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,

678

L \'" M L

~r

N

&

que ces peücs conduics fon{ pd for dans le ca:nr

&

d:ms les ve111es.

L

y

iv!

PHE.

f.

f. Liqueur nacurellemencaqu_eufe , ce–

nue fpiricueufe

&

un peu nci~e, c'eíl:-i-d1re, em–

preince d'une aigreur cernperee. Ln mauere qm ~a

compofe n'eíl: aucre chofe que le (erum , empre1-

2né du fue nourricier des parnes fpermauques ou

~erveufes, lequel fe ram?. íle dans les gla_ndes

&

eíl:

emporcé de la dans le fan~ par les va1íleaux lym–

phaciques. Ce [ernm ~~<rOJC dan_s les vemes conglo–

bées une liqueur (ubn.e , _volaule

&

ac1de , ou ac1-

de falée que Sylv1us cro1c que le fang arcer'.el

y

laiíle. La Lymphe eíl: porree

a

certames cavJCe~ du

corps pou r quelques u~ages p_amculiers , ou a la

maíle dt1 fang vers la veme ax1lla1re gauche pour

un ufage univ erfel. On ne f<raJC pas encure b1e~

cercainemenc quel

efl:'

cet ufage_ de_\a Lymphe qm

fe mele an fan <> dansJa veme ax1lla1re. CoH1me elle

fe jerce proche°du creur dans le fang qui y reviene

de couc le c;orps ,

&

qu'elle encre d 'abord dans le

vencricute droic, puis dans le~poumons

&

le ven–

cricule crauche, Eccmuller préfome de la qu'elle [ere

b

.

.

:l.

reparer la vig~eur vicale dn [~1g dans la pom111e.

Se.on

C harlecon , ,c'eíl: pour delayer le fang , pour

le rendre plus fluide , plus prnpre a fermencer ,

&

plus difhcile

.:l.

f; coagnl~r ,

~

?ª '·'.:e que celui q~ii

de[cend de la rece eíl: depomllc o e(pm s ,

&

que

celui qui remonte des parries inferieures a perdu

beaucoup de [ernm. L,a feparacion de la L r mphe,

o'u fon infofion des gl an'd9.Les dans les p ,rnes , eíl:

viciée dans

fa

generation

1

qul!p.d ell e eíl: crop co–

pieu[e, ou trop ncide, ou crop.falée ; ce qui en–

oendre auíli-tot les caeerres; ou bien elle eíl: viciée

dans fon cóurs par les va1ffeaux lymphacíques, foie

que fon écat foic naturel , ou concre namre ,

&

cec–

ee [econde depravanon de la Lymphe engendre les

hydropifies. La Ly?11phe qui foime connnn ellement

de la crachée arcerre pom i'humeéter

&

la rend re

capable de former la voix , ;i

fa

fomce dans les

glandes qui fonc proche de !a fence du L;iri1u ;

&

íi

c:erce Lymphe eft erop abo ndante ou trop epa1!Ie , la

voix deviene a.pre. Q ue íi dans une affeéh on cacer–

reufe elle dl: trop acidc, eram porrée

:l.

la runique

im:erieu re de la trachée-areere ,

il eíl: impoffible

q n'elle n'en foir irricée

&

ne fa ffe une coux opinia–

tre. On fa ic venir le mor de

Lymphe

dn Grec

,tf<<P<,

N ymphe , en changeanc le , Grec en / ,Lacine; de

forre que comme les N ymphes reprefenrenc les

fonrai nes ,

ainíi

l'eau qui coule

eíl: appellée

Lp-;phe.

LYN

LYr CURIUM. f. m. E[pece d'ambre qui par une

propriecé parciculiere accire les plumes , comme

l'ambre jaune acrire la paille. Macch10le faie voir

qu'il y a grande difference encre

le

Lyncurium

qni a la verm de brifer la pierre,

&

ce que les La–

pidaires appellenc

Fierre de Lynx

ou

d'Once,

qui

n'a aucu ne propriecé p0ur fai\,~-úriner

&

rompre ou

iminuer la pierre des reins

&

de la veílie ,

&

que

quelqu~s -Lm_s prétendenc faire paffer pot1r le vrai

Lyncurium, difaric que c'eíl: une pierre en laquelle

fe

con::,ele l'nrine de !'Once apres avoir uri

é.II

re–

-fine Encelius , qui a die-que le Lyncurium ¡aune [e

fa ifoic de l'urine de !'Once male ,

&

le Lyni::uriun1

bbnc de celle de: !'Once femelle. Diofcoride die

que le Lyncurium , forre d' Ambre qui accire les plu–

mes ,

&

que pour cela les Grecs a_ppellenc .,,7,pv,y,-

LYR

l

V .

Á.

~

q,,¿;,

,

écanc bí\ avec de l'eau,

dt

bon aux Auxions

du venree

&

de J'eíl:omac.

L

YNX.

f.

m. A;1imal , qui, [elon les Anciens , a la

vüe cellemenc [ubrile, qu'il voic

:l.

cravers les mu–

railles. Eli,111 lm don ne une houpe fur le bouc des

oreiHes , pat ~ille

:l.

cetle qu'a :e loup cervier, que .

Sca!Jger die erre le Lynx male. App1an parle de

deux Lynx, l'un grand qui chaffe ¡¡ ux cerfs ,

&:

l'aucre pecit qui chaíle ;iux lievres. La p!upart des.

Modernes eíl:imenc que cee auimal

éfl:

fabuleux.

Cependant Joníl:on ne laiíle pas d'en faire la de–

fcri ption ;

&

di~ que le Lynx eíl: une bece fauvage

qm a la ce ce peme, !.es yeux forc ét.ncel ans , la vt1e

admirable , l'air

gu.ai

, les oreilles comces, la barbe

com111e celle d'un chat, les piés fon velus,le fond du

venrre blanc avec quelques ·raches noires ,

&

les

excremirés du poi! de deíliis le dos ciranc fur le b lanc,

avee dts mouchecures fur couc le corps.

11

ne vit qne

de chair deberes

&

de _é:hars fau vages , (e cachane

quelqnefois íur des arbres, d'0u il [e jecce ,for ~es

~erfs

&

aucres gros animaux a quarre pies, done

1l mange la cervelle

&

fuce le fang. On tiene que

fi- cor q1.1'il a p1ílé , fon urine fe congele,

&

qu'il

s'en forme une maniere de pierre luifance que l'on

a appellee

Pierre de Ly nx.

Les Grecs lui ont don1:é

le meme nom de

J,,,y~.

LYR

LYRE.

[,

f. Iníl:rument de Muíique qui fe touche avec

un archec,

&

qui n'efc differem de

la

viole qne

parce qu'il a fo n manche

&

fes couches beaucoup

plus l:u ges. Il eíl: couverc de quinze cordes , dom

les deux plus groffes fonc hors du manche. Son che–

valeceíl: au!li ph.1 s lon g , plus bas

&

pius p!ae. On

ne fe fe rr guere de cer in!l:rnmenc en trance , quoi,

qu'1l foir

~

re propre pour accompagner la voix. Le

fon en eíl: exrrememenc languiílanc ,

&

fembl c c:x–

cicerla devocion. La Lyre ancienne écoit pn:fqne

circu! aire,

&

avoit un petir nombre de cordes au

mi!ieu cen<lnes comme cell es de la harpe,

&

que

l'on pinfoic avec les doigcs. ~elq ues tms difem

qu e la Lyre des Grecs a éré nocre gum are,

&

d'au–

rres q ,1e c'eeoic un iníl:rnmenc faic d'une coquill e de

Torrue qu'' ercule vuid~

&

per<¡a, aprc:s quoi il

la

moma de cordes de boyau. Cerce force de: Lyre

fut

nommée

;i; lJ,u<

,

&

en Latin ,

TejfHdo.

LYS

LYSIMACH I A.

[.

f.

Herbe dom ¡es

riges

fonr

menues , branchues , haures d'une c~udée ,

&

quel–

quefo1s plus. Elle prodLilt [es femlles na:ud par

nreud ,

&

les a menues

&

[e.¡nblables

-a

celles du

faule. Le goCu en eíl: aíl:ringenr,

&

fa -Beur eíl: rou–

ge

011

jaune. Elle cro1c aux lieux aquaciques

&

ma–

récageux. Le jus de fes feuilles arrece les crache–

mens du [.mg,

&

cliíl:eri[é ou pris en bre uv;i P.'e, il

ferc aux dyG nceries. Si e n bouche fes narines

<l~

cec–

ee herbe, elle écanche le fang du n-ez. Elle écanche

auffi le fan g des pl aies ,

&

comm e fon od eur eíl:

forre

&

puance, e le ck,ífe les ferpens

&

rair mou–

rir les rnouches·. Pline die qu'elle a·pris fon nom du

Roi Lyfimachus , qui f'm le premier qui s'en fervi c ,

&

que

fa

vem1 eíl: cell e , qn'en la merranc fur Je

jou~ des bre ufs ,_ o,u _d'aí.mes be,es accel é~s .qui

ne s accordenc pas a nrer , elle les rend pa1fibles.

Ruellius prend la Corneole , done les T d ncnriers

fonc leur verd, pour la Lyfimach~e ; Macthiole faic

conno1cre qu'il

[e

crompe.

F I N D

U

P R E

M

I

E.

R T O M E.