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.

/

LEQ

LES

qui nre a celle du _N ~ficorr. Le L~pidium e~ pro–

pre

:l.

auerit les fcianques. On 1a appelle amfi

de ¡.,,.,;;, Ecorce, écaille, qui viene de ,¡,.,.,, , Orer

l'écorce , a cauíe que cette herbe a la verru de

faire; partir les raches du vifag~.

LEQ

LEQ_UEAU. Pronom relacif ma(culin, qui s'eíl: die au–

rrcfois pour Jeque!.

L equcau a perdu fon proce:z:.,

Triulati de Grec en France:z:..

LER

LERRE.

f.

m. Vieux mor. Larron. On a die aulii

L ierre,

daos le meme (ens.

LERRER. v. a. Vieux mor. Laiífer. On a dit long–

rems,

Je Lerrat,

pour,

Je l,ufferai.

LES

LESCHE.

(.

f. Vieux mor. Perite rene.

L ESCHER!E.

(.

f. Vienx mor. Gonrmandi(e, .frian–

di(e. Il s·efl: pris aufli pour un lie~1 oú l'on_rrou–

ve des femmes débauchées,

C(l

qm les a fa1t ap–

peller

L efchierres.

On a dir aulii ce dernier moc

pour Friand,

A inji com fait li bon lefahierres,

.fl.!Ji

des morfeauls eft connoijfirrres.

L eflheur

s'eíl: die daos le mernc Íens.

L E S E. (.

f.

Eípece de periccordon de foy e, de lai–

ne, de crin , d'or ou d'argenr , donr on fa1t plufie nrs

tou rs , (ur la forme d'un chapean pom: la tenir en

écat.

L effe.

Fiente ou excremenr des Sangl iers ou a~1-

tres ~eres (~mblables. (?n ~ppelle

L effes

au piune!

les heux ou les Loups a1guifenc leurs ongles.

LESSlVE.

(.

f.

Nmoyement, blanchtjfage de

fing e

que l'on fait dans le ménage avec teau chaude

&.

la

cendre.

AcA o. FR. On appd le

L ejfive

,

en ter–

mes de Pharmacie, Une forre de medicamenc que

l'on mee au rano- des fomenracions. ll

y

a l:i. fm1plc

& la compo(ée.\a fimplc:: [e fair de cendres (eu1es

décrempées en eaux,& á'ordinaire on employe ¡:el–

tes de fermanr de vigne, d'yeufe , de riges de fe–

ves , de chene , de chou , de lierre , de figuier

&

de tichymale. La compofée fe fait de la fimple , daos

laquelle

011

diífout ou l'on faic cuire divers fimples,

fuivant l'uíage a qnoi elle eíl: deíl:inée. Tome Le[–

fi ve a une faculté déterfi ve. On en faic quelque–

fois une de carcre brulé ou de chaux vive. Comme

ell e

de

caufiique& tres-forre, elle [ere a faire rom–

b er le poi! &

a

faire des cauceres.

La

L e!fjve des fcories du regule d'antimoine,

eíl:

tenue tres-faluraire daos l'obíl:ruél:ion des mois. Il

fam en recevoir la . fumée dans les parries geni–

tales. C'eíl: un remede excell enr pour les lorions

des ulceres malins , done elle mondifie & dérerge

comes les ordures.

0 11

s'en fen meme efücacemenr

quand la gangrene commence. Si la parrie eíl: tout–

a-fai c Íangn:nnée , on croic qu·en la mettam deux

ou trois fois dans cette leffive , il forc de la pan ie

u ne cerraine mariere groffiere, apres quoi !u gan–

grene [e ?iílipe. EH~ cíl: bo~ne a~ffi ,pour les

cl y[–

teres, ou elle fert a ramolhr & a purger les excre–

rnens endurcis·. On l'eíl:ime parcil_lemenc propre a

gu erir la galle qui dépend d\111 ~cicle , mais il fauc

bien prendre garde

a

n'y 1 '.i:ler nen d'acide ,

a

cau–

[e

qu'elle imprimeroir [ur la peau des taches blan–

,hes , qui [eroienc long- tems

:.l.

s'en al!er.

LES

LET

Les Leliives fortes , comme celle de chaux

vive & celle de [el de rartre , fonc des meníl:rue,

falins , urineux , qui diífoudenr rous les fouphres ,

& cirenr meme ceux de~ méraux. La raifon qu'Et–

tmuller en donne dans fa Chymie nouvelle rai–

fonnéc , ele que les leliives conviennem radicale–

mem avec les corps fulphurenx ,

a

caufe que ·les

fel s fixe s donr les Le11i ves [e fonr, [e forrnent dans

la

calcination des corps du

[el

vol·atll , & de l'a–

c1de on fouphre qui [e changem en un troifié–

me

[el

fa

1

é ,

&

c'eíl:

a

raifon de ce priacipe ful-–

phureux , qu'elles agilienr for les corps d'une

narnre folphureu[e. Ainfi la Leílive de chaux

vive, dilfout l'amimoine-en fouphre antimonial,

& la Le/Iive de

[el

de rame dilfour le fouphre

crud.

LEST.

(.

m. Terme de Marine. Ce qui [ere

a

faire

emrer un Va1lfeau dans l'eau , & a le renir en

a!Iierre contre les coups de venr qui pourroiem le

renverfer. Q1and on dir

Left,

fans rien ajofacer,

on entend feulemem des pierres , du fable ,

·m1

qnelque aurre chofe que l'on mee

a

fond de cale.

On appelle

Bon lefl

,

De,erirs cailloux que l'on

arrange aifémenr ,

Gros le

,

Des quarciers de ca–

nons crevés_

&

de grolfes ~ierres;

Mauvais lefl

,

Touc ce qui peut fondre a fond de cale , com–

me du [el , ou ce qui peur entrer dans les pom–

pes & les engorger , comme d n fab le, du gravier;

Lefl_lavé,

Du leíl: qu'on a lavé apres qu'il a déja

ferv i, pour s'en fer vir de nouveau. Ordinairement

on met du Lele neuf une fois en deux années. Il

n·en fauc pas éga!ement pour tons les Vai!Teaux.

Q1elques-uns n'en prennc::nt que .la moitié de leur

charge , d'amres le tiers , & d'aurres le quarr; cela

dépend de la m:i'niere donr ils fonr conleruits. Il en·

fou cdav:rntage aux batimens que l'on faic plars de

varangue

?

& ceux qui font courrs de varangue ,

& arrondis par la carene en demandent moins

a.

caufe qu'ils enfoncenr plus avanr ' daos l'eau qui

les foutiem mieux, parce qn'elle pone aurour de

cene rondeur. On fait le Leíl: des Vai!Teaux de gner–

re, avec de perirs cail!oux fans terre ni fable, afin

que le fond de cale foic plus propre.

Le.ft

virnc de

l'Allemand

L aft,

qui fi gnifie Cnarge. On l'appel –

le _au íli

Btrl,rft

&

.f2..!!,i11tellage. Balaft

veur dire Pre–

miere charge.

Left.

Poids de quarre mille livres ou de deux

tonneaux dans les Vaiífeaux Flamans & Anglois. On

ªPJ?elle

Grand lefl,

en Suede & en Moícovie, Un

po1ds de douze ronneaux;

&

Perit lefl,

Celui qui

n'eíl: que de fix .

L ES TA GE.

[.

m. Embarquement dn leíl: dans le

N avire.

LESTER. v. a. Meme du caillou, du fable & autres

ch~[es peíantes au fond d'un Vaiífeau, pour lefaire

te111r droic, lorfqu'il ele fous les voiles.

LET

LET.

[.

m. Vieux moc. Mauvai[e aél:ion.

Comment ji

m'

a

mon oncleJ et

Si

grande honre

&

ji

grand

!et.

LE T H .

[.

m. Terme de Marine dom on

[e

fert

pour fignifier une cercaine quantité de harenas.

L'Ordonnance regle combien

il

fam emplo;er

de

[el

pour la fa laifon de chaque lech de ha–

rengs. Le lerh eíl: de dix mille milliers. C ha–

q ue rnillier eíl: de dix centaines , & chaque cen–

taine eíl: de fix vingcs. On dir aulii

L aft

&

L eft

de hareng s.

LETHARGIE.

(.

f.

Terme de Medecine. Aíloupif–

fement prnfond avec une fievre lente , ot\ les mala-