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61·8

LAM

oieuíe arandeur, qu'on a rrouvé des hommes en-

.,

o

'

j

l

l d'

tiers dans fon eíl:omac. C elt e p us gou

u

_e cous

les poilfons.

Il

lui

faur

pe~ de ce_ms pom ,d1ger~r.

II

a

les dencs apres , grolles

&

a1g_ues , d_ecoupees

cómme une frie ,

&

de figure mangulair~. Elles

fonr diípoíées par

íix

rangs , done

le

p_rem1er pa–

roic hors la gueule. Celles du íecond lom ~rones

&

les aurres courbées en dedans. Ge po11Ion eíl:

une malle

{i

pefance , qu'~ne ch,~rerce cirée par

deux chevaux ne peuc le rramer qua peme. Les La•

mies fom

11

ommées

Chienf de mer

par quelques–

uns.

On a donné ce m~me nom de

Lamie1

a une

cerraine eípece de dé1;1ons ou de Sorciers qu'on a

prétendu qui devoroiem les enfan~. ,On Je fait v

7•

nir d 'un mor Hebreu qm eíl: mrnrprere pour un De–

mon femme qui dévore les enfans,

&

de la on a

appellé

Lamle ,

le Moníl:re marin qui porte ce_ n?m,

a

cauíe qu'il devore les pems ,des aurres po1ílons.

Il y en a qui veulenr qu'une Lamie foic un animal

ayan t un vifage de femme

&

tome la parcie infe-

rieure d'un cheval.

·

LAMINOIR.

[.

m. Terme de Monnoie. Machine

compoíée de deux rouleaux d 'acier en forme de

cylindre , épais d'e nviron deux pouces ,

&

en ayant

quarre de diamecre, entre le íquels on fait paller

les lames d'or ou d'argenc ,

&

o n leur donne l'é–

paiíleur dans laquelle l'e[pece doic erre fabriquée.

Ces rouleaux fonr forr íerre:i íur leur épailleur, en–

cla vés par

le

milieu dans de's branches de fer quar- ·

ré,

&

rournés par les rou-:s d'un moulin que les

..:hevaux fon e rourner.

LAMPAS.

[.

m. Terme de Manege. Enflure qui viene

alans le hauc de la bouche des chevaux , derriere les

pinces de la machoir e foperieure. On appelle au!Ti

cerre tumeur

Feve.

LAMPAS E' ,

E'E.

adj Tenne de Blaíon. Il fe die de

la langue des lions

&

aurres animaux, loríqu'eil e

paro1t hors. de leur gueu!e ,

&

que l'émail en elt

differene de celui du corps de l'an1mal.

D e g,ser~–

les au /;on d'hermines, ,u-mé, lampfljfé

&

couron–

né d'or.

LAMPE.

r.

f.

Vflfe

O!I

l'on met de L'httile avec de

/,i

meche pour éclairer.

Ac

AD.

FR.

Le Pere Kio::er en–

feigne la maniere de preparer des lampe~ qui jet–

rene une lumiere diípo(ée de relle forr:: , qu 'elle

faic paro1cre les vifages de ceux qui fonc preíens ,

noirs, livides, rouges, ou de relle aurre couleurque

l'on veut. Dans les vomes de l'ancienne Memphis

011

trouve des

L flmp ~s ardentes

faires de crayecuite

en forme d'homme , de chien, de raureau, d ºéper–

vier, de íerpenr , ou d'aurres forres d'animaux . On

en a vu qui avoiem trois ou quacre lumignons,

&

d'aucres qui en avoienc dix ou douze. Ces Lampes

bn'.'1

1

oienc totijours, ainfi que cémoignenc les Arabes

&

les N aturaliltes. E!"l

140 1.

un Pay(an détecra pro–

che du Tibre

a

quelqu e diíl::mce ele Rome, tltne Lam–

pe de Pallas, qui avoic bríilé plus de deux mili e

ans , comrne on le vic par l'inícription , fo ns que

rien eut pí'1 l_'éceindre. La !:lame s'en éreignic fi- c&c

qu'on em fa1t un pecic crou dans la rerre. Du cc::ms

du Pape Paul III. on trouva hors de la vill e de Ro–

me for la Voie Appie , une de ces Lampes arden–

tes. Elle éroit dans le combean de Tullia , fi lie de

Ciceron , avec ces mors ,

T ulliol,1, fili,1, me,1,.

Cene

Lampe qui avoic brulé pendam ranr de fiecles , s'é–

reignic fi -tot qu'elle [emir l'air.

Se

Ion l'opinion de

plufieurs Sc;a vans , il y a des chafes q ui enrre–

riennenr le feu ,

&

qui ne [e é:oní,1mene poim éranr

allumées, comme la pierre d' Afbelte , d'

Ami:i.nre

;

&

ce doir erre par ces forres de marieres qne ces

Lampes n'onr poinc celle de bruler. On conviem

1AM

que le _lumigno? d'Afbeíl:e e!_t incorruptible,

&

le

Pere K1rKer allure qu'il en a

vf1

bruler un de¡¡x :l!ls

d ans

fa

lampe fans aucun dechet. La íc:u le d1fucuf~

ré elt de pouvoir bien tirer une hui!e de l'Afbefh::

ou del'Amiance.

Il

eíl: cenain , íelon ce qu'en di~

fenc pluíieurs Arabes

&

de eres-celebres Ecrivains

que les Egyptiens om eu dan.s leurs combes

de~

lampes inexnnguibles , qui éroiem fans huile d'Aí–

):>eíte ,

°;

~onr ~ch_ianga , fameux Arabe , rappor–

t ~

que

l

arnfice eto1r re!.

Il

y

a pluíienrs veines de

b~cume

&_

d 'huile de pierre dans l'Egypre. Les Ha–

buan~ qm s'en apper<¡urenc ,firent des canau x fou–

rerrams depms ces veines juíques

a

leurs combes ;

&

en m_ecrane une lampe garnie d'un lumio-non in–

~xnngmble, qui communiquoic

a

ce can~! , il ar–

n vmc que le lumignon ne re coníumane poinc'

&

l'hu1,l; c_oulane fans ce~e, la lampe une fois allumée

ne

s

cre1 gno1c pomc. D aurres croyenc que l'air en–

fe~mé conrraél:e par íucceílion de cems,

&

par le

melange des corps groíliers qui s'évaporenc, un cer–

ram degré d'épaiíleur

&

de coníi'ltance, qui faie

qu'au/Ii-r&c qu'un air frais entre, il prend faóle–

menc feu par une oppoíirion des qualicés comrai–

res. On voic quelquefois briller ces forces de fl am–

mes for les cimeneres

&

for les marais, d'ou s'éle–

vem _quanrité d'exhalaiíons épaiíles ;

&

ceux qui

cravaillem aux monragnes, allurenr qu'on n'ouvre

preíque jamais de'flouvelles cavernes, qu'on n'en

voye forrir de ces feux volages. On rappo(te que

d ans la v1lle de Fez il y a une Moíquée ou íonc

m:uf cens lampes de bronze que l'on a foin d'allu–

mer roures les nuirs. On en voic une

a

Mexique de

hu1c eens mi\le écus. Elle elt chés les Dominicains ,

&

porte crois cens branches avec let;rs bobeches ,

&:

cene pecices lampes de divecs defü::ins .

·

On appelle

Cu! de lampe,

Un ornement qu'on

vo~c d'ord inaire aux cl

7

fs des voutes. II fe fait pour

fi111r

&

cermmer le deílous de quelqueouvr.ige. On

d onne ce meme nom de

e

ul de lampe

a

de cerrains

ornemens qu e l'on grave pour meme

a

la fin d'nn

cui vre quand les ornemens fe rerminenr par en bas

en duninuanr.

Les lmprimeurs appellencauíli

Cu/

de lampe,

U ne

efpece de vignerre done ils fe Ícrvenr poui: remplir

le blanc des pages qui forre la fin d'un chapicre ou

d'un livre.

F eu de lümpe.

Terme de Chymie. Feu doux

&

lene d'une lampe qui elt allumée fous quelque

vaiíleau.

LAMPET!ENS.

[.

m. H ereciques qui eníeignoiene

qu'il ne devoir poinr y avoir de difference d'habirs

enrre les períonm:s Religieuíes. Ils approuvoienc

quelques dogmes des Ariens,

&

en general ils re–

jerroiem preíque coutes forres de creance. Lampe–

cius leur auteur qui leur a donné fon nom, fe–

moic fes erreurs dans le íepciéme íiecle.

LAMPION.

[.

m. Sorte de cul de lampe de cerre

ou l'on mer

de

l'huile ou de la graiíle pour bru!er.

On appelle auffi

L ampion

,

un Vafe de criíl:al

Oll

de verre, que l'on íuípena au milieu des lampes

d'Egliíe emre le panache

&

le culot. C 'eíl: oú l'on

mer l'hnile avec la meche.

LAMPROYE. f.

f.

Poiffon de mer carálagineux qui

reffembl e

a

une anguille ,

&

qui entre dans les

rivieres lorfque le Prineems commenc(t. La Latn–

proye a le venere bl anc , la peau lille,

&

le dos fe–

mé de raches b lanches

&

bleues. Elle n'a poine dºos,

&

fa

chair eíl: molle

&

gluanre. On appelle

L mn–

proye cordée,

Ce lle qui a paíle

fa

faiíon,

&

qui

eíl:

devenue dure. Q1elques-uns fonr venir le mor de

Lamproye

J

lambendis

petl"is,

&

d'aucres de

Nam–

predá

,

qui eíl: le oom qu'a eu ce poiffou chés. le,