LIL
LIM
·chaudrs ' ce qui les rend proprés a provoquér le
Rux menll:rual , a faire uriner ,
&
a
refoudre
tome~ forces de vemoijtés.
LIL
tri.AS.f.
m.
Sorce d'arbre qui porte des fleurs odo–
riferanres en gros bouquers.
Il
y a des Lilas rouges,
blancs
&
viole~s, . appellés ainíi felon la diveríité
de la couleur de l~urs fl.eurs.
Cel.uiqu'on appelle
Lilas
de
P erfa
,
ell: plus petÍt que les autres ,
&
a
fas
feuilles coupées
&
demelées.
LI
M
tiMACE.
[ .
f.
Machine , par le moyen de laquellé
'o'i1 fait monter les liqueurs en defcendanr. Elle e~
compofée d'un canal qui rourne en forme _de vis
aucour d'un cylindre, appellé No.yau. Onh.11 don–
n:
ll!l
reu de.~ente,
'.'3'
011
pla~e ]'une de fes ex'.'.'
trem1tes dans l'eau qu on veut elever. On peut en
puifer beauc0t1p avec cette machine, qu'on appeUe
au/li
La vis d'Archimede,
ma1s on ne peut la fa1re
·menter bien haut ,
a
caufe de la pénté que l'on·
donne a la maclúne. On en peut voir la cónfüu\U:ion
dans le Vitruve de
M.
Perraulr.
LIMAC,ON.
[.
m. Petit infeél:e
qui
di:
enfermt
da.nsune coquillc
&
qui jétto une humeur gluante
&
luifante·.
Il
a quarre comes, deux pecire.s
&
deux
autrés plus grandes dom il fe [ere pour
fe
conduire.
Le
Limason forc d'un a:uf , ·
&
il y en a de blancs ,
·de noirs , de grands, de perits ,
& _
de mo:yens. lis
o'iu
tóns meme mam~,
&
la difference qni s'y
trouve ne viene ·que des liénx ou ils vivem. Ceux
:qui fonr nourris au Soleil
&
de bonnes hérbes, onc
le goür beancoup meilleur qne les Limasons des
ruarais
óH
qui viennenr dans des Iieux ombragés.
Ces derniers ne fencem que la bourbe
&
le limon.
Les Lima\jons
1
coquille s'appelle11r auffi
.Eflargots.
Pline die qu'anciennéme·nr on en etoit íi friand
qu'on les nourriífoit dans des garennes oil viviers
prop'i'es
a
cela, & qu'o'n !'es feparoir efpece par
efpefe pour en mi'enx fsavoir le gout. Ceux qu'on
nommoit
Solitans
,
éroiém les plus eíl:iml:s de tons;
on faifoit auíli grand cas de ceux d' Afriqne , a caufe
<}U'ils faifoiencbeaucoup . de petits. On leur do!)–
'noit
1
manger ,
&
oh les aparoit de
come
fone de
blé cuit avec du vin. Les Limasons paroiilenr
rn
~ua~ricé aeres la pluie. On tiene que íi on_ cou¡:,e la
tete a un L1mason , on
y
rrouve une peme p1erre
qui éram liée au bras , fert de remede a la fievre ·
tierce._Pline die en~ofé, qué cené pierre liée au col ·
ou au bras des petit¡ ehfans, fait que les dents leur
Viennenr plt'1tot
&
plus _aifémenr. Ce qµ.e cér in–
feél:e a de íingulier , c'ell: qu'il rejette fon excre–
menc par le col,
&
qu'il refpire par-la. iqutes l'es
·panies propres a la generation
y
fonr renfermées,
& chaque Lima~on
di:
mate
&
femelle tour en–
femble. Céux qui font fans C(!quille .s
'appelle.nc' propremenr
Limas
,
ou
Limaffes,
dú Látin
Li-
max.
Elles rafrakhific:m & huméél:enc, incralfent,
confolidenc ,
&
fonc tr~s-bonnes pou~ les. n_erfs
&
les poumóns. Cel2. eíl: caufe qu'on s'eil ferr ince–
rieuremenr conrre la t0ux, la phriíie , le craclie–
ment de fang,
&
pour guerir la colique
&
les
iü–
commodicés du foye. Etanc appliquée~ crues e,x:ce–
rietirement, foit feult:s, foit avec du fang de Tau–
reau , elles font fuppurer , & ouvremmeme l'An–
~hrax. Si on les broye avec leurs coquilles,
&
qu'ori
les applique fur guelque panie, elles ont la pro–
prieré de tirer dehors ce qui pem erre nuiíible. La
cendre de leur coquilte,
ú
on s'en frotte les dents,
TDm~
I,
.
t
l M
6r-1
dl:.
forr propre p,our le·s nertojer
&
polir ies
151:µi–
clur.
Limaron
óu
L i?7Jaá,
[e
d:it au1Ii de tóut'é voute
fpherique, róhde óu ovale, fi.irbaiífée ou forrño n–
t¿e, don·cl'es a'ílifes fon_t conduités en fpiralé, de–
pu1s les cóuffi'néts jufques a la fermerure.
Voute en
Limaron.
Oh appelle
Efca~ier en L imayon
,
Un
~fcaher fo1t eri fórrri'e de vis
,1
done les marches
font ra't1gées áutour d'un cyliridré cte pierr'e oú de
bo!s.
LIMAIRE. f. m. Nom qú'oh
cÍ.on'né aú
1'ón,
l9rf-
9.u'~l commence a groffi.r. un peu, ca~, on,ne l'ap–
pehe
Ton
,
que quand
il
pa'ffe uh pie de gran–
deur.
LIMANDE.
C
f.
Sorce de poilfon de mer.
11
ell: plat,
_& ,ªla cha1-r molle
&
humide. Sa figure
efl:
a
peu
pres
e
elle du carrel·ec.
Limande.
Térme de Cnarpenrérie. Pi'ece de
~ois,de \da~e, piare,
&
peti large,
&
qui n'e!t
pas fort epa1ffe.
~)'n
a~pelle
Limilndes,
L_és pieces
qm fervenc a remr
&
a lever les pa\les d'un mou~
lin.
LIM_BE.
l.
m. On appélle áinfi 'en termes d' All:rono–
h11e, le bord du Soleil, ou de la Lune.
L imbe
f
w–
perieur
,
Limbe inferieur.
Seloh les Medecins bq–
tanique,5' la bordure des plantes ,
&
célle de leurs
. fleurs
&
dé leurs feuilles s'appellent auíli
Limbe.
LIMB:ES au pluriel fe dit du
L ieu
,
oil ,fe!on la com–
mune opinion de l'Eg!ife, étoíent les ames
dé
ceux
qui étoiént morts
én
lá
gr11ce de lJieu ávant la v enui:
de
Notre Seigncur.
AcAó, FJ\..
11
/ionifie au'ffi le
lieu defhné a recévoir les ames des
0
Enfans mores
fahs baptemé , qui n'ayaht potnc merite: l'énter par–
ée qú'ils._11'ónt poinr peché , ne peuvenr auíli eñuer
en Paradis ac_aufe du peché origine!. Les faims
Pe–
rés_l'onr nommé
Limbes,
feloh élu Cange ;
eó
quod
.
Jit Limbus inferorum.
.
LIME.[.
f.
Outil,lnflrumentdefer;ud'ácier,quiá
'par
trmt
de 'petites pointe.r en forme de den'ts
,
&
qui
fert ordináirement
a
polir, ou
a
couper le fer.
ACÁ
Di
FR.
11
y a des Limes de tóutés forres de grandeurs
&
dé grollcurs, féloh leur ufage. Les Sequriers fe
fervent dé
L,mes quarrfes,
pour ouv.rir des trot!S
quarrés ; de
Limes
a
dojfler,
pour fendre; de
Li-
1nes roñdes,
poútággrandir d·es tróui
t
oh les ap–
pelle aucremem,
~eúí:s dé r'at;
)
de
Limes de–
mi-rondes,
poúr limer les pieces en demi· rcrnd ; dé
Limes triangulairesou en tie"!'spoint,
pour faire des
vis, d'és rarots
&
autres pieces, ds
L imes
ti
bou_ter,
pour dreí'rer les pa'nerons des élefs & les foiés
a
fen;
dre en long.
. Il
y
a ~uíli des
Limes ca'rlettes, des limes coutel–
les
,
des limes
a
potence
,
en ovale
,
en creur
,
&
au::.
he·i figures. Ce~_petites Limes Íervenr a vi.tider les
anhé:mii: des cléfs, !'es écuífons , les cóurónhemens
&c.
On
fe fert des Limes fendues par le mili'eu
'pour limer !"es ·embales,
&
pour tpargnér un filec
fur lés moul'ures; vafes, báluíl:res,
&
áutrés oüvra.:.
·ges. Il
y
a aulli des Li1nes qui né fonc fendues q'ué
'd'uh coté pour le memé .ufage. Lés
L imes f aite.r
eli
dos de carpe
,
ferve~t
,ª
fendre de;
~Ol11f~S ;
celles
qm ne
fo.ntpomt ta1llees fur les cot~s, a fehdre &
a
drefier les ráceailx de, clefs ,
&
les
L ime1 coudées
;
font proprés a éeuper
&
a dreífer les élóúds
a
fiche.
. On appeJle
lime
doúce,
Celle
qcti
á la taille forc
fine
&
le graih mehu. Elle férr a polir
&
a adou éir
les óuVra'gés. Lá
Lime_
a
pignon,
eíl: ·,elle qúi ton-
. ge les pignons. Elle ell: taillée comme un conteam
Celle qu'on appelle
lime t¡u¿¡rreau
,
ell: quarrée
&
la plus grofte de tomes. La
L,rne fourdé
,
amre::;
h'lém
Lime
de
refénd,
,
fait l'e!fét d'ut1e fcie.
On
ºººº