tYLYC
jaune, qui cirJ:: fur le millec.
tUZIN.
!.
m. ·Terme de Marine. Menu cordag"e
a
deux fils, plus gros que celui que l'on appelle Mer–
lin. On s'en ferd. faire des enflechures.
LY
l.,
Y.
C[.
m.
Sorce de meíure icineraire de la Chi11e,
qui n'a que deux cens ciuarance pas &eomecriques.
Il faut dix Lys pour fatre le Pu,
qm
en connenc
deux mille quatre cens.
LYC
):_ YCANTHRO.P_E.
f.
m. C'eíl: própremeht ce que lé
peuple nomme
Loap Garoa,
_c'dt-a-dire .• Un foll
mehncolique
&
forieux, qui cdurc la rrn1c dans les
rués
&
dahs les champs,
&
qui frappe cous ceux
qu'il renconcre. Ce mot eíl: compofé d_e
J«Íx".,
Loup,
&
de
"'"I"'"" ,
Homme, comme qm d1ro1t , Un
homme loup. La maladie dont ces forres de fou~
foncagicés,
&
qui leurcauíe une e[pece dé hurle-
menc , s'app~lle
Lycanthropic.
.
,
.
.
L
YCE.
[.
f. Ch1enne de chalie, qm dans
l
ordu1a1re
fait deux porcées mus les ans , ce qui fait que l'on
appelle
Lyces portieres
1
Celles qu'on nottrrit dans
la baífe-cour afin d'avoir de leur race, fans que
l'on s'en íerve pour chaífer. ~e mot viene d;
Ly–
cifca,
qui vem dire , Une ch1e_nne e-ngendree par
l'accouplement d'un loup
&
d'une chrenne , du
Grec ,..,.;,, Peute louve.
Lyce,
Terme dom oh s'éíl: fervi autrefois,
&
done quelquc:s-unsfe íervc:nt encore preíentement
pour fignifier , Une femme débauchée.
R ibaadc
,
ordc1.1is
,
yate, lyce.
i..
YCE'E.
[.
m. Nom de la fameü[e école ou Arifrote
enfeignoit la Philofophie
a
Athenes en fe pro1'.1e–
nanc, ce qui fot caufe que ceHx de
fa
íeé\:e s ay–
pellerent
Peripateticiens
,
du verbe Grec
.-,e,ir,m,,
,
Marcher
rout
~utour. Cette maiíon , felon Paufa–
nias , avoic· eté á.uparavant un temple _confacr~
~
Ap9llon,
&
baci pu Lycus fils de Pand10n , ,~
011
il avoit été appellé
Lycée.
Selon d'aucres_, c eco1c
un C~llege q1~i avoit été co,m1:,1e~cé par P,1fiíl:race,
&
fim par Pendes. Ce Lycee eto1t compofe de por–
rigues
&
d'arbres pl'antés en qmht:onces.
. .
.
.
l.
YCHNIS.
[.
f.
Sorte de Plante que Dwfcond_e d,r
·
avoir la fleur rouge
&
femblable
a
c~lle du v10her
blanc.
Il
parle enfuite d'une Lychms fauvage fme
encieremenc comme celle des Jardms,
&
duque
12
ciraine de l'une & de l'amre prife en breuvage avec
du vin , eíl: bonne concre les piquures tks fror–
pions. Manhiole die que fi Diolcoride n'a fatt au–
cune deícription des riges
&
des feu1l!es _de la
Lychnis, c'eíl: apparemmént p~rce que
e
éto1t un
7
herbe forc connue en ce terns-la , non feulemem a
caufe qu'on en faifoit eles bouquecs comme
~
le
rapporte , mais encore parce qL1'on avo1t accou~–
mé de s'en Íervir dails eles lampes atl het1 de me–
che.
Il
ajouce qu'il a
Vll
eh Goritie
&
aupres d<,
Trente, une herbe qu'il tient pour la vra1e Ly_ch–
his. Elle a fes fleurs rouges
&
(ernbhbles au V10-
lier fans aucuneodeur ;
&
[es feuilles coconnées •
lona ues
&
blanches. Sa ~ige eíl: velue ,
&
haute de
plu; d'une coudée.
11
ajouté qu'aü Val d_'All ~nie_, il
a rrouv_é l'auire planee, qui eíl: la Lychri1s fauvage,
ront
a
fait íemblable
a
l'aun'e , farls aucune d1ffe–
rence entre !'une
&
t'aucre que cetle des lieux ou
elles croiílehr.
Il
cróit que les Aricic;:ns n'ayanc póinc
l'ufage du coton, ufoi ent de ·cercames herbes ve- .
Jues commc celle - ci
& ·
le bou1llon , au l1eu de
meche dans leurs lampes , ce qui l'a fait appeller
LYCtYM
LychniJ,
du moo.t;c.,, , La!;lpe . Pline die qu'1l
y a
une efpece de Rofe , appellee communemenr
Rafa
de .Grece,
_&
par
les Grecs
>.v;c,l,
,
qui ne cro
1
c
qu aux heux hmmdes , grand e comme la Heur du
V1oher , fans nulle ódeur ,
&
ii'aya·oc j~mais plus
de cmq femlles.
_
LYCIU~.
f.
m. Arbre épineux do'nt les branches onc
au' moms lit lonsueur de n·?is coudées.
ll
a
qllln- '
me de feu1lles iemblables
a
celles du bouis. Son
fruit eíl: lilfé , hoir , amer , rnaffif , & fembhb le
au poivre.
ll
jette bea1,coup de racines qui font
courbes & d'une n1atiete dure ,
&
cró
1
t en abon,
dance en_Lycie d'ou il a tiré fon
110111.
Le jus du
Lyc1um fe tire en p1lanc enfemble les branchcs &
les pecices racines, qu'on mét enfuice pendam plu–
fieúrs Jours uifu[er dans l'eau; apres
qu.oion cuic le
cout en(emble , pui·s on &ce le bois ,
&on faic re–
cuire la decoa:ion juíqtt'a ce qu'elle foit épaiffo
w _mmem1el. L'écume qu'on en &ce pendam qu'el–
le cmt, fen aux mechcamcns que l'on prépare pom:
le mal des ye~x.
Qn
fatt auffi
le Lyciuni en éprei–
gnaht '.ºn frmt,
&
fa1fanc fechér le jus au Soltiil.
L·e me11leur eíl: celm qui brlllé,
&
qui étant éceinr
donne apparence d'une tcunie rouoe. Il doic ccre
roux au dehors ,
&
hoir au deda"ns quaild on le
rompe, n'avoit aucune mau'vai[e odenr , mais une
afüiél:ioh jointe
a
quelque amémuné '
&
rirer
a
la
couleltr de faffran. Le Lyciurn des Iiides eíl: de cecre
force_. Auffi eíl:-il le plus eíl:imé de to~s. On tiene qn'il
fe fa1c d·e l'Arbnlfeau hommé
LonchitiJ.
C'eíl: en
ces termes qü'en ¡iarle Dioícoride. Manhiole dit
que le Lycilun de_s Apothicaires eíl: tour-a-faic dif–
ferenr de celmq1~ on apporte de Lyt1e; qu'il n'eíl:
n1 r~ux ded:lll\ih amer aügot1r ,
&
ne_ brí'1le poinc
qua:id oh le prefehce au feu. Les uns d1feht que ce
Lycmm des bou~1ques eft faic de grams de Troffne,
les aurres
de
gra1hs de
Matri/j lw 1,
& d'aucres dé
ceu
x de
V irgafanJaine
1.
l
l y eü a qui croyenc q n'il
dt
fa1t dü JUS de comes ces forres de grains qu 'on
Jaifle íecher au fol~il. Galieh parlant de l'Arbre ap–
pellé
Lyciam,
óu
Pixacanthon
,
dit qu'on en fair
le Lycium, qui eíl: uh medic:imenc liquide done on
fe
ferc portr les 11\eurcriffüres, ponr les ihflamma–
cions aigües dufondemenc
&
de la bouche,
&
qu'on
l'_appl1que a_u~ or_e1lles ~angeufes, , alix ~1lceres ponr::.
bs
&:
mala1fes a guenr, anx ecdrchures de l'en–
cre_- deux des cuiífes ,
&
lorfqlie la pean combe des
. do1gts.
L
Y
COPSIS.
[.
f. Plante dónt lés fonilles font femb!:i.–
bles
.ª
la Jaime, ,111~is plus lpngües, plus Jargcs ,
plus apres
&
plus epadfes. Sa nge eíl: lonou~, <lroi–
te
&
apre,
&
jene pluíieurs branches [pres de la
longuew· d'nne coudée; qui p'.·oduifenc de pecices
fleurs rouges. Elle cro1t parm1 les champs ,
&
eíl:
áppéllée
Ancha.fa_
par qué!
~ués-i.ms.S_a racine qui
eft rouge
&
aíl:rmgemé, etanc éndmte avec de
Phüile, eíl: bonhe
a
gttcrir les plaies;
&
avec de la
farine d'orge, c'eíl: urt reniede
ati
feu S. Ancoine.
Si on s'en (rotce avec de l'huile, élle provoque
a
fuer. Gahen n1et cecee p\ante
áti
nombre des Or–
chanetces, Orí l'appelle
Lycópji1,
de """", Loup ;
& de
t..¡,,, ,
Face,
a
caufe que par l'aprécé de fes
fenilles
&
de fa rige, elle femb le avóir quelqué
tapport
a
la pean d'urt lóup,
tYM
í..
YMPHATIQ!JE. adj. Terme
d·
A1i.atoínie.. On ap–
pel te
Veines !ymphéic¡1,es,
_Cercaih~
y
aiffeanx qui
connénnent une efpecé d·é l1qti cur affez fembl ab!e
a
l'nrine. C 'eft une humeur aq ueu[e q ui s'engernfr ¿
tlar1s
d'e
pecices glandes répandnes dán s cotit le corps;
Q_Qq q
ii¡