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656

L I G

Camp) en a/fure les quaniers contre

les

íecours

des Ailiegés. L'aurre ele un foífé bordé d 'un para–

pee, dom les Ailiegeans fe couvrene du c_oré _de

la

place , afin d 'arrerer les forrie s que pourro1t fa1re la

ga rnifon. Le foíle qui ele vers la Place pour em–

pecher ces memes forcies, eíl: appellé

U gnes

m

d;_–

hors,

& celui qui ele vers la campagne pour tmpe–

cher ·le fecours , s'appelle

L:ignes en dedans.

11 Y

a auili des

Li-'-nes de commumcation.

Ce font celles

qui vont d'nn

6

ouvrage a l'aucre , & la

L tgne _de

communicatio11 ,

e/1: le fo/fé contin~1el dom une -~1r–

convallacion ou une concrevalbnon eíl: enconree ,

&

qui communique,par t<:us les forts, redoures

&

cenailles de cette meme c1rconvallat1011 ou conu:e–

vallarion. On ap pelle

L i,tne de bafe

,

la Ligne droi–

te qui joint les poimes de deux baíl:ions les plus

proches.

_

.

. .

L igne.

Terme de Marine. Dlpofinon des poíl:es

d'une armee N avale, le jour d'un combat.!.'Avanr–

garde ,

le

Co1:ps de Baraille , &

l'

Arriere-garde Íe

merrenr íur une meme Ligne, quand les Eícadres

ou les Divifions fonc unies. Cela Ít fait auranc que

1'011

peur , non feuleme'nt pour conf:rver l'avan–

cage du vene, & a/in que rous les Va1/Ieaux co_urenc

un meme bord ; mais parce que s'ils éro1_enr mis _par

files les uns derriere le s amres, ceux qm ne fero1enr

poinc au premier 1>ang , ne ponrroiene eirer leurs

bordées que (ur les Vailfeaux de lenr paru.

On appelle

Li ~ne du fort,

L'enclroie du c6eé du

Vai{{eau

011

il eíl: le plus gros,

&

L igne de l'e,iu,

Celui du bordage

ou

l'eau [e viene eerminer quand

le barimenr a

fa

charge, & qu'il Aorce.

,

L igne

de

fande.

Cordeau non goudronne ,

&

long de cenr a

fix

vinors b ra!Ie s , auquel on arrache

une perite ma_ífe de f !omb qni

7/t

ordinairemenr

du po1ds de d1x-'hu1r livres , & qu on fa1t deíce ndre

d ans la mer pour en fo nder le fond

, lorfqu'on eíl:

pres de la rerre.

Ligne1 d't!marrage.

Petices cordes de

fil

gou–

dronnées , qui íerv enr a am:irrer d 'aurres cordes.

Elles arrerenc le cable dans l'arganeau ,

&

re n–

forcem

&

a!Iurenr les han íieres

&

les manceu–

vres.

D gne

de

foi .

Pecic

fil

d 'a rgenc le plus dél ié qu'on

pu iíle trouver, & qu e l'on -applique fu r le _verrt

d 'une lun ene, poíée Íu r un niveau, pour faire de

plus juíl:es obíervations , foie au Ciel , foir fur la

rerre.

Ligne.

Terme d 'eícrime. On die ,

Etre dans la

Ligne

,

fartir de la L igne

,

& cene Ligne ele celle

qui eíl: ciroicemen e oppoíée a l'Enn emi , dans la–

quelle doivem erre les épaules , le bras droic & l'é–

pée , & Íur laquell e fon eauíli poíés les piés a la dií-

rance de dix-huic po uces !'un de l'aucre. .

.

Ligne.

Terme d e Chiromance.

Il

(e die des tra1rs

ou inciíures marqnées d ans la rn ain. On appelle

L igne de v ,e ,

ou

L igne du creur,

ou

L igne

de

l'áge,

La Ligne qui_eíl: au deílou s dn pouce._Celle qu~

paífe par le m1heu de la paume de la mam , & qm

la coupa11r en rravers va jufqu'au monc d t la Lunt,

,·appelle

L igne hepatiq1te,

ou

L ~~ne

du foye,

&

on

appelle

L igne menfa le ou rhorale

,

ou

L igne de Ve–

nUJ

,

Celle qui va dans le meme fens , & qui lui

eíl: parallele. Elle prend dep.uis ]'indice jufqu'a l'au–

cre bour de la main.

On appelle en cermes de Manege ,

L igne du

banquet,

U ne lií ne imaginaire que les Eperonni ers

cirenc le long du banquer en fo rge:inr un mord.

li s prolongenc ceue ligne de pare & d'amre de hauc

en bas , ponr déterm iner la force ou la foi bl eíle

qu'il s veul em donn er a la br~nche , a/in de la ren–

dre hardie ou foib!e.

.L I G

L igm btanc he.

Termede Medeci-ne. Terminaifon

d es muícles de l'épigaíl:re cominuée clepuis le carci–

lage fcuciforme jufqu'a l'os pubis. Sa couleur lui a

fair donner le nom de blanche, ce qui viencauili de

ce qn'il n'y a poinr de parries charneuíes ni au de[-

fu s ni au delious d'elle.

-

L igne.

Vi-eux mor. Cellier a tenir du boi;.

U

viem du L«cin

Lignum.

On l'arpelle encore un'

Le–

gué

en Languedoc, & l'on y d1t

Vn Legnas,

pour

d1re , Une buche.

LIG~ER. v. n. Tenue de Chaífc.

11

fe die d'un Loup

qm couvre une Louve.

LI G_NEU L.

[.

m. E[pece de cordon donr les Cordon•

111ers íe Íervenr a coudre la femel le des fouliers.

On a die aucrefois

L ignivol,

&

011

l'appelle encore

aujourd'hui

Lignol

en Languedoc.

Il

eíl: fait de plu–

fieurs

fil~

arrachés enfemble par de la poix , & on

ÍJ¡¡ _

ve111r ce mor de

Lin

,

a cau[e qu'.on employoie

anc1ennemenc du !in ou du

fil

forr délié a cer ou.

vrage.

LIGNEUX,

EUSE.

adJ. Epirhece que l'on donne a

I:t

parcie folide des planees ou des :ubres qui forme le

bois. On a remarqué que la ei!Iiue du corps Lioneux

eíl: plus ferrée que l'écorce.

i,

LIGUE.

(.

f.

Vnion, confederation de plujieurs Princes

ott E tats

,

pour fe défendre ou pour attttquer.

AcAn.

FR.

On appelle

Ligueg rife,

Une Ligue q ,

i

a donné

le

nom aux Grifons, Peuples d'Allema–

gne d ans l'ancienne Rhecie , vers les fources du

Rhin

&

de l'Inn , a cauíe que ceu x qui l'habitoienc

avoienc accoummé de porrer des écharpes grifes.

lis

[e

liguerenr entre eux en

1471.

& vingc ans apres

av ec les Sui/fes . lis vivenc en R epublique,

&

fonc

divi(és

en fi x parries , qui fom la Ligue Grife, la

Ligue de la Maifon de Dieu , la Ligue des Droim–

res , la Valroline,

&

les Comcés de Ghiovena

&

de Bormio. On a auíli appellé

L igue H ereditaire,

Celle que firenc les Sui/fes avec l'Archiduc Maxi–

milien. On fú e venir le mor de

L igue

de

Liga,

qu'on

a

die dans la baffe Latinicé , comme érant

une confederacion par laquelle un Etat eíl: lié avec

un aucre.

LIGU STICUM.

[.

m.

Plante qui cro1c abondam–

menr ¡:n Ligurie , d'ou elle a riré fon nom, &

for- cout au monc Apennin , voifin des Alpes. Les

gens du pay¡ l'appellenc

P anaces,

a cauíe que

fa

racine qui eíl: b lanchc

&

odorante e/1: fembla b!e

a

celle du Panaces Heracleorique , & qu'elle a les

memes propriecés. Le Liguíl:icum cro1r aux moma–

gr;ies apres

&

aurres ,

aux lieux ombragés ,

&

principal emenr aupres de quelque ruiílé:au.

Il

pro–

duir une perite rige nouée , mince & fembl ab!e

a

e.elle

d 'Anech, & qui eíl: environnée de feuillts fai–

tes a ptu pres comme celle du Melilot. Elles font

pourram plus molles , & plus odoranres , & au/Ii

plus greles

&

plus déchiquetées vers

1~

cime dt la

eioe; au deífus de laquelle íone des ma111eres de bou–

q~ers qui porrenc une graine noire, ferme, Ion.

guene , od':rame , & pre[q~e [emblable

a

la grai–

ne du fenoml. Elle a un gour acre , mo rdanc &

aromarique. On fe [ere de la graine & de la racine

d e cecee planee dans les medicamens mamraeifs , &

dans ceux qui peneerenc legeremenc. Elle ele de bon.

oo{¡¡ ,

&

cienc lieu de poivre aux gens du pays. Le

Liouíl:icum n!ele point la Levefche. Marchiole en

fa i~ voir la difference en ce que le Liguíl:icum a fes

feuilles Íembhi._bles au 1'.lelilor, & que le Leviíl:i–

cum , qui eíl: )a Ltve!che , les a comme

!'

Ache

de marais , plus grandes pourcant & plus épaiffes,

o utre qu'il jene une rige hame, groífe, creufe &

nouée. Galien parlanc du Liguíl:icw11 qu'il :!ppelle

L,byflirnm

,

die que

fa

racine &

fa

graine fonc

chaudes ,