LO
U
'turieux,
&
qui s'acharnanc contre les hommes, né
fe
nourrilfenc plus que de chair humaine. Ils veu–
lenc auffi que le nom de
Loup ga, ou
leur.[oit don–
né , a· cau{e que c'eíl: un Loup done on
a
befoin de
fe
garer.
.
\
Loup de r,n:,.
Poilfon parfemé de taches ,
&
qui
eíl: grand, gras, épais,
&
couverc de moyennes
écailles.
ll
a le dos blanc
&
blt:u ,
&
une longue
rece avec_une grand~ ouvercure de gueule.
Il
y a
auíli un
Loup d'étan<~·
Sa grandeur eíl: a peu pres
de rrois .coudées. C'eíl: un poilfoh gras,
&
qui palle
pour le meilleur de cous ceux qui entrene dans les
érangs.
11
,y
i
des
Voyageu.rsqui parlenr de
Loups
Marins,
!·es uns ayanr quatre patees
&
les aunes
deux. Oh en trouva un ¡our vingt ou vingt-cinq
endorrnis fous des arbres aífés proche de la mer ,
dans la perite rerre de la Guaclel.oupe. lis ronflo1énc
. (i
fort qu'on les enreµdoit de trence pas. l is écoient
velus , gros comme· des veaux, ayanc huic
a
dix
piés de longueúr , & feuleme'nt clet\X panes avec
lefquelles íls fe tralnerenc vers la mer touc en
grondant. On leur frappa [ur le mufle avec des le–
viers & .des pinces,
&
le moindre coup faifoit rni f–
feler le
fang.
"lis en mouroienr auili-c6t apres. Leur
chair n'écoit pre[que que du lard gui [e fondoir
touc
en huile. L'a frelfure ele ces animaux n'éroit pas
mauvaife.
Loup.
Sorce dé maíque de velou'rs
no.ir, qui fert
aux femmes
a
leur couvrir le vifage. Elle¡ ne l'at·–
tachenr point , & le ciennent fc ulement avec un
boucon dans la bouche. Ce mafq ne cliffe re des maf–
ques quarrés done elles fe fervoienranparavanc.,
&
qui avoienr une menronni~re , eh ce qu'il prend
depuis le front ju[que fous le rnencon. Comme il a
fait peur d'abord aux pecits enfans, on l'a nommé
Loup.
Les Librairés appellent
Loup,
Un iníl:rument dé
bois faic en forme de triangle ,-dom ils fe fervent ·
pour dre!fer les paquees de Livres.quand ils fonr
cordés.
Loup,
[e
die auili d'une eípece de ma adíe qui
viene aux jambes. C'efl: une tumeur, ou une manie~
re d'ulcere chancreux.
Les Enfans appellenr
Loup
,
Un pecic morceau de
Jane; au bouc duque! ils anachenr une corde longue
environ d'un demie aune. Ce petit morceau de lane
qu'on faic courner_en l'air par-le moyen de la corde'.
fa it un cercain bru1t qm nene quelque chofe de celu1
que fait un Loup en h_eurlaI)t, & c'eíl: dela qu'ils lui
ont donné le nom de
Loup.
.
1GUPE.
f.
f.
E xc,efcence de chair c¡ui vient fous la
peau ,
&
c¡ui s'éleve en ,ond,
&
s'augmente pltts ou
moins felon la difpojitton des pa,ti_es
01}
elle s'attache.
Ac
A D ,
FR, Cecre excrefcehce fe forme d'uné macie
0
re qn'envelope une petice b~ur[e ou tunique,quie_!l,
tancoc comme du fu1f, cancoc comme de la bomlhe
ou du miel,
&
ra'ntoc aulii dure qu'une pierre ou uh
petit os.
U
cro1t quelqL1efois- fur le pericrane uhe
mmeor qui s;écend pl us en large qu'en long
a
caufe
de l'épailleur de la peau. Oi1 la nomme
Loupe tau–
piere
ou
To,tue.
~and la maciere qui eíl: cot1rehu e
dans cecee cumeur, eíl: d'u ne nacure fo rc acre, elle
corrode le crane. Si la tumeur eíl: ficu ée jníl:emenr fur
les [mures du cerveau, enforce qu'elle paroille rirer
fon origin e des fibres de la dure me're qui paffe11t
par
I
es futures, les fonefl:es accidens qui en fo nt a
craindre doivent ernpecher que !'oh n'y rouche. Si
elle fe rrouve en un aurre endroir, il fauc i·efoudre
la ma riere ou la faire foppurer de quelque maniere ,
ouvrir la rnmeur fuivanc la coumme,
&
conínmer
la
membrane,
L ottpe.
Terme d'optique.
V
erre convexe, c'efl:-
,)
LO
U
669
1-dire plus épais vers le milieu que vers les bords,
qm grntfü les objecs. Voyez LUNETTE.
11
ferc
aux Graveurs _& aux Ouvriers pour leur faire dé–
couvnr les momdres parties des cho fes for le[quel–
les 1l_s _crava1llent quand l'ouvrage eíl: délicat. Les
Jouaill1ers appellent
Loupes de faphir, de n tbis
,
&
d'émeraudes
•
cercaine malfe mal cuite & indi!!eíl:e
·
r
b
qm
1é
crouve quelquefois en ces forres de pierres,
comme
fi
la nacur;: n'avoit pu les achever. On die
auíli ,
Loupes des perles.
Ce fonr propremenc des
n.icres de perles,
m\
il
y
a quelque endroit relevé
&_
a
dem1 rond, que les L_apidaires ont l'adrelle de
· fc1er.
Loupe de bois.
T erme d'Eaux & Forets. Bolfe
ou..
gros nreud q
LIÍ
s'éleve fur !'écorce des arbres.
LOURDOIS. adj. Vieux moc. Soc, défagreabl e.
P
Ítts je cotmois
e¡
ue
mim parler lou,dois•
LOURE.
(.
f. Vieux moc, que Borel die avoir fionifié
r
.
b
aucre101s.une grande Mufette. O.n !'a appellée ainfi,
hon pas de
Lyra ,
mais a'caufe ·du fon querendoic
ce't Infl:rnmenc. ©n a au!Ii appellé
Lourou,
ou
Lou–
reur,celui
qui en jouoic,ce qui f<)¡i,t appeller les hauc~
bo1s en Languedoc des
T oro loro
1.
L
~
U T
R
E,
f.
m. & f. AuiJnal amphibie a quarré
p1és,
qm
vic d'herbes, de fruics ,
&
principalemenc
de_pÓJ.ílons, qu'il amape &'prend avec adre lle. Son
poi! eíl: court & épais; & tire fur la couleur de cha–
ra1gne.
Il
a la rere
&
lés <lenes prefque comme urt
chien dé Fhaffe,
~
la queue ronde, grolle & qui
fe
termine en poince.Ses oreilks
fonc
pecii;es comme
celles du caíl:or , avec leqtrel il eíl: confondu par
quelques-uns , mais fon pon n'eíl: pas la moitié
{i
long.LeCanada produic des I,.ourres d'üne gra.hdeur
excraordinaire. Leurs p.::aux fervenc aux Sauvages
a
faire des robes, qui étancportées & engrailfées
&
de leur fueur
&
des graifles qu'ils manie_nr , íerv enc
a faire de meilkurs chapeaux que ceux que l'on fai t
du feul poi! de caíl:or, qui écant trop fec eíl: fort dif-
. ficile
a
metcre en reuvre fo ns 2ucun melange.Quel–
ques- u11s font venir le mot de
Lout, e
du Grec
,,,,,e.,,,
Baih, lavoir,
a
cau[e qu e cec animal he
fe
plonge jamais que dahs del 'eau douce propre a fai–
re un bain; ce que ne fait pas le caíl:or, qui va dans
lamer & dans les rivieres.
LÓUVE.
[.
f. Femelle
d\m
loup. La Louve pone
feul emenc denx mois ,
&
fait cihq, fix ou [ept pe- .
rits
a
la fois, que l'on appelle
Cheaux
auíli-bien
que
Louveteaux.
Ils fonc aveugles en veaanc
a li
monde,
&
elle les aime fi éperduement, qu'elle ne
,,.les quiete point qü'ils ne voyenr clair. Le loup q ui
l'a couverre lui apporce a manger pendanc ce
tems- la,
Lottve.,Terme de Mayon. Piece de fercaill ée
quarrément, mais plus large en bas qu'en hauc. On
s'en [ere.a élever les pierres de raille, en l'attachant
a
la carde d'une grue.
Louve.
Terine de mer. Ilaril défoucé qu'on mee
for l'uhe des écoutilles dans les· N a'vires de Terre–
neave. C'eíl: par ce Baril que paffen r & combenr
les mon1es , lorfqu'elles fonc habillées.
Louve.
Tenne de Pecheur. Sorre defilet rond,
qui eíl:_ ,.me maniei:e de perite ralle, avec quoi oh
prend force poilfons.
LOUVER. v. a. Tenne de Mayon. On dir ,
Louver
une pierre,
polir dire ;
Y
faire un rrou , afin que la
louve y entre , & qu'elle puille élever la pierre.
LOÚVETEA
U.
[.
m. Le perit d'un loup qui eíl: enco–
re fous
fa
mere.
,
Lowveteau.
Tenne de Mayon. Efpece de coin
de
fer qu'on mee de chaque coté d'une louv e.Ces coins
fo rvenc
a
la relferrer,
&
empechenc qu'ell e ne puilfe
p p p p
iij