl.mmé de celebrer tous les ans dans
le mois de'° Fevrier a l'honneur de Pan dans un lieLI
qui luí écoie confacré au M9nc Palacin ,
&
qu'o~
appelloic
L upercal.
On eroit qn'elles om écé infü–
tuées par Evandre, & que ce mdt
Lupercal
a écé
tiré de
Lyc,r,us,
Moncagne d'Areadie appellée ainÍI
de
»;x,.
,
Loup ,
a
cau[e que Pan , qu'o:1 y reve–
roic , ~aramiffoic les croupeaux des loups. 01:iel–
ques-a~mes veLilem que Romulus les ait écablies,
a _cau[e qu'une louve l'avoit ñoui·_ti en e_: lieu-)a'.
P endane le jonr que l'on celebro1t ces fe~es ; les
Prccres de Pan appellés
L uperques
,
cour01ént cout
nuds par la Vil!G:,
&
frappoienc avec _une pe:m de
chevre le venere
&
le dedans de la mam des fem–
mes
, qui s'imaginoienc que cecee ceremónie les
rendoic fecondes , & les faifo ic accol,lcher ph1s
fa–
cilemene. Servius voulanc expliquer pourquoi les
Luperques couroiem ainú i uds , die gue c'.écoic
.pour imicer Romulus , qui pendan~ qu'il éco1'. at~
rentif a cecee fece avec cous ceux qui la celebro1enr.
avoic appris que des voleurs s'écoienc fervi de l'oc–
caúon & avoiene emmené tout leur b efl:al ,
&
que
pour courir plus vite apres
e.ux, il s'écoir dcpo~iill~
de fes habics comme couce la jeuneffe , ce qm lm
avoie réuffi fi heureufomenc que pour en con[erver
la memoire, il avoic éré refol u que les Precres de
Pan feroienc nnds
a
!'avenir dahs la fx:ce des Lu–
percales.
tUPIN,
[.
m,
Sorce de legui-r¡e dom la fobfl:ance eíl:
dure & cerreíl:rn.
Il
eíl: bon a manger cuit apres
qu'on !'a faic
tremper quelque cems dans l'eau
pour lui ~aire perdre fon a1~1ermme.
~¡
viene ~·une
planee
qm
n'a qu'une [eule nge , & qm produ1c une
feuille moll e , velue , & quelque pen bl anche, &
divifée en fept portions. Elle a fes fl eurs blanches,&
des gonífes re!ferrées , deme\ées tout
a
l'enrour ,
ciranr [ur le blanc ,
&
longuetces comme les gou[–
fes des fé ves. C elle-ci enferme cinq ou fix grains