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644

1 ET -LE V

nurqné de la Leme Dominicale , écoit le j~u~ _de

P:ique de 1695, voila pour qnel ufage onc ere 10 -

vemées les Lettres Dominicales,

Ii

ne faur done

qu'avoir une table qui [erve a ci:ouver la Leme Do–

minical e de chaque année,

&

elle [ero~t bien ai–

fée a crouver meme

fans

cable, íi la meme leme

revenoicau meme jour de l'année_au b_out de 7· ans.,

comme il femble qu'elle devro1t faire nacurelle–

menc, mais ce qui !'en empeche , ce fonc les,an–

nées

Biffextile1,

On a pu remarquer daos ce c¡ue

vous avoos die, que ce qui rend la Lettre Dom101-

cale

{i

utile, c'eíl: que l'on f<;ait d'ailleurs, par quel–

le Lecm: duque mois commence coujours, amíi

B

écant la leme Dominicale de cette année ,

&

le"

3

o,

~e Mars ou combe la pleine L~ne éranc cou–

jours

E,

parce que le prem1er eíl: cou¡ours

D

,

le

premier

B,

qui vi~nc apr_csle

30,

,Mars eíl: _nece[–

fairemenc le

3.

Avnl. Mais 11 eíl: ev1dem que com

cela {t;roic dérangé ,

&

la Leme Dominicale}bfo–

lumenc inucile ,

{i

les memes jours des mo1s n'a.

voieoc pas toujoms invariablernenc les memes Lec–

eres, car pour f<¡avoir que

B

[eroir la Leme Do–

minical e de cecrn année , & que la pleine tune

comberoic au

30.

Mars, je n'en pourroi,s ríen con–

clurre ,

{i

je ne f~avois de quelle Lettre eíl: mar–

qnée ce

30.

Mars. Or les années Billexriles qui

donnenc 29. jours a Février, au lieu que dans les

années communes il n'en a t}Ue 28.caufenc ce déran–

gemenc, car

D

éranc le premier jour de Février,

il n'eíl: auíli le premier jour de Mars que quand Fé–

vrier n'a que 28. jours , mais quand il en a 29'.

E

deviendroic ,Je premier jour de Mars , ce qm

dérangeroic rouc le reíl:e,

&

empecheroic les me –

mes Lemes d'erre roi1jours invariablemenc fixées

aux memes jours des mois. Pour prévenir ce de[–

ordre , on a arrecé que dans les années Billex–

tiles, l'incercalacion éranr faite le 25. jour de Fé–

vrier. (Voyez CA·LENDRIER,)

011

changera auíli–

tot la Leme Dominical e , done on s'écoic fervi de–

puis le commencemenr de l'année , & l'on pren–

dra celle qui n'auroic éré que pour l'année fui van-

. te , d'ou il arrive necellairement que le 29. de

Février ne rombe plus au

D

,

mais au

C,

·& que

le

D

eíl: confervé au premierde Mars. De-la viene

que les années Billextiles onc deux Lemes Domi–

nicales, !'une qui ferc der uis le commencemenc de

l'année ju[qu'au

2

5.

de Février , l'aucre tout

1e

reíl:e de l'ann¿e, De plus il arrive dela que les

Lemes Dominicales qui feroienr leur cycle en 7.ans,

s'il n'éroit inrerrompu par les années billexciles , ne

le fonr qu'en quacre fois 7. ans, c'eíl:-a-dire, en

28.

de force qu'une meme Lecrre

ne

reviene

a

marquer les Dimanches qu'au bouc de

28.

ans,

parce que pour les marquer au bout de 7.

ans,

il

faudroic qu'elle fe crouvac la huinéme dans le

Cycle,

&

elle ne [e crouve que la fepciéme ,

a

cau[e des dcmx Lemes qui onc

écé

employées dans

l'année Biílextile, ce qui l'a avancée d'une place.

On faic nne pecice rabie de l"Ordre des 7. Lemes

dans le Cycle de 28. ans , & l'on y crouve quel–

]e Leme r_épond achaque année du Cycle ,

&

en

dl:

la Dom1111cale, de forre qu'il n'e(t plus queíl:ion

que d,e _[~avoir en quelle année du Cycle o¡i eíl:.

Voyez CYCLE.

LETTRIER.

[.

m. Vieux moc. InfcripCÍon.

LE

V

LEVAIN.

f.

m.

Petjt morceau de p,he aig-;:ie ,qui

étant mélée avec /,i pJte dont on· veut _(aire le p,iin

,

flrr

a

la faire lever.

Ae

AD,

Fil.

Les Medecins re–

connoiffenr dans le vencricule un levain femblable

a

celui de¡ I3oulangers

~

qui faifai;it lever les ali-

LEV

mem les d1ange par lemoyen de la fermencation.

Ce levain e!l: un foc acide , volatil

&

foirimeux,

ou falin

&

armoniacal, qui lorfqn'il eíl dans l'érat

nacurel , incife , penetre

&

dilfouc;l'alimenc apres

qu'il a écé maché, empreigné de la fa!ive, & plus

oa moins delayé par la boillon.

ll

y produit le mou–

vemenr inreíl:in ou fermentatif , moyennanr quoi

ralimem eíl: volarilifé)

&

re~oit la ciílure

&

la qtia–

l1té propre & fpecifique

a

ce! fojet, fans quoi le

·clule n'eíl: propreni a s'affirniler avec le fang, ni

a

fa1re une bon ne nucririon., mais feulemenr

.l.

poner

les fernences de divedes maladies dans coures les

¡,arcies dn corps. Ce levain fe joim aux fels . vola–

uls, d~mc lesalirnens cirés ranc des vegecaux que

des ammanx font empreign-és , avec !e[quels il

rend la fermenracion plus parfaice,

&

la cominue

Jufqu'a ce que ces memes alimens ayenc été

foffi–

fammenc brifés

&

changés en un

fue,

camot tiranr

fur l'acide , & cantor for le falé volacil a prooor–

rion du fujet. Ce levain acide volatil de l'eíl:o

1

mac

faic J'of!ice de meníl:rue dans !'affaire de la diere[-

.

o

non , en penecram

&

dillolvam inrimemenc les ali-

mens , leur 1¡nprimanc de l'acidiré , dérachanc leurs

parcicules les unes des autres , & mecranr en liberté

les fels qui éroienc comme emprifonnés auparavanr.

II

commence aulli la fermencacion par fon acide vo–

laul avec les fels alcalis des alimens; il les volati–

life & leu r donne une namre fpeciale.

11

n'eíl: pas

dans l'eíl:omac en confiíl:ance d 'un corps flllide ou

d'tm menítrue abondanc; il y

di:

feule,nenc infpi–

ré , parciculieremem dans le rems de la cligeíl:ion,

& hors ce cems-la l'opinion de Vanhelmonr eíl: qu'il

eíl: caché & pref'1ue infenfible a l'égard de fon vo–

lume dans les rides des parois de l'ell:omac. Ces ,.

levains fon e cres-clifferens les uns des ;meres dans

les a_nimaux, dom chaque e[pece a le fien. lis ne

la1ílenr pas de conven ir cous plus ou moins en acide.

C'eíl: ce qui fair que ce qu'une efpece ne peur dige•

rer , ell: digeré par une amre. On peur clire meme

que les levains changenc dans chaque individu,

[e–

lon les circonll:ances, comme dans l'homme ou

le

levain varie en acrimonie, en volaciliré, & en

fes

aurres propriecés, felon l'age, le fexe , les alirnens

&

l'érar de fancé ou de maladie. Q.t!anr a ce qui re–

garde fon origine, les uns difenc'qu '1l eíl: namrel–

l~menc implanté a la [ubíl:ance du venrricule ou il

íe repare

&

fe renouvelle coí'tjours; ce q~1e l'on pré–

tend ne pouvoir erre a canfe que la digeíl:ion &

I'

apperic s'en vonc quelquefois & reviennenc, com–

me dans les "fievres. Ainfi le levain n'e!l: poinc pro–

pre

a

l'ell:ornac feul. Vanhelmom le faic venir de

la

race; mais il fe trompe, puifque les chiens déra–

tés fonr encore excrernémenr voraces , & digerent

tres :bien. C'eíl: ce qui fait fuivre aux plus fenfés Je

fennmenc de J ean Majovv, qui dans fon Trairé du

_Mouvemenc des Mufcles , die que ce levain viene

d'une cerraine lymphe qui exude au cravers de la

mnique glandulen[e du vencricule, qui ferc de ve–

hicule

a

l'efprit v0laril animal , qu'un grand nom–

bre de nerfs confiderables y apporre. Voyez la–

dellu_s les raiíonne1:nens d'Er

7

muller , & ce qu'il

die conrre ceux qm reconno1lfenc pour ce

leva.in

les reíl:es des alimens demeurés dans les rides de

l'eíl:omac.

LEVANT.

[.

m. La parcie du Monde qui eíl:

a

l'O.

rienr. Dans norre Marine il veut dire lamer Medi.

cerranée.

Mer

du Levant,

Efcadre du

Levant.

LEVANTIN. adj. Q.t!i ell: des pays du Levanc. On

appelle dans notre Marine,

Eqrtipage

Lev antin ,

Celui qlii eíl: fnr la mer Medicerranée ,

O.fficie-r Lc–

v ,intin,

un Oflicier qui [ere fur la meme mer.

LEUCACANTHA.

[.

,f.

Herbed0nt Diofcoridedic