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'LA N

promptimde qu'un homme [eul pourroi~- e~ trois

ou qu:ure heures faire aucanc de pa1n qu

il

en _fauc

pour nourrir cene perfonnes pendant

com

un ¡our.

Ils rirenc de ce meme Arbre une liqueur auffi

agreable a boire qne le vin , & qu'.ils appellenc

7uach.

~and les feuilles fonc encere ¡eunes_, elles

fonc

couvertes d 'une

efpece.de

cocon , done 1ls fone

des écoffes,& lorfque ces feuilles fone plus grandes,

ils en couvreñc leurs ma1fons. Les groíles vemes de

ces memes feuilles !eur fervene de perches pour ba–

tir,& les plus periresfonrnne

fa

son de chanvre avec

qnoi ils fonr de fort bonnes c.:ordes.

LANDE.

(.

f.

'ferre fablo1111enfe

&

fkrile ·qui n'ell:

pas propre au labour. Ce mor viene de

Landt

, qui

en Allemand figmfie Terre ou Pays.

LANDGRAVE. f. m. Prince ou Seigneur Allemand

qu~ polfede une Seigneurie appellée

L andgraviat:

Ce mor viene de

Land

, Terre ,

&

de

Graven,

qm

fignifioir J uge; ce que les Lacins appelloiene

Comes,

a caufe que c'écoic aurrefois ces Juges qui rendoienc

la juíl:ice a la· Conr,

&

cela les obligeoic d'accom–

pagner totijours l'Empereur.

LA

N DI.

(.

m. Salaire ou preCenc qne les Ecoliers

donnoienr cous les ans a leur Mafrre en recon–

noiflance de la peine qu'il avoir prife a les enfei–

gner. Ce prefenc conliíl:oit en quelques écus d'or

qu'on fichoic dans un cicron ,

&

qu'on menoit dans

un verre de criíl:al. D ':mtres difenr que cecargenc

fe

donnoic au Reél:eur de l'Univerlité de París,

&_

qu·on le menoir d:ms une bourfe commune ponr

fomhir aux frais qu'il faifoir lorfqu'il alloic en céré–

monie

a

S. Denys au rems de la Foire , qui a écé ap–

dellée

LaFo,re du

Landi.Il

y avoic coujoms un grand

nombre d'Ecoliers qui ]'accompagnoiene. Ce droic

de Landi a écé abolí par un Regi emene de la Cour.

Ce mor viene de ces mocs Larins

.Annus d,élus,

ou

de

l ndiftum,

qui lignifioir une Foire,

Ferid! i11diD,r,.

Du Cange eíl: pour

lndift11m . .

~elques-uns écri~

vem

Landit.

LANDIE.

f.

f. Terme de Medecine. C'elt ce qu'on

appelle :umemem N ymphes ou Dames des eaux,

q,ui fonc de perirs ailerons ou parties molles

&

fpon–

gieufes qui forrenc

&

avancenc hors l;::s lévres de la

marrice. Qgelques-uns fonc venir ce mor de

Len–

dica.

LANDON. f. m. Vieux mor. Pecice lande ou pam–

rage .

Si comme bétes fanr !11ndo11 ,

Sam paflo11r

&

fans conduifeur.

LANERET, {.

m.

Sorce d'oifeau de proie qui eíl: plus

pecic que le Faucon. C'eíl: le male du lanier.

©

n l'ap–

pelle

~

Lacin,

Tertianus , A fte rias.

LANGE.

(.

m.

Morcea11 d'étojfa , dont on env elope les

mfans a11 maillot.

AcAD, FR.

Les lmprimeurs de T aille douce appellenr

L 11nge

Un morceau de drap qui (ere

a

preffer la feuille qui

eíl: fur la planche gravée.

11

fe die encere d'nn mor–

ceau de drap fair en quarré qu e me rrenr les Carron–

niers fur les forme5 a canon. Borel fair venir

Lant1e

de

L inge

ou

Lanage.

On difoíraucrefois

En Lang:S,

pour dire , En chemife.

Dames faifant leun peintm·es

Alloient pifs nuds

&

en tanges.

LA N G O U S TE. f.

f.

Perir Infe él:e ailé

&

forren

jambes, qui vele par la campagne

&

qui dépeuple

les blés. On l'appelle aurremenr

Sau rerelle ,

&

en

1-arin

Locufla.

Il y en a de plulienrs forces dans les

Anrilles, done les unes ne fonc remarquables que

parce qu'elles fonr une fois plus grandes y_u e celles

qu'on 'voir ici dans les blés. Leur coule nr eíl: verre

ou rouífo. On les rrouve ord in:tiremellt fnr le s ar–

bres qui onc les feuilles un peu cendres , comme

LAN

fur les Gommiers blancs. Parmi ces Langouíl:es il

y

en a une efpece forc hideufe,

&

en meme - rem

3

forc dangereufe. Celle-la ell: grofie comme le ruyau

d'un_e plume d 'oye, longt,e de lix a fepc pouces,

&

d1vifé_e ep neuf ou dix fc:él:ions ou joinrnres,donc

ln prem1ere divife le corps d'avec la tete qui eíl:

prefqne ronde,

&

qui a deux perits yenx qui s'é –

l ancenc au-dehors comme ceux des Crabes, avec

deux longs poils qui lui riennene lieu de comes.

Tour le co'.ps , qui ell: parfemé

de

perites excrefcen–

ces ,_groíles

a

pen pres comme des poime, d'épin–

gles, va totijours en amenuifantjufques a la qneue,

qm eíl: encere divifée en rrois na:nds.

Au

bour de

ces nceuds. ell: une maniere de fourreau, qni cou–

vre un penc aiguillon , dont la piqueure , c;:au-

{e

par tom le corps un fremilfement ou rremble-

"

m~nc , qui pafie en forc peu de cems, & qui s'ap–

pa1fe fur l'heure lorfqu'on frene l'endroir piqué

ª~.ec de l'huile de palme. Cerre bere a fix grands

p1~s, co1:ime ceux 1es .Saurerel~es , deux

a

la pre–

m1ere ¡omru,re , qm d1vife la tere d'avec !_e corps ,

deux :meres a la {econde,

&

les deux dermeres

;i

la

quacriérne. Elle ne pique perfonne , fi ce n'ell:

qu'on la ferre en la couchane.

11

y en

a

une aurre

prefque femblable, mais

la

moicié plus petire,

&

fans aiguillon.

Lango11.fte.

Poiffon qui n'a poitu de fang,

&

qui

e!l:converr d'un rer mou, ayanc deux longues comes

garnies d'aiguillons devanr les yeux ,

&

deux aurres

a u-defii1s plm déliées

&

plus conrees.

11

a le dos ru–

de

&

plein d'aiguillons., deux piés de chaque coté,

la queue c<;1mme les écrevices,

&

il fe dépouille de

Ca co uvermre de meme que le Serpenc fe dépouille

de

fa

peau.

.II

y

~

auíli une efpece de

Lango11fre de mer,

que

D1ofconde nomme

Hippocampus

,

&

ce nom lui

ell: donné, (elon quelques-uns durnor de Chenilles

que les Grecs appellenc

Campes,

&

donr elle a pref–

que la figure, cornme voulanr dire, gra11de Chenille,

le mor de

i=«,

ne ferv anc quelquefois qu'a aug–

menrér dans lacompofirion d'un mor, comme dans

Hippofelinurn, qui veurdire,

Api,im.,maf11s.

D 'au–

rres difenc que cene Langouíl:e eíl: ce perir poiílcm,

011

pl11cor moníl:re de mer , appellé

Dragon,

ou

Chev al m arin,

qui ne vaur ríen

a

manger,

&

qn'on

nomme

H ,ppocampus

, de

i',.,m

Cheval ,

&

de

~«¡<ir~ ,

Pli ,

a

caufe qu'il a le col & la tete d'un.

Cheval. Voici la de(cripcion qu'en faic Macrhiole.

Il

eíl: long de la largeur de lix doigrs .

11

a le bec

long

&

creux comme un Rageoler, les yeux ronds ,

deux aretes

fur

les cils qui fe chanoenc en cheveux

lorfqu'il eíl: en mer,

&

le frone fant aucun poi!. Le

devane de la tete

&

le deffus du col fonr velus, ce

qui ne fe voir qu':rnx vifs, car des qu'ils íonr mores ,

tom ce poi! rombe.

Il

porte au dos une efpece d ·ai–

le, donr il fe ferr pour nager. Son venere eíl: blan–

charre , gros

&

enRé. La femelle ell: encere plus

venrrue,

&

a fous le venrre une ilfue pour produire

fes ccufs , ourre une fendaffe qui lui e!l: commune

avec le male pour jerrer fes excremens. Sa queue

eíl: quarrée & recourbée en maniere de crochet, &

tour fon corps compartí

&

formé de perirs cercles

carrilagineux

&

poinrus. On lui voic depuis la tete

jufques

a

la gueue deux rangs d'aretes mi-parries,

ayanc leurs lignes forr droires ;

&

qui fe répon–

d enc égalemenr , en force que le col merne n'en

eíl: pas divifé , & que celles qui l'environnenr (e

rappo rrenc aux aurres,

&

concinuenc dans leur pro–

porrion jufqu'au bont. Galien die que la cendre

de cene bere eíl: bonne pour faire rená1rre le

poi! , fi on la mele, ou avec de la poix fondue,

ou avec du fein de pourceau , ou avec de l'onguenc