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LOB

LOEE.

(.

m. Terme de Medécine.

Piece molle

&

un

peu plate de certaineJ parties de1 an'imaux

,

fpecia–

íement du 1oumon

&

du fo7e.

Ae

AD.

Fa.

La fepara–

tion que les Lobes feme d'une parcie du poumon d'a·

vec une amre , [ere a

le

dilacer ,

a

lui faire recevoir

plus d'air, & a empecher que

fa

chair ne foic foulée

quand on plie Je dos.

.

Lobe

,

[e di'c auffi,de la partie de l'oreille, ap–

pellée

Tendon de l'oreiíle,

qni

dl:

plus graífe & plus

charnue, & qui rend au deífons del'aileron.

On appelle

Lobn de feve1

,

Les denx parties

done le corps de la feve eíl: compo[é , & au mi_lieu

defqnelles eíl: le germe. Tomes les amres grames

jufqu'aux plus pecices , fe divifenc auffi en dem,

Lobes ou parties égales.

Lobe.

Vieux moc. Mépris ,moquerie.

_Vn Auteur qtú ot nom M acrobes,

Ne tenoit pa.r fonges

a

/abes.

On a die au/Ji

Lober,

pour, Se mocquer.

Les ames chuent

(,r

lobmt

Par

fau_ffes adulations.

LOC

l{')CHE.

{.

m. Pecit poilfon qn'on trouve dans les pe–

tices rivieres, & qui ell long enviran comme un

Eperlan.

U

ell rond & charnu , & a le bec .aífé,

long , le corps jaunatre, & marqué de pecices ta–

ches noires.

Loche

,

felon M. Menage , eíl: au/Ji

une force de LimaC¡on.

.

LOCHIES.

f.

f.

Grand flux de fang qui arrive ame

femmes apres l'accouchemenc. Les Lochies fonc

appellées parquelques-uns

Le fang de1 coucl,e1

ou

frs vuidar.ge1 de la matrice.

Ce fang n'ell: pas pur,

&

on voic forcir avec lui au bont de crois jours une

gelée fereu[e qui rend le fang aqueux ,

&

fembla–

ble a de~ lavures gra!fes de chair. Dans la fuite il

n'y a qu'une matiere vi[queufe & une efpece de

mucilage qui for-t avec peu ou poinc de lang. Les Lo–

chies conliHenc en ces trois liqueurs, ÍC¡avoir en

fang pur , qui wule ordinairemenc pendanc crois

jours avec abondance ; en lavures de chair, qui,

feloH les circoníl:ances, coulenc quacre jours ou en–

viron, & le mucilage en dure cinq,

{ix

on fepc.

La fnppreílion des Lochies ell fort dangereufe, &

caufe quelquefois l'apoplexie, & on a meme l'é–

xemple d'une accouchée, que la purgacion infuffi–

tance de fes Lochies

fit

tomber en phrenelie ; mais

ti

cecee fuppreílion eíl: a craindre, le flux immode.:.

ré des Lochies l'eH encore plus.

U

arrive fouvenc

apres les moles ou le fo:cus more , & parriculiere–

rnenc dans lts avorcemens ,

&

dans les accouche–

mens avanc le rerme, ou meme dans le cems legi–

time, quand l'arriere-faix ·ell: crop fortemene atta–

ché

a

la matrice. Les caufes de cec exces fonc;

cantot le fang crop itbondane , ramalfé pendanc la

groífeífe dans les jeunes femmes d 'un grand em–

bonpoint ; tancot le fang trop [ereux , aqueux &

Ruide,

&

cantor les remedes fpiricueux & falins ,

donnés pour avancer l'accouchemene un peu difli–

cile. Ces remedes étanc agicés , & fermencane en -

fuice avec le fang . le fone forcir avec plus d'impe–

tuoíicé & d'abondance.

Le

mot de

Lochies

ell

¡;rec,

7~

AÓx1oc.

LOF

1.0F.

Terme de Marine. II

Ce

die d'une moicié du

Vailfeau, qu'uné ligne rirée de proue a pouppe ,-

LOG

diviferoic en d'eux pan ies égales , done !'une feroic

a 11:ribord du grand m.\c,

&

l'antre a bafbord. On

die,

Allerau Lof,

pour dire, Aller au plus pres

du vene;

Tenir le Lof,

pour dire , Serrer le vene,

prendre le vene de coté ; &

Etre au L of,

pour

dire , Etre fur le vene pour fe maincenir.

.Au

Lof

ell: un cenne de commandemenc pour faire met–

tre le gouvernail de celle force , qu'il falfe venir le

Vailfean vers le Lof, c'eH-a-dire , vers le venc. On

die auíli

Loj"po11r Lof,

pour dire , Virer vene ar–

riere en meccanc au v:enc un cócé du Vailfeau pour

l'aucre.

LOG

lOGARITHME.

[.

m. Terme d'Arichmetique. Dans

la proportion

Arithmetique

la

fomme des exrrému

ell: égale a celle des

moJCns,

comme dans la propor–

cion

Géometric¡ue 1eprodu-it

des extremes ell ég~l a

celui des moyens, & ce que fone la mulciplicacion

& la divifion dans ,la proporci,on Géometrique , la

{imple addicion

&

la limpie foull:raél:ion le fonc d:ms

l'Arichmecique. Or il ell: cer'tain que l'addition

&

la

foull:raél:ion fone des operacions beau_coup plus ai–

fées que la mulriplicacion & la divifion , Cur-couc

dans les grands nombres; on a done con"3U qne

fi

l'on pouvoit reduire comes les mulciplicacions a de

fimples add1tions , & les divilions

a

des fotllhac–

tious, on faciliteroic beaucoup les calculs. Pour ce–

la on a imaginé de difpofer deux progreffions , l'une

Arirhmecique & l'aucre Géomecnque, !'une _au def–

fos de l'autre, enforce que cous leurs termes fe ré–

pondiífene dans le meme ordre, chacun a chacun .

Alors li on prend trois ou quacre termes cels que

l'on voudra de la progreffion Arirhmeti'que , les 3,

ou 4. termes qui feronc au deífous d'eux dans la

progreffion Géomerrique , aurone les rnemes

alfec–

tions

,

c.'ell-a-dire, que li les premiers fone en pro–

portion Arichmecique concinue ou nón connnue, les

aucres Ceronc en proporrion Géomecrique , conri–

nue ou non continue, &c. Ces deux progreffions

fe répondanc ainfi , les ce1mes de la progreffion

Arithmetique font appellés

E xpofant

ou

Lega,·ith–

mes

de ceux de la progreffion Géometrique.

Q_11;md

on veut crouver un quacriéme proporcionnel- com–

pris dans cene progreilion Géomecrique, au lieu de

mulciplier f"elon la regle de trois , les deux moyens

qui fone donnés,

&

de divi(er ce produic par

le

premier extreme donné auffi , on va chercher dans

la progreffion Arichmecique les

Logarirhmes

des

deux n:ioyens Géometriques , on les mee enfemb le,

& de cecee fomme on ore le Logarichme du premier

extreme Géomerrique ,

&

ce qui' refie eíl: le Loga–

richme du quacriéme proporcionnel_qu'on cherche,

&

a11 delfous de ce Logarithme Cera ce quarri éme

_proporrionnel. Comme des que l'on a a multiplier

0u

:i

divifer deux termes l'un par 1·autre, iJs entrene

dans une proportion Géomecrique done !'uniré ell:

le premier cerme,

fi

l'on veuc muJciplier,

ex

le

croi–

fiéme

l'on·vem divifer : il s'enfu1t que _tome mul–

tiplication & come divilion de deux termes compris

dans une prozreílion Géometrique qui commence

par

1

,

fe fc:ra par la feule addirion o_u fouHraél:ion

des Logarithmes de ces termes, ce qw efi fans com–

paraifon plus court & plus faci le. De meme pour

avoir le quarré ou le cube , &c. d'un cerme de la

progreffion Géomecrique, on double ou l'on tri–

ple, &c. fon Logarichme ' . & pour

u.ne

excra él:ion

de racine quarrée on cubique_, &c. on prend la.

moitié ou le ciers &c. du Loganrhme.

Mais cerce commodicé nevpeuc s'écendre que fur

le.

nombres compris dans la progreilion Géomecri•