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674

L UN

differen ,es confl:ru él:ions de lunecres ,

&

de couces

les combinaifons qu'on peut fai re de pluúeurs ve_r–

res ,

&

par leur nombre plus gran~ ~u plus pene,

par leurs differentes fi&ures, c·

7

~-:~a~re pa~ l; nr~

convexicés ou concav1tes, par I egal1ce ou l mega

!icé de ces convexicés

&

co11cavicés& par les d1[-

tances de leurs foyers.

.

Par le moyen de ces Lunetces , les ?b¡ecs trop

éloignés comme les _aíl:res , ou ceux qm Conc pro–

ches , mais crop pems , comme les cuons

&

une

infinité d 'aucres, paro1lfenr plus grands &_plus d1[–

tinél:s. Les Lunettes qui fei:vent au prem1er ~[age,

s'appellc:nc

L nnettes d'approche

ou

de longue vu~,

o~

fimplement,

Lunettu

on

Telefcopes.

Celles qui [er–

venc au [econd ufage s'appellenc

Microfcopes,

Voyez MICROSCbPE.

La confl:ruél:ion la plus comm4ne des Lunectes de

louaue víl.e , efl: qu'il n'y a1t que deu~ verres , &

qutl'objeél:if foic convexe,

&

l'~cul~1re _concave.

L'objeél:if efl: d'une

celle

convexne qu il d1fpofe

l~s

rayons parcis d'un feul poinc de ~'objec_

a

fe re~m1r

for un [eul pomcde la reune, &

l

0CL1,la1re efl: d ~ne

celle concavicé oue les rayons paras d un [eul po1nr,

&

qui lui fo n~ ~nvoyés converg:ns par fobje~if

>

¡¡

les rend d1ver.,.ens comme s

ils

veno1enc d un

point qui füc en-de~a de l'objell:if, & par méme

moyen il donne un plus grand angle_aux rayons

parcis des excrémicés 1.e l'ob¡ec, ce qui a.pproche &

aggrandic beaucoup 11m~ge.,

.

,

.

Les Lunerres fonc parome l ob¡et rehver[e quand

j.[

[e

fait entre les verres un

cro,fammt

des rayons

parcis des excrémirés ~e l'objec. Si ces ra y?.ns [e

tro1fent éncore une fo15 entre les verres , l unage

[e

redrelie, s'ils fe cr'oi[enc une croiúéme fois, d ie

t ed'evienc renve'r(ée , & ainú defoice , parce qu'un

croi(ernent de rayons décrnic l'effe cd'un aucre.

On appelle

Champ de la L unette

,

!'e[pace p_lus

ou moins grand qu'elle reprefence de fon Ob¡ec.

Cela dépend d(> b confl:rnél:ton.

On appelle

!'Iris de la l1mette

des é_ouleurs fem–

blables a celles de l'Are-en-cid que l'on apper~oie

vers les bords des verres, & qui

fonc

caufé es par

les refraél:ions , comme

e

elles de l'Arc-en-c1el.

Voyez IRIS.

Il

y

a aufli des

Lunettu de multiplicdtitm

m1

Lunettes

polyedres,

qui fonc des verres caill¿s a fa .

cenes. C'efl: la meme chofe que fi on voyon le

meme objet au eravers de plufieurs vers , _differem–

rnent inclinés , il eíl:

cl.úr

qu'on

le

verro1t en plu–

Íleurs lieux ,

a

cau[e des dilferences refrafrions que

fouffriroient for differens verres les rayons partís

des mernes poincs. Les fac es de la Lunerce de mulA

tjplicacion qui ne répondenc pas direél:ement a l'ob–

jee , le fonc voir fous des grandeurs differences de

celle du milieu, & avec des couleurs pareilles

a

celles que cau[e le Prifme. Voyez COULEUR.

Lunettes de cheval.

'Terme de Manege. On ap–

pelle ainfi deux perites pieces de femre , arrondies

&

concav es qu'on mee for les yeux d'un cheval qui·

ne veuc poinc fe laiífer momer.

lunette ,

[e die aufli

d'un fer de cheval , done on a recranché la patrie

qui efl: vers le qu_arcier du pié. Cela s'appelle

'Fer–

rer

a

Lunettes.

On donne cecee force de fer aux

chev:-.ux

qui onc- des [eimes.

Lunette.

Terme d'Horloger. Parcie d'une Mon–

cre daos laquelle on mee le crifl:al.

Lunette.

Tenue de Menuiferie. Planche de bois

percée en rond , done on fait le fiege d 'un privé.

On appelle aui1iL

unette,

l'ouverture qui efl: au der–

rier d'un fouffiec ,

&

qui

[e

fe rme en dedans par la

fou pape. C'efl: par cen e ouveriure qu'il re~oic le

vem.

LUP

L ,mette.

Termed' Archiceél:ure. Perite fenetre

qu(i

l'on faic dans les coics ou dans une fleche de clo–

cher pour donner un peu d'air

&

de jour a la char–

peme. On di~,

Voutes

a

fttnettes,

quand for les

eo–

cés , ou dans les flanes du berceau d'une vome , on

fait des ouvermres en are, ou d'amres ouvercu_

res qu_i ne vom pas ju[ques au haut de la voute pour

y

pranquer d es jours. On appelle cene force d'ou–

vercure

Lunette

biaife,

quand die coupe oblique–

ment un berceau, & on la nomme

Lunette rampan–

te,

quand fon centre efl: corrompu comme fous une

campe d'efcalier.

Lunette.

Terme de Toumeur. Pieces de bois ou

de fer qui s'enclavent comme les poupées entre les

deux membrures d'un Tour, mais qui fom moi ns

épailfes, & quiau lieu de p0intes, onc un trou forc

rond, contre lequd on appuye le bom de l'ouvra–

ge, ú on ne le paífe. dedans.

Il

a de ces Lunenes

de differences grandeurs. Elles fervenc parciculiere–

menc pour des vafes que l'on vetit creufer, ou pour

d 'autres forces de pieces.

Lunette.

Termes de Forcification, Envelopes qui

[e font au devanc de la Courcine , de la largeur de

cinq coifes donc le parapee en a crois. On les con(- ·

rruie d'ordinaire dans les foífés remplis, d'eau ,

0 1

elles fonc 'l'effecd'une foíle braye. Ces

L unettes

ot1

enveloppes fonc compofées de deux faces qui for–

ment un angle rencranr; & leur cerre-plein , large

feulemenc de douze piés , eíl: un peu élevé au de[.

fus du niveau de l'eau.

LUP

L

U

P E R CA

L E

S.

[.

f.

Fetes que les Rómains

avoienc accoíl.mmé de celebrer tous les ans dans

le mois de'° Fevrier a l'honneur de Pan dans un lieLI

qui luí écoie confacré au M9nc Palacin ,

&

qu'o~

appelloic

L upercal.

On eroit qn'elles om écé infü–

tuées par Evandre, & que ce mdt

Lupercal

a écé

tiré de

Lyc,r,us,

Moncagne d'Areadie appellée ainÍI

de

»;x,.

,

Loup ,

a

cau[e que Pan , qu'o:1 y reve–

roic , ~aramiffoic les croupeaux des loups. 01:iel–

ques-a~mes veLilem que Romulus les ait écablies,

a _cau[e qu'une louve l'avoit ñoui·_ti en e_: lieu-)a'.

P endane le jonr que l'on celebro1t ces fe~es ; les

Prccres de Pan appellés

L uperques

,

cour01ént cout

nuds par la Vil!G:,

&

frappoienc avec _une pe:m de

chevre le venere

&

le dedans de la mam des fem–

mes

, qui s'imaginoienc que cecee ceremónie les

rendoic fecondes , & les faifo ic accol,lcher ph1s

fa–

cilemene. Servius voulanc expliquer pourquoi les

Luperques couroiem ainú i uds , die gue c'.écoic

.pour imicer Romulus , qui pendan~ qu'il éco1'. at~

rentif a cecee fece avec cous ceux qui la celebro1enr.

avoic appris que des voleurs s'écoienc fervi de l'oc–

caúon & avoiene emmené tout leur b efl:al ,

&

que

pour courir plus vite apres

e.ux

, il s'écoir dcpo~iill~

de fes habics comme couce la jeuneffe , ce qm lm

avoie réuffi fi heureufomenc que pour en con[erver

la memoire, il avoic éré refol u que les Precres de

Pan feroienc nnds

a

!'avenir dahs la fx:ce des Lu–

percales.

tUPIN,

[.

m,

Sorce de legui-r¡e dom la fobfl:ance eíl:

dure & cerreíl:rn.

Il

eíl: bon a manger cuit apres

qu'on !'a faic

tremper quelque cems dans l'eau

pour lui ~aire perdre fon a1~1ermme.

viene ~·une

planee

qm

n'a qu'une [eule nge , & qm produ1c une

feuille moll e , velue , & quelque pen bl anche, &

divifée en fept portions. Elle a fes fl eurs blanches,&

des gonífes re!ferrées , deme\ées tout

a

l'enrour ,

ciranr [ur le blanc ,

&

longuetces comme les gou[–

fes des fé ves. C elle-ci enferme cinq ou fix grains