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LAT

rés

&

fecr,ec,s,

cl-u

Latin

Latebr.e,

qui vent dire

la meme chofe.

En repentailles

,

en latebr-es

Trebucha fajus entenebres.

,

.

LATENT,

ENT.E.

adj. Víeux 1~ot. Cae-he , qm ne

paroít point aux yeux, du Lann

Latere

,

Erre ca–

ché. ~elqnes-tms -s'en fervent encare dans cecee

phrafe ,

Vices latents d'un cheval,

comme ?º:1ffe,

morve , courbarure done le vendeur eít oblige de

leigaranúr pend_ant neufjour"5.

LATlN, 1NE,adJ. On appetle en termes de Mer,

Voile Latine.

Une Voile faite en rriangle on

a

ciers

poinc. On l'appelle autremeot

Voile

a

orei/le de lie–

v re.

On fe fert

forc

des Voiles Latines fur la Me–

dicerranée

&

dam les Galere-s.

LATINíER.

f.

m. Vieux mot. Truchement.

.Alexandre l'ente,,dfan1 autre L.atinier,

Car deplujieurs /angages s'étoit fait ajfaítier:

LAT ITER. v. a. Vieux mot. Erre caché, du Laan

L atitare,

qui veuc dire la meme chofe.

~i aux buij[ons fecretsfe latírermt.

~e'ques-uns di[ent encare au Palais,

Cacher

&

Latiter les ejfets d'une fucceffeon.

LATITUDE.

[.

f. Terme de Geographie. Diftance

comprife depuis un cerrain lieu juíques

·a

la Ligne

équinoél:iale ; cene diíl:am;e eíl: toüjours égak

a

la

hauceur du Pole for l'horiíon de ce meme lieu. La

Lacirude eíl: Septentrionale, loríque le lieu eft com–

pris entre la ligne

&

le Pote Arél:ique ,

&

elle eíl:

Meridionale quand le lieu eíl: fimé entre la Ligne

&

le Pole Amarél:ique, La Latimde fe compte

fur

le Meridien de cl1aque lieu.

On appelle en termes d' Aíl:ronomie

L atfrude

d',me Etoíle,

fon éloignement de l'Ecliptique en

ri–

rant vers !'un ou l'aucre Pole du Zodiaque. Cene

Latimde (e compte Íur un cercle tiré p:ir l'Etoile

&

par les pales du Zodiaque.

Le Soleil n'a jamais de Latitude, parce qu'il ne

fort jamais de l'Ecliptique. Tomes les aucres pla–

neces dérivenc des cercles qui coupenc l'Eclipnque

en deux poincs oppof¿s ,

&

qui s'en écarranc de p:m

&

d'aucre augmencent tottjours de lacicude, depuis

un point de la feél:ion ju(qu'au 9o·m•. degré ou la

Latitud e eíl: la plus grande qu'e\le pLÚíle ccre. La plus

grande Lacimde de la Lune n'eíl: pas de plus de

5.

degrés. Celle de Venus eíl: de 3. degrés

&

dt:mi ,

celle de Mercure de

6.

degrés

2.6

1

,

de Mars , de

t.

degré

50

',

de

J

upicer, de

1.

degré

2 0.

minu ces ,

de Sacurne de

2..

degrés

30'.

Les plus grandes Laci–

mdes des planeres varienr.

11 eíl: év1dent que la Lacimde Aíl:ronomique au/Ii–

bien que la Geographique eíl: ou

S eptenrrionale

,

ou

Meridionale,

felon qu'elle eíl: du coté Septentrio–

nal ou Meridional de l'Eclipcique.

La Laticude can c Geographique qu'Aíl:ronomi–

que s'oppoíe

a

la Longicude. Voyez LONGI–

TUDE.

LA

J:TE.

(.

m. T ri:mgle de bois qui traver(e les che–

vrons,

&

Íur laquelle les Ouvriers clouenc l'a,–

doife, ou accrochenc la ruile. La Lacte pour l'ar–

doife , eíl: plus large,

&

de mcme longuenr que

cellequi eíl: ponr porrer la mile.

On

appelle

Lat–

tes joíntives,

ks Lactes que l'on cloue

(i

pr~s les

unes des atures qu'elles [e rouchenc. Les Marchands

de bois nomment aurri

L atrcs

,

de pecits morcea ux

de lacre, qu'ils mercenc entre les ais pour leur don–

ner de l'a:r , afin qu'ils

(e

fechent

&

ne íe pourrif–

Íenr pas .

LATTES. Terme de Mcunier. Mariiere d'écheloi:is

qui

ÍOnt

aux vol ans des

[oulins

a

vent,

&

fur lef–

quels les roil es ÍOnt tendues.

L attes.

Terme de Marine. Pe tit::s pieces de

bois

LAT

LAV

forr minces qu'on mee entre le s baux, les barros

&

barrocins d'un Vaiffeau,

&

qui Íervent de ,garnicure

pour foucenir le tillac. On appelle

Lattes de caille–

botu,

de peci,es planches refciées, done on

(e

fert

pour couvrir les qarrocinsdes cailleboris,

&

qui en

fonc le treillis.

'LATTER. v. a. Attacher des Lactes furun cambie

four leur fair.e poner la mile ou l'ardoife. On Lacte

a

_el

aire voie, ou

a

Lacees joincives. Ce dernier fe

die quand les Lactes íont clouées de force qu'elles fe

touchenc,

&

on die

L,itter

a

claíre voi~

,

pour dire,

M

ectre des Lactes

fur

un pan de bois pour rerenir

les placras des panneaux,

&

le recouvrir de pl:i-

rre.

,

'Les Marchands de bois duenr auíli

L,m;r

quand

il~ menencde petits morceaux de Lacte entre leurs

a1s afin d'empecher qu'ils ne fe garenc.

LATTIS.

(.

m. On die en cerme de Couvreu-r, fai–

re un Lattis , pour dire , Faire une couvercure de

Lactes.

LAV

LAVANDE.

f.

f. Plante que Matthiole rapp0rte en–

t re les efpeces d'Afpic,

&

que pluíieurs appellerít

femelle,

&

l'Aípic mate. Les feuilles du mal.e qu¡

cíl: l'afpic, fonc plus larges , plus longues

, plus

groíles, plus fermes,

&

plus blanches que celles

de la femelle qui eíl: la Lavande. Toucefois !'une

&

l'autre produit beaucoup de rejettons ,

&

d1:

:rn/Ti fcuillue que le Rofmarin. Du ¡nilieu des feuil–

lcs forccnc de pecices ciges greles , quarrées ,

&

qui

en longueur paffenr douze doigcs. A leur fommeit

eíl: une Aeur épiée de couleur purpurine, qpoique

la Lavande ne produiíe pas les Aeurs d'une

fi

haute

couleur,

&

qu'elles íoienc plus épan0uies

&

odo–

ranccs que ne le íooc celles de l'Afpic. On fe fert de

ces Aeurs pour fa1re une huile , qu'on appelle

H

uíle

d'afpic ,

p:ir corrupcion pour huile de fpic ,

Oleum·

de fpíca,

la

Lav:rnde s'appellant en L acin

Spica

fez–

mina

ou

Spic11 commsmis.

C ene planee eíl: de parties

tenues ,

&

d'un got1t un peu acre

&

un peu aruer.

Elle eíl: furt cephalique

&

nevririque ,

&

bonne

particulieremenc dans les cacerres , dans la paraly–

fie , le venige, la lechargie,

&

le tremblemenc de

mernbres. Elle eíl: propre encare

a

faire uriner,

&

a

fac iliter l'accouchement. On l'emploie auill exce–

rieuremenc dans les leilives qu'on faic pour la d':ce

&

pour les membres ,

&

en maíl:icaroire pour deí–

fecher ks cacerres ,

&

accirer les humeurs par le

cron du palais , afin de les empecher de romber fur

les poumons.

LAVANGE.. [. f. Amas de neiges , qui fe dérnche

tour

a

coup de quelque monragne ou d'un hauc ro–

cher,

&

qui groillc

rofajours

en roulanc.

LAUDANUM.

[.

m. Sorce de compofition que Je5

Chymiíl:es ont nommée ainíi de

L audare,

Louer

a

caufe de Ces excellences qualicés. C'eíl: propremenc

l'Opium, bien

&

d11emenc préparé ,

&

corn,,é avec

une once de l'<;xcrait de fafran , demi once du

magiíl:ere de perles,

&

de coraux foits fans cor–

rofion ; un frrupule de chacun , de l'huile de gi–

ruAe

&

do Karabé , derni fcn1pule de chacun ; íix

grains de muíc , amane ·d'ambre gris ,

&

le tour

melé enícmble en forme d'é leél:uaire mol. Le Lau–

danum ne provoque pas (e1ailemenc le fommeil,

mais il appaiíe les douleurs ,

&

arrere les évacua–

rions immoderées.

ll

efr merveilleux pour les ma–

nies, phrcn eíies ,

&

pour cauces forres de Auxions

violentes,

&

Ím- tour pour celles qui vonr aux pou–

mons ou

a

la poi crine. Il fauc \uíer de précaucions

<:n le donnanr·, c'eíl:-:l-dire, faire préceder les re-