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664

'

L O G

-que, & il eíl: évidenc qu'il y_manq~e nne infui icé de

~10111

bres. Ce qui borneron

fo n

1

ufage des Lo~a–

richmes. Ón a douc crouvé moyen de coníl:nure

des cables de Logariclunes pour co~s les nombres.

On prend la progrerron Géom~cnque de

I

,

10 ,

1

oo,& c.& la progrel11011Anch;11enque d~ ocoooooo,

ou de plus d·e zero e·nc_ore

íi

1

011 veu~, a 10000000,

20000000 , &c. de force que zero eíl: le Logan_th–

me de l'unicé, 10000000 celui de 10 , &c. Amfi

l'on a d'abord les Logarichmes de cons les n?mbres

de la progreílion Géomenique décupl~ ; mais pour

les LoC>arichmes des nombres mterpofes , par exem–

ple pitir celui de 2, voici ce qu'on faic. Pui{q~'o!1

a déjales Loganthmes de

I

& de 10 ,

{i

2 e_ro1t

moyen propornonnelenrre 1 & ro, fon _Logaml~~

me {eroit bier. ai{é a crouver, car ce fero1t la mon~e

de la fomme des Logarichmes de r & de

I

o, m_a1s

t:omme ni 2 ni aucun auc're hombre ranonel enuer

n 'eíl: mayen proporcion1 el enrre r & ro , on mul–

riplie r & 10 par un auíli_ grand nombr~ de zero

q ue l'on

a

d_on né au ~o&arnhme de 10,

&

a ces deux

nombres amfi mul nplie s , on cherche un moyen

proporcionel. Si ce moren p~oporcionel que l'on .

crouve éroic rnoooooo , il eíl: cv1denc que fon Lo–

garichrne foroitcelui d~ 2, é~r

1 ,

2 , &

1_~

onr cot1-

jours la ·meme proporno1: ecanc mulnphe_s _par un

nomb re égal de zero, ma1s le nombre qm vieneeíl:

plus.grand que 20000000. On cherche done encore

entre ce demier nombre & 1 , un moyen propor–

-porcionel qui approche plus de 20000000 que le

p remier qu'on

a

crouvé , & comme 20000000 ne

vienrpas encore, mais que , feu lemenc on en ap–

proc he roí'1jours davancage , on réicere cene c pera–

rioh un grand nombre de fois , jufqu'a _ce qu'enfin

20000000. vienn'enc moyen propornonel

entre

d eux nombres, qui fonc entre

1.

& 10. multipliés

par 7. zero. Achaque fois qu'on a eu un nouv eau

moy en proporcione! , on a trouvé Con Logdrichme

par la mechode que nous avons dice, & les deux

nombres enrre le[c;¡uels 20000000 eíl: moyen pro–

porrioñel , ay~nc ecé moyen propornone! auíli dans

d 'aueres operanons , 011 a eu leurs Loganchmes, &

ces togarichmes donnene auffi-cor celui de 20000000

qui eíl: auíli le Logariehme de 2. On crouve par la

meme voie le Logarichme de

3 ,

apres quo1 on

en

rrouve bemcoup d'autri::s trcs- facilemene , car le

Logarithme d e

4

n'cfl: que celui de 2 doublé , ce–

lui de

5

n'eíl:que le Logarichme de

I

o

donc on oce

cel ui de

2.

Le Logarichme de

6

eíl: formé de ceux

de 2 & de

3

ajot1rés en{emble·, celui de

8

eíl: formé

pareillement de ceux d~ 2& de

4

ajo_&cés ]'un a l'au:

ere , onde celui de 2 mple , & celm de

3

eíl: celm

de

3

doublé.

Il

ne refl:e done de rous les nombres

incerpo{és entre

I

&

10

que

7

donc il fauc chercher

ie Logarichme par la voie' longue &

·f

emble des

m0yens proporcionels ; & en general 1 p'y a qu_e

les nomb res

premiers,

cels que 2 ,

3 , 7,

donc 11

faille chercher les Logarichmes par cene voie, car

les Logarirhmes de cous les nombres compofés a

l'infini fe formenc de la [eule addicion des Logarich–

mes des nombres dom ils fom le produic.

Ainfi l'on a des cables des Logarichmes de tous

les nombres felon leur Cuiee nacurelle ,

I , 2 ,

3 ,

&c. & l'on poulfe ces tables au!Ii loin que l'on veut,

& par leur moyen on ne faic que des addirions &

des fouíl:raébons pour quelques nombres que ce

Coic, au lieu de mulriplications ou de: divifions , c_ar

on opere fur les Logarichmes au lieu d'operer fur

les nombres memes , & les Logariehmes qui vien–

nem donnenc dans la rable les nombres donc on

a befoin.

01Í prend de fon gra nds nombres pour Loga-

LOG

LOI

t-idun es, tanc ¡JOur pouvoir negliger fans une eri:é:ut

fenfible

les fraél:ions qui fe prefencenr fouvenc

quand on prend la moitié ou

le

tiers des Logarith–

mes , &c. que pou~ app~och~r ,de plus pres par de

grands nombres d une lnfimre de racmes fourdes

que l'on crouve en coníl:ruifam les tables, & que

-I'on

.ª.

befoin qui foiem .racionelles_. Jean Neper

EcoíI01s , Baron de March1!l:on , a fa1t cecee ino-e–

-nieufe

&

ucile découverce des Logarithmes.

Ce

mot v1enr de

1-Jy.,,

ra1fonnemenc, &

!le18¡.o,,

nom–

bre.

M imiere de conter raifonnée,

On appelle

ligne Logarithmique,

une tourbe dont

les abfciíies de !'Axe fom en proporrion Arithmeci–

que , & les ordonnées en proporcion Géomecrique,

Il y

a

auffi une autre efpece de

Courbe Logarithmi–

qu~'

fmlaquelle prenam d~s parcies en proportion

A~1thmee!que, les Ordonnees frmt en proporcion

Geomemque.

LOGEMENT.

f.

m.

Les dedans d'un logis qu'ri1J ha–

b~te.

Ae

A

o. FR. En termes de guerre

Logement

[e

die d'un campemem que faic une armée.

II

fe die

au!Ii d'un recranchemem qu'on faie pour fe meccre

a couverc , quand on a gagné la concrefcarpe ou

qu~lque aucre poíl:e.

Logement

eíl: ,encoré la place

qu un homme de guerre occupe ches les Bourgeois

ou dans des hucces , des baraques , des cafernes &

des remes. Quand les troupes campem, on donne

foix ame & dix piés de front & deux celis piés de

haueeur , au eerrain oú fe fait le loaernent d'une

e

,

o

ompagme de cent Mames , & on en donne cin-

q11ance-cinq de front, & deux cens de profondeur

pour le logemenc d'une Compagniede cent Fan–

raffi n~. On aprelle

Logement d'une attaque,

Le

rrava1I qu'on

fau

pendanc les approches d'une place,

dans un poíl:e dangereux,

oo

l'on a befoin de fe

couvrir conrre le feu des Affiegés, foic fur un che–

min couverr, foitfur une breche ou dans le fond

du foffé. Cela fe faic par des bariques & des

ga–

bions de terre , par decs pali!fades , des baloes de

l:iine , des mancelets , des fa[cines , & enfin par

touc ce qui peurcouvrir des fold acs 9,ui cherchenc

a

confer ver un cerrain qu'ils ont gagne.

LOGISTIQgE.

f.

·f. On appelle ainfi la partie des

regles de l'Algebre, del'addicion , fouflraél:ion &c.

C e moc viene de

1-,y,,,.,,,

Supputation.

LOGO GRIPHE.

{.

m . Pecire Enigme quel'on don–

n e a deviner ;iux: Ecoliers , &

qui

~onfifie en quel~

que al,lufion eqmvoque ~u ,muulauon de mots qui

leur degu1[e la chofe figmfiee. Le Logoc,riphe tiene

le milieu entre

le

Rebus & l'Embleme.°Ce moc

efe

faic de

1-J"'"'

M<:>c , pa~ole,

_&

de

1

piq,,,,

qui

fe

prend

pour une quefüon emgmanque qu·on propofe aux

conviés dans un repas.

LOI

LOIDORER.

v.

a. Vieux mot. Injurier.

II

vienc du

Grec

M,J,~,¡, ,

qtú fignifie la meme chofe. On a die

auíli

Loedorer.

LOIE' ,

E' E.

adj. Vieux mor. Lié.

J'

ay

anom

Pierre Gentien,

~

i

fai

loié de

te!

lien,

']) ont nNs ne me peut dlloier.

LOIER. Vieux mot. Loger.

LOIMIER,

f. m. Vieux moc. Limier • forfe

de

chien.

LOIR.

[.

m. Sorce de petit ahimal qui dort pendanc

cout l'hiver, & qui s'engrailfe dans le creux d'un

arbre. Le Loir eíl: mis au rang des Seuris.

II

a le

mu(eau & les oreilles aigues , la queue grande, Je

~entre un peu gros , & les coeés d'~ne couleur qui

cu-e fur la coulcur de cendre, & qm quelquefois ell;.

rougeaere .