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L A N
mene ·¿·un diama·nc fin pour couper le verr1; , mais
autrefois on n'employo1t pour cela que l'cmenl ,
& comme il ne pouvoit pas couper les pla¡s ou ta–
bles de verre épais , on (e íervoic d'nne verge de fer
rouge , ce qui (e fait encore quelquefo1s, On la
_pofe concre le verre que l'on veut couper ,
&
en
mouillant feulement le bouc du do1gc avec de la
falive qu'on mee fur l'endroic ou la verge a couché;
il s'y forme une Langue, c'dl:-i-dire , une feme
que l'oh conduic ou l'on veut avec cecee -verge
rouge.
.
.
.
LANGUE',
i;'s.
adj. Terme de Blaíon. Il (e d1c_de l_a
lanoue des Aigles, quand elle eíl: d'un aucre ema1l
que° le corps de cet Oifeau.
D 'or
a
l'aigle au vol
abaiffé , tangué,
&
membrédc gueules,
lANGUETTE.
[.
f. Perite Íous-pape a re/fo~t qui
fert a ouvrir & a fermer les crous de quelque iníl:rn–
ment a venc. C'efl: auffi en termes d'Organiíl:e la
parrie du tuyau qui efl: tail!ée en bifeau,
OU
en_ talus,
qui ferc a couper' & a fendre le vent qw entre
dedans.
Languette
,
Ce die encore d'une perite la–
me de lairon , piare , mobile & cremblance , qui
couvre le conc:tve du demi-cylindre des myaux a
anche.
On appelle
Languette de balon,Un
petit morceau
de bois rond percé des deux cotés, anquel on arra–
che la ve/Tie , & par Jeque! on fouRe dans le balon.
Lang11ette.
Terme de Potier d'écaim. Morceau
d'éraim gros comme le doigt, qui eíl: au milieu du
couvercle d'une pince. Il eíl: encha{fé'a I'~nfe, & on
leve le couvercle en merranr le doigt de/Tus.
Lan,~Hette.
Terme d'Orfévre.Pecic morceau d'ar–
gem laiífé.expres en faillie, & hor~ d'reuvre au x ou–
vrages d'Orfévrerie, & que l'Aflineur recranche &
éprouve par le feu avanc que de les concremarquer
du poin~on de la Ville.
On appelle
Languettes de chauffe d'aifance,
d~s
dales de pierre dure qui [éparent d'une chauífe d'at–
fance achaque écage ju[ques a hauteur de dévantu–
re , ou plus bas. 11 y a auffi
Vne Languette de
puits.
C'eH une dale de pierre qui Íous un mur mi–
toyen , deícend plus bas que
le
rés de chauífée , &
parrage également un puics ovale encre deux pro–
prietaires.
Languette.Terme
de Medecine.Muíc_le du _Iarynx,
fair en forme de Languecre du haut-bo1s, qm ouvre
la luerre.
LANGUEUR.
[.
f.
Abatument, ltat d'une perfon–
pe qui /anguit.
Ac
AD,
FR. La lahgueur qu~ l'on
remarque [ouvenc dans les fonél:ions des pames &
dans les forces, viene de la naiílanc"e , ou elle viene
iníenliblemenr depuis la naiífance, ou elle demeu–
te apres quelque maladie. Elle ell: ro[1jours accom–
pagnée d'un pouls ra~dif & perit , on foible & lan–
glliífanc, rare quelquefois , i.nrerminenc & Ce ca–
chape par des inrerv:.lles reglés ou non reglés. On
appelleótdinairemenc
Lajfitude conrre nature,L'ab–
batement des fen s rnnc incernes qu'excernes,& rrte–
me du mouvement du corps , qui accompagne fou–
vent la langueur des forces. Il y a aum urt ,abbarie–
menc fubie des torces, qui dure peu,mais qui reviene
par incervalles canece reguliers, & cancot irre?;uliers.
11 a trois degrés qui fonc la Lipochymie ou défaillan–
ce, la Syncope, & l'Abolirion enciere du pouls pour
un tems.
LA N l E
R.
[.
m. Oiíeau de proie , qui eíl: bon pour
le liévre & la pei:drix.
11
eíl:p\us petic que le Faucon,
& a le bec & les piés blt:us. Ses plumes Cont me–
lées de blanc & de noir fur l'eíl:omac, c'eíl:
la
femel–
le du laneret.O!:!elques-uns dérivenc ce mot
A
la-
niPndis avibus.
·
LANQYERRE.
[.
f. Pean en forme de gros & lar-
LAN
LAP
ge bourlec, qui
.fe
mee an-de{fous des reins en ma:.
niere de ceincure , & qui fofoienc un homme
Cut
l'e:m.
LANTERNE.
[.
f.
Sorte d'u.ftencil~ de verre, de cor,
' ne, de toile, ou d'une aut're chofe tranfparente, oii L'on
enferme la chandelle
,
de·peur que le vent ou la pluie
ne l'éteigne.
AcAD. FR. On appelle
Lanterne d'E–
glife ,
Une petiteTribune, quiíert d'Oratoire dans
lme Egli[e, & ot't l'on ell moins diíl:rait dans fes
prieres. Elle eíl: vicrée ou fennée de Jaloulies , &
Faite en forme de cage de menuilerie.
Lanterne de moulm,
eíl: une petire machine pre[.
que en forme de moulin , oarme de fes fufeaux, &
au cravers de laquelle pate un fer qui faic rournet
lameule.
Lanterne
,
eíl: auffi une eípece de petit Dome fut
un grand ?u Íur un co_mble, afin de donner du jour
& de íerv1r d'amom!Temenc.
Lante1"11e,
[e
die encore
d'une cage quarrée de charpence , g.trnie de; vieres
au-de/
Ii.tsdu comble d"un conidor de Dorroir ou
d'une galerie entre deux rangs de bomiques pour
l'éclairer.
On appelle
Lanterne d'efcalier,
Une tourelle éle–
vée au deífus d'une plate-forme pour couvrir laca–
ge ronde de l'eícalier par ou l'on y monee.
LA11terne.Terme
d'Orfévre. La partie d'une croífe
d'Eveque , ou d'un bacon de Chantre , qui eíl
gro/Te & a jour' & qui en quelque fa~on repreíe.ne~–
nne Lanrerne.
Lanterne.
lnltrumenc de Canonnier, faic en for–
me d'une longue cueillier ronde, qui ell: anach é au
bouc d'un batun. On s'en ferr a merrre la poudre & ·
la bale dans !'ame d'un canon loríqu'on le ch :rge
íur mer.
L anterne.Inílrumenc
d'Eífayeur d'or
011
d'arcrenr.
C 'efr une pecire coníl:mél:ion de menuiíerie en"'for–
me de petit cabinet, ou fonc fu[pendus denx rrébu–
chers ou balances tres-fines. Comme il ne fam poinc
que
le
moindre venc agite ces crébuchers, le d e!Ti.ts
& les corés du perir cabinet ou rabernacle íonc fer–
més avec du verre.
On appelle
Lantcrne M agiqtte
,
U ne perite ma–
chi ne d'Optique par le moyen de laquelle
011
faic
voir fur une muraille , lor[qu'il fair obícur , plu~
íieitrs ípeél:res & moníl:res affreux , ce que i'on
ptend pour un effec de Magie , cjuand on en iono–
re le íecrer. Cecee machine ell: compofée d 'un"'mi–
roir parabolique qui réAéchic la lumiere d'une
bougie , & ~ene lumiere
ÍOrt
par le petit crou d'un
ruyau , au bouc duque! ell: un verre de lumiere.
On conle_ ehcre deux fucce!Tivemenc pluíieurs pecirs
verres pei'nrs de d1fferences figures qu'on choilic
roujours les plus extraordinaires & les plus capables
de donner de la frayeur. Tomes ces figures fe re–
preíenrent en plus gcand volume fur la muraille op–
poíée.
LANUSURE.
[.
f'.
Terme d'Archireél:nr<'!. Piece de
plomb qui eíl: au droir des arreriers
&
fous les épis
ou amorriífemens. On
1'
appelle aucremenr
73
afc¡,~e
~
a
cauíe qu'elle ell: coupée en forme de baíque.
LAP
L
A P A
1'
HUM.
(.
m. Diofroride dit qu'enrre les
eípeces _de Lapat_hum, .
011
appelle
Oxy lapathum,
celle qm a les femlles a1gnes & dures aux exrrcmi–
rés, & qui cro1c dans les marais. On l'appelle an–
trement
Patience
ou
Parelle.
L'aurre Lapharum fe
feme, quoiqu'il croiífe fouvenc de foi-meme dans·
les jardins, & meme dans les champs culrivés. II a
la feuille un peu moindre que les beres noires ; &
prefque íemblable
a
celle du plancain,
fe
panchant
ver&