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1 ET -LE V
nurqné de la Leme Dominicale , écoit le j~u~ _de
P:ique de 1695, voila pour qnel ufage onc ere 10 -
vemées les Lettres Dominicales,
Ii
ne faur done
qu'avoir une table qui [erve a ci:ouver la Leme Do–
minical e de chaque année,
&
elle [ero~t bien ai–
fée a crouver meme
fans
cable, íi la meme leme
revenoicau meme jour de l'année_au b_out de 7· ans.,
comme il femble qu'elle devro1t faire nacurelle–
menc, mais ce qui !'en empeche , ce fonc les,an–
nées
Biffextile1,
On a pu remarquer daos ce c¡ue
vous avoos die, que ce qui rend la Lettre Dom101-
cale
{i
utile, c'eíl: que l'on f<;ait d'ailleurs, par quel–
le Lecm: duque mois commence coujours, amíi
B
écant la leme Dominicale de cette année ,
&
le"
3
o,
~e Mars ou combe la pleine L~ne éranc cou–
jours
E,
parce que le prem1er eíl: cou¡ours
D
,
le
premier
B,
qui vi~nc apr_csle
30,
,Mars eíl: _nece[–
fairemenc le
3.
Avnl. Mais 11 eíl: ev1dem que com
cela {t;roic dérangé ,
&
la Leme Dominicale}bfo–
lumenc inucile ,
{i
les memes jours des mo1s n'a.
voieoc pas toujoms invariablernenc les memes Lec–
eres, car pour f<¡avoir que
B
[eroir la Leme Do–
minical e de cecrn année , & que la pleine tune
comberoic au
30.
Mars, je n'en pourroi,s ríen con–
clurre ,
{i
je ne f~avois de quelle Lettre eíl: mar–
qnée ce
30.
Mars. Or les années Billexriles qui
donnenc 29. jours a Février, au lieu que dans les
années communes il n'en a t}Ue 28.caufenc ce déran–
gemenc, car
D
éranc le premier jour de Février,
il n'eíl: auíli le premier jour de Mars que quand Fé–
vrier n'a que 28. jours , mais quand il en a 29'.
E
deviendroic ,Je premier jour de Mars , ce qm
dérangeroic rouc le reíl:e,
&
empecheroic les me –
mes Lemes d'erre roi1jours invariablemenc fixées
aux memes jours des mois. Pour prévenir ce de[–
ordre , on a arrecé que dans les années Billex–
tiles, l'incercalacion éranr faite le 25. jour de Fé–
vrier. (Voyez CA·LENDRIER,)
011
changera auíli–
tot la Leme Dominical e , done on s'écoic fervi de–
puis le commencemenr de l'année , & l'on pren–
dra celle qui n'auroic éré que pour l'année fui van-
. te , d'ou il arrive necellairement que le 29. de
Février ne rombe plus au
D
,
mais au
C,
·& que
le
D
eíl: confervé au premierde Mars. De-la viene
que les années Billextiles onc deux Lemes Domi–
nicales, !'une qui ferc der uis le commencemenc de
l'année ju[qu'au
2
5.
de Février , l'aucre tout
1e
reíl:e de l'ann¿e, De plus il arrive dela que les
Lemes Dominicales qui feroienr leur cycle en 7.ans,
s'il n'éroit inrerrompu par les années billexciles , ne
le fonr qu'en quacre fois 7. ans, c'eíl:-a-dire, en
28.
de force qu'une meme Lecrre
ne
reviene
a
marquer les Dimanches qu'au bouc de
28.
ans,
parce que pour les marquer au bout de 7.
ans,
il
faudroic qu'elle fe crouvac la huinéme dans le
Cycle,
&
elle ne [e crouve que la fepciéme ,
a
cau[e des dcmx Lemes qui onc
écé
employées dans
l'année Biílextile, ce qui l'a avancée d'une place.
On faic nne pecice rabie de l"Ordre des 7. Lemes
dans le Cycle de 28. ans , & l'on y crouve quel–
]e Leme r_épond achaque année du Cycle ,
&
en
dl:
la Dom1111cale, de forre qu'il n'e(t plus queíl:ion
que d,e _[~avoir en quelle année du Cycle o¡i eíl:.
Voyez CYCLE.
LETTRIER.
[.
m. Vieux moc. InfcripCÍon.
LE
V
LEVAIN.
f.
m.
Petjt morceau de p,he aig-;:ie ,qui
étant mélée avec /,i pJte dont on· veut _(aire le p,iin
,
flrr
a
la faire lever.
Ae
AD,
Fil.
Les Medecins re–
connoiffenr dans le vencricule un levain femblable
a
celui de¡ I3oulangers
~
qui faifai;it lever les ali-
LEV
mem les d1ange par lemoyen de la fermencation.
Ce levain e!l: un foc acide , volatil
&
foirimeux,
ou falin
&
armoniacal, qui lorfqn'il eíl dans l'érat
nacurel , incife , penetre
&
dilfouc;l'alimenc apres
qu'il a écé maché, empreigné de la fa!ive, & plus
oa moins delayé par la boillon.
ll
y produit le mou–
vemenr inreíl:in ou fermentatif , moyennanr quoi
ralimem eíl: volarilifé)
&
re~oit la ciílure
&
la qtia–
l1té propre & fpecifique
a
ce! fojet, fans quoi le
·clule n'eíl: propreni a s'affirniler avec le fang, ni
a
fa1re une bon ne nucririon., mais feulemenr
.l.
poner
les fernences de divedes maladies dans coures les
¡,arcies dn corps. Ce levain fe joim aux fels . vola–
uls, d~mc lesalirnens cirés ranc des vegecaux que
des ammanx font empreign-és , avec !e[quels il
rend la fermenracion plus parfaice,
&
la cominue
Jufqu'a ce que ces memes alimens ayenc été
foffi–
fammenc brifés
&
changés en un
fue,
camot tiranr
fur l'acide , & cantor for le falé volacil a prooor–
rion du fujet. Ce levain acide volatil de l'eíl:o
1
mac
faic J'of!ice de meníl:rue dans !'affaire de la diere[-
.
o
non , en penecram
&
dillolvam inrimemenc les ali-
mens , leur 1¡nprimanc de l'acidiré , dérachanc leurs
parcicules les unes des autres , & mecranr en liberté
les fels qui éroienc comme emprifonnés auparavanr.
II
commence aulli la fermencacion par fon acide vo–
laul avec les fels alcalis des alimens; il les volati–
life & leu r donne une namre fpeciale.
11
n'eíl: pas
dans l'eíl:omac en confiíl:ance d 'un corps flllide ou
d'tm menítrue abondanc; il y
di:
feule,nenc infpi–
ré , parciculieremem dans le rems de la cligeíl:ion,
& hors ce cems-la l'opinion de Vanhelmonr eíl: qu'il
eíl: caché & pref'1ue infenfible a l'égard de fon vo–
lume dans les rides des parois de l'ell:omac. Ces ,.
levains fon e cres-clifferens les uns des ;meres dans
les a_nimaux, dom chaque e[pece a le fien. lis ne
la1ílenr pas de conven ir cous plus ou moins en acide.
C'eíl: ce qui fair que ce qu'une efpece ne peur dige•
rer , ell: digeré par une amre. On peur clire meme
que les levains changenc dans chaque individu,
[e–
lon les circonll:ances, comme dans l'homme ou
le
levain varie en acrimonie, en volaciliré, & en
fes
aurres propriecés, felon l'age, le fexe , les alirnens
&
l'érar de fancé ou de maladie. Q.t!anr a ce qui re–
garde fon origine, les uns difenc'qu '1l eíl: namrel–
l~menc implanté a la [ubíl:ance du venrricule ou il
íe repare
&
fe renouvelle coí'tjours; ce q~1e l'on pré–
tend ne pouvoir erre a canfe que la digeíl:ion &
I'
apperic s'en vonc quelquefois & reviennenc, com–
me dans les "fievres. Ainfi le levain n'e!l: poinc pro–
pre
a
l'ell:ornac feul. Vanhelmom le faic venir de
la
race; mais il fe trompe, puifque les chiens déra–
tés fonr encore excrernémenr voraces , & digerent
tres :bien. C'eíl: ce qui fait fuivre aux plus fenfés Je
fennmenc de J ean Majovv, qui dans fon Trairé du
_Mouvemenc des Mufcles , die que ce levain viene
d'une cerraine lymphe qui exude au cravers de la
mnique glandulen[e du vencricule, qui ferc de ve–
hicule
a
l'efprit v0laril animal , qu'un grand nom–
bre de nerfs confiderables y apporre. Voyez la–
dellu_s les raiíonne1:nens d'Er
7
muller , & ce qu'il
die conrre ceux qm reconno1lfenc pour ce
leva.inles reíl:es des alimens demeurés dans les rides de
l'eíl:omac.
LEVANT.
[.
m. La parcie du Monde qui eíl:
a
l'O.
rienr. Dans norre Marine il veut dire lamer Medi.
cerranée.
Mer
du Levant,
Efcadre du
Levant.
LEVANTIN. adj. Q.t!i ell: des pays du Levanc. On
appelle dans notre Marine,
Eqrtipage
Lev antin ,
Celui qlii eíl: fnr la mer Medicerranée ,
O.fficie-r Lc–
v ,intin,
un Oflicier qui [ere fur la meme mer.
LEUCACANTHA.
[.
,f.
Herbed0nt Diofcoridedic