LOM
LOJ\T
~ougeacre. Il vic de glands
&
de noix ,
&
nourric
,fon pere
&
ía mere, lo[qu'écanc v1eux 1ls ne peu–
vene plus chercherde quoi vivre. On tiene que les
Loirs nourris en une meme forecs'enereconnu1!fenc
ft
bien , que
{i
quelques L.oirs d'u~e. aucre forec ou
d 'un lieu qui foic feparé par _une nv1cre , v1e_nnene
fe meler dam leur troupe , 11s ne ceffenc pomr de
les ·combaccre jufqu'a ce qu'ils les ayene cha!fés. Ils
rajeuni!fenc en durmanc pendane to~t l'hiver..
<?n
en-trouve en abondance dans la Carmole, la Snne,
la Carinchie ,
&
dans les Moneagnes de Goritie ,
ou
l'
on en preRd un grand nombre quand la faine
cfl:
mure. La chalfe s'en faic la nuic en plrfumanc
les
arbres ou ils ont leur gire , ce qui leu~ ore le
.fencimene. On les écoréhé ,
&
oft les fale pour les
garder dan's des barils ainíi qu'on faic le p cilf,m.
Leur chair
di:
bonne pour ceux qu'on ne pem_faou–
ler. Elle eíl:
fi
remplie de graille qu'elle oce
[Otlt
-appetit. Elle engendre de_s ~~meu~s fr~1des
&
vif-:
queufes ,
&
eíl: de tres-d1flicile d1gefüon , ce qUI
.fue
caufe au rapport de Pline, que les Cenfeurs dé–
fendirene a Rome que l'on
en
fervit a cable. La
chair du Loir écorché , cuite avec du miel dans un
pot de cerre neuf, ou l'on mee un peu de lard,
di:
bonne pour les fievres t1erces.
C'e!l:
auffi un
remede íingulier pour les douleurs des !,¡¡reilles.
On die que les excremens dü Loir gueriffene de la
gravelle {ion les boit dans qué:lgue liqueur ,
&
que
fa
grai!fe fait dormirlorfqu'on s'en frotte la planee
eres piés.
lOlRRER.
v.
a, Vieux mot. Dérober.
Car amoHr loirre
Les
cltHrs, comme
F
aucon
en
loirre.
Ce dernier mor
Loirre,
veuc dire , Leurre.
LOIST. Vieux mot.
Il
eíl: loiíible, permis. On a die
auffi
Loit,
~¡prenda d'autre /ieu provende
Loít
il
de
luy
en
f
aire aut11nt
?
.
On a dit auffi,
Loifoít
,
pour,
I1
écoit permis ,
&
qu'/l
loife,
pour, qu'II foit loiíible.
Ja je ne cnid que mentir m'en loife.
LOISER. Ce mor fe irouve en cerme de Marine dans
1-a
fignification d'Eclairer.
LOM
LOMBAIR.E. adj. Terme de Medecine.
Óri
appelle
reine lombaire
,
U
ne veine qui
Cort
du erone def–
cendanc de la veine cave,
&
qui
di:
un des cinq
rameaux iliaques. Elle a pluíieurs branches ,
&
ar–
rnfe les v1mebres des lombes
&
de la rnoelle de
l'épine.
.
LOMBES. f. m.
P·
Les Anatomift_es appellcnt ainú les
cinq vertebres de la parcie inferieure de l'épine ·du
dos, íicuées entre les amres vern:bres de la meme
épine du dos ;
&
1'
os facrum. ~e corps de ces.cinq
vertebres eíl: plus gros que celm des aurres
&
a force
trous.
LOMBIS.
f.
m. Terme de Rocailleur. Grolfe coquille
vermeille. On l'appelle auffi
Lambi1,
LON
I.ONCHITIS .
f.
f.
Diofcoride die que
áll:
une
planee qui cro1t ami: lieux fecs
&
a
pres ,
&
done lc::s
feuilles fone femblables aux porreaux. Elles
font
neanmoins rouges
&
plus larges. Cc:ttte- plante en
jecce pluíieurs , mais il
y
en a peu aucour de la rige,
&
celles qui fone pres de
fa
racine fonc comme rom–
pues
&
recourbées cohtre cerre. Les fleurs _de fes
riges fonc des manieres de petics chapeaux faics eri
fa~on de mafques noirs , qui rirenc une langué
TQn-;eI.
.
to
N
blanche co'ncrebas. Sa grain·e eíl: comertue dans une
·efpece de bourre ,
&
eíl: faite a criangle én formé
de fer de lance, d'ou elle
a
pris fon nom , le mor
Grec
¡./fx,,
íignifianc une lance. Sa racine relfemblc::
au Daucus.
11
y
a une autre Lonchicis , apptllée par
quelques·-uns
Lonchitis Jpre
,
qui a fes feuille s fem–
-blables au Cetrach, plus a.pres , plus grandi:!s,
&:
plus déchiquetées. Matthiole ne connoit poinc la
premiere
force
de Lonchicis ,
&
die que la L.onc hi–
cis a.pre a fa feuille femblable a cdle du Scolopen–
drion, mais plus longue
&
plus dencelée. Elle né
produitni ~iges , ni fleurs, ni graine ,
&
viene en
quelques !ien,x d'Icalie , humides
&
marécageux.
Galien die que la Lonchitis qui a
fa
graine en fa<;oñ
tl'un fer de lance , eíl: propr'e a faire uriner,
&
q tic
les feuilles verces de celle qui les
a
femblables
:m
Cetr,1ch , font bonnes a íouder les plaies ; il die
auffi que ces feuilles écam feches
&
bues en vinaigre,
elles guerilfehc la race endurcie.
Il
y
a un Arbriíleau cfans les Indes nommé
L on–
chitiJ,
done Diofcoride die que l'on faic le Lycium
d 'Inde. Cette plante eíl: épineufe ,
&
a fes branches
droires
&
grandes au moins de rrois coudées. Elld
.fonc
plus grolfes
liJ.Uecelles de la ronce ,
&
for–
cenc en quahtiré
de latacine. L'éeorce
efl:,
rou!fe
quand on la rompe,
&
fes feuilles fonc femblablt:s
a
l'olivier. On dit qu'écanc cuices en vinaigre ,
elles gueriffenc les inflarrtmations de la race
&
la
jauniíle. Sa graine prife en breuvage· au poids d¿
dix
drachmes , purge
le
phlegme ,
&
ferc de con-'
trepoifon.
.
.
LONDRE.
f.
m.
Hpece de Galioce, _plus force de
bois , qui eíl: fans rambade
&
couradoux ;
&
qni
au lieu de chaceau de proue
&
de rambade, a un
parapec plianr que l'on oce quand on veuc,
I1
y
á
des Londres
a
vingc-cinq bancs par bande. Ils fon c
m~cé comme les Galeres,
&
differe_nc de~ Maríi–
lianes
&
des Sa'iques done les voiles fonc quarrées ,
en ce qu'ils ont des voiles latines.
On
ne s'en {eré
qu'a poner des man:handifes, !Is oht pourcanc une
efpece de parapec qui eíl: percé en fabords , poui
eles pierriers ou de perites pieces de canon.
LONG2. f. f. Terme de Fauconnerie. Corde!ecce que
l'on attache aux piés de l'oifeau , quand il
n 'e{t
p, s
affuré.
LONGER, v, a. Terme de Chalfe. On dit d'une beté;
qu'Elle longe le chemin
,
pour dire , qu'Elle l'ehs
file.
Longer,
fe die auíli des betés qui rnenem lá
challe loin.
LONGIMETRIE.
[.
f.
Arr de mefurer les longueurs;
foic acceffibles,
coro.meune chaulfée ou quelqué
chemin , foit inacceffibles , comme un bras de mer ;
une riviere. Ce mot eíl: fait du Latín
Lon[,us,
Long,
&
du Grec
¡<f•e•, ;
Mefure,
LONG-JOINTE'. adj. Terme dé Manége.
Chevai
long-Joínté,
efl: lin Cheval qui
a
le pS.curon long;
éfilé
&
pliant.
'
..
LONGITUDE.
C
f.
Terme de Géographie¡ Diíl:ance
du Meridien d'un cercain lieu, ju(qu'au premier
Meridien. Comrhe il n'y a poinc
da.nsla nacui·e dé
premier Meridien , on en fait uh par uhé fi xari<.m
arbicraire. Les Fran~ois le placenc a l'Hle de Fer
l'une des Canaries , les Efpagnols aux A~ores.
L a
diíl:ance des Meridiens
a
ce premier (e compre fur
l'Equaceur ou
Cut
les parall eles d'O ccidenc eh
0-
rienc.Les paralleles ~tanr plus petits qtie l'Equaceu q
leurs degrés font auffi plus pecits ,
&
Ji
deux li eux
éloignés d'ut¡ degré de longinide fou s l'Equateur ,
fonc éloignés de
60.
milles , deux
a
utres li eu x di(–
cans aulli d'nn degré de lohgimde, mais fous
llli
parallele , fone éloignés de moi ns de
60 .
mill es ,
&
ils
font d'aucaric moins éloignés ['un 9e l'aucre , q u~
p p
pp