LON
LOO
leur parallele elt plus ~}oigné de l'Equareur ; P/ii[
~
qu'enfin la long1tude
_s
evanou1t Cur
lePole.Lav~ .em
des dearés de Long1tude fous les paralleles par rap–
port a ieux de l'Equateur diminue [elon la pro~or–
tion qui ~lt encre le finus total,
&
la [ecanre de.] an–
a\e qni a auranc de degrés que le parall ele donne ou
~ncre le finus complement de. cet angle,
,&
le
finus
t@tal. Aj nfi pour avo1r la valeur des degr_es de Lon–
oitude pris
[ous
Je
3
o<""· parallele , on d1t, cornme
la Cecante de
3
o. degrés au finus total , ou com1;1e
le íinus rotal au linus complemenc de 30. <legres,
ainíi fonr
Go,
milles valeur d'un <legré de l'Equa–
teur au 4
,me,
terme, valeur d'un degré du 30,m•.
~~~~
.
LongitHde,
elt auffi un re:me d'~ltronom1e .'
&
au Jieu que la Longtrude Geograph1que ~e, prend
for l 'Equateur ou fur des cerdes parall eles al Eq;1a–
reur , la Lonairu de Afüonom1que [e prend fur l E–
cl~pcique ou ~Ir des c.ercles qui lui ~ont rar~llel_es.
A111íi la Lonam1de d un Altre elt l are de l Ecl1p–
tique depuit la [eél:ion vernale ,_d'.Occident en
O r.ien t , ju(qu'a la feél:ion de l'Ecl1pnque,
&
d 'un
ornnd cercle ciré par les Poles du Zod1aquo ,
&
par
Paltre. Do-l"a viene que
le
mouvemem
propre
des
Altres, par lequel ils
V!llnt
d'Occident en Orient,
{don la foite des íignes du Zodiaque elt appellé
Mouvement
en
Longirude.
L.i.
Longimde-t:mt Géo–
graphique qu'Aíl:ronomique s'oppofe
a
la Latirude.
Vo yez LATITUDE.
_
LMgitude
a encore\m -autre fens en Altronom1e.
On tire dans
l'Excentrique
d'une planoce,
(
voyez
EXCENTRIQUE,) une ligne qui paffant par le
centre du monde
&
par celui de JIExcencrique ,
abourit d'un co té
a
l'Apogie,
de l'autre au
?erigée.
La panie de cei:te ligne qui va du cenrre du monde
a
l'Apogée, s'appelle la
p_lus g:ande L ongú~de,
de ·
cene Planere , \'aurre parue qui va au Pengee
s
ap–
pelle la
plus petite Lor,g irude.Cette
ligne elt la meme
q ue celle des Apfi des . Voyez APSIDES. La ligne
qui coupe perpendicula iremenr an centre du monde
la ligne des Apfides ,
&
[e
rermin e des deu x cotés
a
la circonference de l'Excenrrique , elt la
ligne des
moyennes Longitudes
,
parce qu'elle reprefenre l'é–
loignement moyen de la planettea la rerre.
LONG-PAN.[. m. Le plus long coré d'un comble ,
qui a le double de
fa
largeur ou quelque chofe de
p lus.
LONGUEUR.
[.
f.
Etenduede cequiefllong.
AcAD,
FR.
On dit en termes de Manege ,
P affeger Hn
.Ch,va! de fa Longueur,
ponr dire, Le faire aller en
rond , de deux pifl:es au pas ou au trop for un
rerrain
fi
étroit, qu'il manie toujours encre deux
talons ,
fans
que _la croupe échappe , en forre que
la Longueur du Cheval en foit
a
peu pres
le
de–
mi-diamerre.
On dit en rermes demer,
Longueur d'un cable,
pour di~e , Six vingrs b ratfes de long. On appelle
Longueur de L'eflrave
a
!'eflambot,
La diíl:anceen
ligne droite qu'il peur
y
avoir de !'un a l'amre.
LOO
LOOCH.
[.
m. T erme de Pharmarie. C'elt un Me•
dicamenc qui [e fait pour remedier aux incommo–
dités du poumon
&
de la trachée-anere.
11
elt un
peu plus épais que le miel,
&
on le prend en le –
chanr. Les Apothicaires onc un
;Looch pro c!yfleri–
bus,
appellé
le Looch de caffe .
C'eíl: un Eleél:uaire
fo rt
liquide, mais pourcane plus épais qu'aucun fy–
rop ,
&
qui prend fon nom
1e
ce qu'il emprunre la
couleur
&
la verru de la ca(Ie. Ni~olaus Pra: pofirus
en elt l'Aureur. O n l'appelle au ffi
D iacaffia.
Il
elt
,
LOR
LOS
compo[é d'une livre de décoél:ion de violettes
de
Mauve , de Mercuriale ,. de Parieraire, de Bete
& ~·
Ab[ynche, ~vec ~ucanr peía!1t de poulpe de
caíle
&
de miel ecume. Ce Med1camene qu'on fait
pour merrre dans les lavemens, elt
forc
benin.
11
purge doucen1cm, appaife l'ardeur du mefenrere
lache le venrre,
&
humeéte
fa
fechereíle. On !;
croit p~urtanr venteux. C'elt ce qui fair que plu–
íi:urs menr
\a
poulpe de la c~íf~
a
la
vapeur d'une
d ec
0
oél:10n d ams ou de fenou1l ,
&
que d'autres
y
a¡outencun peu de canelle.
Le
mor de Looch
eíl:
Arabe. Les· Larins le rendene par celui de
L inEl:us,
&
les Grecs par
ÉJv,•"11«•
,
qui viene du ver be
l.1..1.d,1:w,
Lefrher.
LOOM.
[.
m. Oi[eau de la Laponie ou il s'en·rrouve
en grand nombre de la meme e[pece , qui fone un
peu d1fferens les uns des autres.Son bec qu'il
a fon
pomm
&
nullemenc long, empeche q9 'on ne Je
mene au ra_ng ~es canards.
Il
vo!e ou nage Cur J'eau,
&
ne peut ¡ama1s marcher for rerre,
a
cauíe qu'il a
les p1és tellemenc courrs a proportion du reíle dt1
co!·ps ,_
&
íi fon fur
i<::
d~rrier_e , qu'il ne
[e
peut
foutemr deffus , ce qm lm a
fon
donner le nom de
L~om,
q~ii dans le langage du pays lignifie, Boi–
reux , qm ne peut marcher.
LOQ
LOQUET.
[.
m.
Sorte de fermetHre f ort jimple,
&
qui s'owvre en hauffent.
A
e
AD,
FR.
11
[editen éer–
mes dé Marine, Des barres qui fervenc
a
fetmer ies
écourill es , cabannes,
&
amres chofes femb lables.
.M.
M enage fait venir
Loquct
de
Lukuettus,
di_–
minurif de
Lucus.
LOR
LOR. Vieux mor. Leur.
Lor hiaumes onl en lor chitfmis.
LOREINS.
[.
m. Vieux mor. Refnes.
Sor fon Cheva! doncli loreins
Valoit cent livres de Ch11.rt1im1.
LORES. 3/ieux mor. Alors .
LORIOT.
[.
m. Oi[eau de la grandeur d'un Merle,
&
done le plumage elt de couleur jaune riranc fur
le ven.
11
vir dans les bois,
&
ne lai ílc pas de fre–
quemer le bord des ruüfeaux.
Loriot,
fo
trouvent chés nos vieux Poctes , dans
la
fignificarion de quelque ornemenr de femme.
F
emme
sp~rteront des !oriots
•
Et les hommn de grands poriaux.
LORMIER.
[.
m. Titre que prennenc les Eperonniers
, &
les Selliers dans
leurs Lettres de Maitri[e.
11
--;¡~n~fie , qui travaille en perites chofes de fer. On
d1fo1t autrefo1s
Lorimier.
·
LORRE' , adj. Tetme de Blaíon.
Il
[e
die des na•
geoires des poiífons.
D 'az-Hr au D1tuphin couronné
d'o7 , forré de gueu!es.
LOS
LOS ANGE.
[.
f.
Figure
a
quatre c6tls lgtfux, ayant
deux angies ·4igus,
&
deux autres obtus.
ACAD,
FR,
On appellt:
Lofangescu1·vilignes ,
Celles done
des
lignes courbes formenr les corés ,
&
Lofanges di!
couverture
,
Des rabies de plomb qui fonr difpo–
[ées d'une maniere diagonale ,
&
jointes
a
coucure
pou r couvrir la fl eche d'un clocher. On difpo[e que!~
qu efois en Lofange le bois qui fait la charpence des
maifons. Les Virriers appellenr
L ofanges,
Les cat–
reaux de verre , done ils
fonr
les panneaux de vi–
eres,
&
qni finiífenc en poinre par haut
&
par bas.
,--