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658

Litv1 LIN

l'envelope tour a fait de plomb &

le

manche_ m~–

me, en force qu'on n'en laiíle que la parne qm lcie

découvene. Elle [ere a couper les_ plus grns bar–

reaux de fer fans faire aucun bnuc, ma1s

il

faut

pour cela que ces barreanx_~oient auHi, enveloppés

de plomb , fans qu'on y la1!Te nen de decouvert que

ce qui eíl: neceílaire pour J'aéhon d~ la l~me.

On

ap¡,elle

Limes

en t~rme de \haíie , les deux

denes rnfeneures du Sangl1er, que Ion appelle auHi

Da,~ues

,

& plus communémenc

Dtjenfes.

L ime.

Pccic fruit rond qm eíl: pl¡e:m de

JUS

comme

un cicron.

Il

eíl: extrememem doux.

Lime de lamer.

Nom que don ne quelques-uns

a

une cert~i?,e ligne qui paroit aucour des cores ou

lamer.a la1íle des herbes en fe remane.

LIMIER.

[.

m. Gros chien de cha!fe qui i:ie parle poinr,

& qui [ere

a

quecer le cerf,

&

autres grandes beces,

&

:i

les lancer hors de leur fon.

LIMON.

[.

m. Te1ine de Charpenterie. Piece de bois

qui (ere a porcer les marches d'une momee ou d'un

efcal ier.

L imon.

Sorce de fruic fernblable au citron.

11

n'a

pas l'écorce

fi

gro!fe,

&

il eíl: un peu plus long,

&

& plus plein de fue. Ce

fue

eíl: auíli plus aigre que

ce!ui des citrons comrnuns.

LIMONlUM.

[.

m. Planee qui croir aux mar:iis

&

parrni les prés, & qui

a

fes feuilles [emblables a la

Bece , mais plus longues & plus rnenues. Elle ¡ecte

ord"inairernenr dix feuilles, & quelquefois plus. Sa

rige eíl: rnemie & droite , & de la h:iuceur du lis.

Elle e/t chargée d'une grai1:e rouge qui eíl: afhi~1-

genre au gout. Dio[coride qui en a faic cene d:[cn–

prion , die que

fa

graine pilée & prife en v1? au

poids d'un acecabule, eíl: bonne aux dy[entenes ,

&

aux Ruxions de l'eíl:omac.

LIMOSI NAGE.

[.

m. Terme de Ma~on. Il

[e

die

de coure ma~onnerie qui eíl: faite de moilon a bain

de morcier, & que l'on dre!fe au cordeau avec des

paremens bruces. On l'appelle ainfi a caufe qu'on

emploie ordinairemenr des Lirnofins a y rravailler

daos les fondations. On die auffi

L,mojinerie.

LIMPIDE. adj. Terme dogmaúque fair du Latín

Lim–

pidus ,

qui veur dire, Clair & ner. Il ne

[e

die gue –

re que de l'eau. Ce mota faic cclui de

L impidité,

qui fignifie la qualiré de ce qui eíl: Limpide. ll ne

[e

dirguere ·aufli que de l'eau.

LIN

LIN.

[.

m. Vieu:::: mor. Lignée , race.

Entre:r.,

,

ejl

el

temple Apolin

,

Paris

,

&

plujieurs defon !in.

UN.[. m.Sorce deplaore quijerce de petites riges

rondes. Son écorce

efl:

pleine de filecs dom on fair

de la roile déliée. Elle a fes feuilles longues &

aigues ,

&

parre fes íleurs au h.rnr de fes tiges.

A

pres fe s fü:urs il [e forme de pecices tetes rondes

&

larges

m1

Ca

graine eíl: renfermée. Cecee plam; a peu

de rameaux,

_&

n'eíl:·gue re haute. Il n'y a que

fa

grame qm fo1t en ufage dans la Medecine. Diofco–

ride luí donne les proprierés du Senegré. Cuite en

miel, huile, & un peu d"eau, elle mollifie & re–

fouc comes infl:umnations du dedans

&

du dehors.

Crue , elle ore les rach es

&

les rouífeurs du vifao-e,

.

.

b

&

endmte avec nme

&

cendre de figuier, elle dif-

fipe les durecés qui viennem derriere les arcilles.

Sa decoll:ion eíl: fon ucile pour lacher le venere.

L'huilc qui

fe

fait de cecee grai ne , eíl: bonne aux

fpafrnes , a mollifier les durecés des nerfs ,

&

aren–

dre fouples les joinrnres des os. C'eíl: auffi un reme–

de exquis dans comes les maladies du fondemem ,

hemorro"ides , femes, apoíl:umes ,

QU

aurrei dou-

L IN

leurs de cette parrie. Lavée en eat1 de nenuphar • ou

e .. u rafe , elle eíl: forc propre aux brülures. Cette

hmle e~ aufli d'ufage pour les Peimres , Ma~ons,

Menumers , Graveurs & Serrnriers. Comme elle

refiíl:e plus an feu que l'huile d'olive, on s'en fert

encare pour s'éclairer.

Matthiole faic mencion d'une aucre plante qui

a

grand rapporc au Lin , tant dans fa rige & fes fenil–

les , .que dans la figure de

[es

fleurs , quoiqu'elle

les au de couleur d'or.

Il

la nomme

Lin fawuage

,

t:int pour ce ra_pporc, que parce qu'on la recluir en

filaces que l'on file. La décoébon de c tte planee

~vec fes fl~urs refom cauces turneurs, appaife

les

1!1flammanons, adoucit les duretés des joinrures, &

!err

ª.

la guerifon des phlegmons qui s'enge~drent

auxames.

LINA!RE.

[.

f.

Herbe qui produitplufieurs rejetton~

noirs, menus, pli~bles , & fo~t rnalaifés

rompre.

Elle pouífe fes femlles quatre a quatre , cmq

:i

cinq,

&

quelquefois fix a fix. Elles font noires au com–

mencemem, rougearres enfoite ,

&

[emblables

a

celles du Lin, ce qui luí a fair donner ltl nom de

Linair:e.

On l'appelle autrement

Ofjris.

Elle jecce

quanmé de fleurs des le milieu de fa rige. Ces fleurs

reílemblent a celle du Cumin fauvage de la [econde

e(pece , excepté que les fleurs de la Linaire fonc

jaunarres , & que les aucres font purpurines. La–

.décoll:ion de cene herbe pri[e en breuvao-e

eíl;

~onne pour la jauni!Te. Galien ditqu'elle a un~ qua-

lité amere , & qn'elle eíl: propre a défopiler le

foye.

LINC,O!R.

[.

m. Terme de Charpencerie. Piece d~

bois quifoüriem les chevrons au droit des bées ou

paílages des cheminée,

&

lucarnes.

LINEAIRE. adj. Tenue de Mathernacique. Gn ap–

pelle

Grandeurs Lineaires

celles qu'on ne fuppofe

pomc erre fermées par aucunemultiplicarion, celles

qui n'om ainfi que

la ligne,

qu'une dimenfion, qu'–

un

degré,

(Voyez DEGRE'.) car les furfaces & les

fo lidc:s fonc d

es grandeurs produices par des mulci–

plicacipns.En

Algebre la meme grandeur peut eere

lí–

neaire,& ne l'ecre pas,[elon qu'on la confidere.Vingr–

quatre eíl: une grandeur lineaire , fi on la regarde

comme une fomme de

24.

unités,mais fi on la reoar–

de comme un produit de 3 par 8, c'ell: une gr:indeur

de deux d11nenfions, & elfe [era de 3. dimenfions,

fi

on la regarde _comme le produic de ces 3. nombres,

3 , 4,

2.

En fa1r de nombres on va a l'infini an de–

la

des erais dimenfions, mais les lignes ne peuven.

pas les paíler réellement.

.

LINGE. adj. Vieux moc. Foible.

Car

fon

fans

eft trop nud

&

finge,

Si me contrefait comme un finge.

L

IN G OT I ERE.

[.

f.

Terme de Pocier d'érairn.

Maule ou l'on jette l'étaim, pour en faire .des Lin–

gots. Les Vitriers appellem aufli

Língotiere,

L~

Moule dom ils

[e

fervem pour fondre le plomb

qu'ils employenr aux vieres. lis y verfent du plornb

fondu, & le rerirenc enfuire par petirs Lingocs qu'ils

font pa!fer dans le cireplomb ou il s'allonge,

&

forme des verges , qui érant fendues des deux

ca.

tés , fervent a enfermer &

a

recouvrir les pieces de

verre.

Il

n'y a que le milieu de ces verges qui de.,,

meure folide.

LINGUET.

[.

m. Terme de Marine. Piece de

boi.t

qu'on anache fur le cillac, & qui [ere a arrecer le

cabeíl:an, enforce qu'il ne pui!fe détourner ni dé.

virer.

UNIERE.[.

f.

Terre femée de graine de Lin.

LINOTE.

[.

f.

Petit Oi[eau de couleur de rerre,qu'on

nourric en cage,

81;

done le chane eíl: forr agreable,

On l'appelle en Lann

Lignrinus.

ll

y

a des Linores