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Litv1 LIN
l'envelope tour a fait de plomb &
le
manche_ m~–
me, en force qu'on n'en laiíle que la parne qm lcie
découvene. Elle [ere a couper les_ plus grns bar–
reaux de fer fans faire aucun bnuc, ma1s
il
faut
pour cela que ces barreanx_~oient auHi, enveloppés
de plomb , fans qu'on y la1!Te nen de decouvert que
ce qui eíl: neceílaire pour J'aéhon d~ la l~me.
On
ap¡,elle
Limes
en t~rme de \haíie , les deux
denes rnfeneures du Sangl1er, que Ion appelle auHi
Da,~ues
,
& plus communémenc
Dtjenfes.
L ime.
Pccic fruit rond qm eíl: pl¡e:m de
JUS
comme
un cicron.
Il
eíl: extrememem doux.
Lime de lamer.
Nom que don ne quelques-uns
a
une cert~i?,e ligne qui paroit aucour des cores ou
lamer.a la1íle des herbes en fe remane.
LIMIER.
[.
m. Gros chien de cha!fe qui i:ie parle poinr,
& qui [ere
a
quecer le cerf,
&
autres grandes beces,
&
:i
les lancer hors de leur fon.
LIMON.
[.
m. Te1ine de Charpenterie. Piece de bois
qui (ere a porcer les marches d'une momee ou d'un
efcal ier.
L imon.
Sorce de fruic fernblable au citron.
11
n'a
pas l'écorce
fi
gro!fe,
&
il eíl: un peu plus long,
&
& plus plein de fue. Ce
fue
eíl: auíli plus aigre que
ce!ui des citrons comrnuns.
LIMONlUM.
[.
m. Planee qui croir aux mar:iis
&
parrni les prés, & qui
a
fes feuilles [emblables a la
Bece , mais plus longues & plus rnenues. Elle ¡ecte
ord"inairernenr dix feuilles, & quelquefois plus. Sa
rige eíl: rnemie & droite , & de la h:iuceur du lis.
Elle e/t chargée d'une grai1:e rouge qui eíl: afhi~1-
genre au gout. Dio[coride qui en a faic cene d:[cn–
prion , die que
fa
graine pilée & prife en v1? au
poids d'un acecabule, eíl: bonne aux dy[entenes ,
&
aux Ruxions de l'eíl:omac.
LIMOSI NAGE.
[.
m. Terme de Ma~on. Il
[e
die
de coure ma~onnerie qui eíl: faite de moilon a bain
de morcier, & que l'on dre!fe au cordeau avec des
paremens bruces. On l'appelle ainfi a caufe qu'on
emploie ordinairemenr des Lirnofins a y rravailler
daos les fondations. On die auffi
L,mojinerie.
LIMPIDE. adj. Terme dogmaúque fair du Latín
Lim–
pidus ,
qui veur dire, Clair & ner. Il ne
[e
die gue –
re que de l'eau. Ce mota faic cclui de
L impidité,
qui fignifie la qualiré de ce qui eíl: Limpide. ll ne
[e
dirguere ·aufli que de l'eau.
LIN
LIN.
[.
m. Vieu:::: mor. Lignée , race.
Entre:r.,
,
ejl
el
temple Apolin
,
Paris
,
&
plujieurs defon !in.
UN.[. m.Sorce deplaore quijerce de petites riges
rondes. Son écorce
efl:
pleine de filecs dom on fair
de la roile déliée. Elle a fes feuilles longues &
aigues ,
&
parre fes íleurs au h.rnr de fes tiges.
A
pres fe s fü:urs il [e forme de pecices tetes rondes
&
larges
m1
Ca
graine eíl: renfermée. Cecee plam; a peu
de rameaux,
_&
n'eíl:·gue re haute. Il n'y a que
fa
grame qm fo1t en ufage dans la Medecine. Diofco–
ride luí donne les proprierés du Senegré. Cuite en
miel, huile, & un peu d"eau, elle mollifie & re–
fouc comes infl:umnations du dedans
&
du dehors.
Crue , elle ore les rach es
&
les rouífeurs du vifao-e,
.
.
b
&
endmte avec nme
&
cendre de figuier, elle dif-
fipe les durecés qui viennem derriere les arcilles.
Sa decoll:ion eíl: fon ucile pour lacher le venere.
L'huilc qui
fe
fait de cecee grai ne , eíl: bonne aux
fpafrnes , a mollifier les durecés des nerfs ,
&
aren–
dre fouples les joinrnres des os. C'eíl: auffi un reme–
de exquis dans comes les maladies du fondemem ,
hemorro"ides , femes, apoíl:umes ,
QU
aurrei dou-
L IN
leurs de cette parrie. Lavée en eat1 de nenuphar • ou
e .. u rafe , elle eíl: forc propre aux brülures. Cette
hmle e~ aufli d'ufage pour les Peimres , Ma~ons,
Menumers , Graveurs & Serrnriers. Comme elle
refiíl:e plus an feu que l'huile d'olive, on s'en fert
encare pour s'éclairer.
Matthiole faic mencion d'une aucre plante qui
a
grand rapporc au Lin , tant dans fa rige & fes fenil–
les , .que dans la figure de
[es
fleurs , quoiqu'elle
les au de couleur d'or.
Il
la nomme
Lin fawuage
,
t:int pour ce ra_pporc, que parce qu'on la recluir en
filaces que l'on file. La décoébon de c tte planee
~vec fes fl~urs refom cauces turneurs, appaife
les
1!1flammanons, adoucit les duretés des joinrures, &
!err
ª.
la guerifon des phlegmons qui s'enge~drent
auxames.
LINA!RE.
[.
f.
Herbe qui produitplufieurs rejetton~
noirs, menus, pli~bles , & fo~t rnalaifés
.ª
rompre.
Elle pouífe fes femlles quatre a quatre , cmq
:i
cinq,
&
quelquefois fix a fix. Elles font noires au com–
mencemem, rougearres enfoite ,
&
[emblables
a
celles du Lin, ce qui luí a fair donner ltl nom de
Linair:e.
On l'appelle autrement
Ofjris.
Elle jecce
quanmé de fleurs des le milieu de fa rige. Ces fleurs
reílemblent a celle du Cumin fauvage de la [econde
e(pece , excepté que les fleurs de la Linaire fonc
jaunarres , & que les aucres font purpurines. La–
.décoll:ion de cene herbe pri[e en breuvao-e
eíl;
~onne pour la jauni!Te. Galien ditqu'elle a un~ qua-
lité amere , & qn'elle eíl: propre a défopiler le
foye.
LINC,O!R.
[.
m. Terme de Charpencerie. Piece d~
bois quifoüriem les chevrons au droit des bées ou
paílages des cheminée,
&
lucarnes.
LINEAIRE. adj. Tenue de Mathernacique. Gn ap–
pelle
Grandeurs Lineaires
celles qu'on ne fuppofe
pomc erre fermées par aucunemultiplicarion, celles
qui n'om ainfi que
la ligne,
qu'une dimenfion, qu'–
un
degré,
(Voyez DEGRE'.) car les furfaces & les
fo lidc:s fonc des grandeurs produices par des mulci–
plicacipns.EnAlgebre la meme grandeur peut eere
lí–
neaire,& ne l'ecre pas,[elon qu'on la confidere.Vingr–
quatre eíl: une grandeur lineaire , fi on la regarde
comme une fomme de
24.
unités,mais fi on la reoar–
de comme un produit de 3 par 8, c'ell: une gr:indeur
de deux d11nenfions, & elfe [era de 3. dimenfions,
fi
on la regarde _comme le produic de ces 3. nombres,
3 , 4,
2.
En fa1r de nombres on va a l'infini an de–
la
des erais dimenfions, mais les lignes ne peuven.
pas les paíler réellement.
.
LINGE. adj. Vieux moc. Foible.
Car
fon
fans
eft trop nud
&
finge,
Si me contrefait comme un finge.
L
IN G OT I ERE.
[.
f.
Terme de Pocier d'érairn.
Maule ou l'on jette l'étaim, pour en faire .des Lin–
gots. Les Vitriers appellem aufli
Língotiere,
L~
Moule dom ils
[e
fervem pour fondre le plomb
qu'ils employenr aux vieres. lis y verfent du plornb
fondu, & le rerirenc enfuire par petirs Lingocs qu'ils
font pa!fer dans le cireplomb ou il s'allonge,
&
forme des verges , qui érant fendues des deux
ca.
tés , fervent a enfermer &
a
recouvrir les pieces de
verre.
Il
n'y a que le milieu de ces verges qui de.,,
meure folide.
LINGUET.
[.
m. Terme de Marine. Piece de
boi.t
qu'on anache fur le cillac, & qui [ere a arrecer le
cabeíl:an, enforce qu'il ne pui!fe détourner ni dé.
virer.
UNIERE.[.
f.
Terre femée de graine de Lin.
LINOTE.
[.
f.
Petit Oi[eau de couleur de rerre,qu'on
nourric en cage,
81;
done le chane eíl: forr agreable,
On l'appelle en Lann
Lignrinus.
ll
y
a des Linores