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6 1- 3

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t.~OOJtri!D16mffl8~t,.rucm;oru:~:oa=~:~:t~

L

LAB

ABIALE, adj. f. Terme

d.e

Palais. On appelle

Offee~

·

L11biales

,

des Offres qui

fe fonc feulemenr de boli–

che. On le die auíli d~cel–

les qu'oh faic par écric ,

quand il h'y

poinc de d

e–

niers effeél:ifs

offem.On

die

encore

Lettres Labiales

par-mi les Grammairiens. Ce fon.ecelles qui fe pro-

noncent des levres ,

a

la d"ifference des leccres

dentales

&

gutcurales, done les unes fe pronoh–

cenc des dencs ,

&

les amres du gofier, Ce moc

viene du Lacio

Labium,

Levre.

LABOUR. f. m. On die des cerres en

labour,

&

non pas en

L11beur

,

comme difenc les Furecie–

riíl:es.

LABOURER. v. a.

Remuer la terre avec ia char–

rue, la béche, la houe.

A e

A

o. F

R,

On die eh

termes de Marine, qu'Vn

Vaij]Mn laboure,

pour

i.füe , qu'il pafü: par u\1 lieu ot\ il y-a peu d'eau,

&

qu'il y ronche la terre. On dit aulli

qu'Vne ancte la–

boure

,

pour dire , que L'.incre ayanc éré jenée

dans un fond qui n'efr pas bon pour l'ancrage, elle

ne peuf enfoncer ni s'y renir ferme.

On die en teqnes de Plombier,

Labouret le

fa.:

ble,

pour dire, Mouiller

&

remuer avéc un bi–

ron

le fable qui eíl: dans le challis aucour du

moule.

LABURNUM.

f.

m. Sorce d'arbre done Pline parle

en ces cermes. Le Cyprés, le Noyer, le Charai–

gnier , ni le Laburoum ne s'aiment point aupres

des eaux. ~ane au Labur11um , il cro1c aux hau–

tes Moncagnes,

&

n'eíl: pas connu de chacun. Son

bois eíl: blanc

&

fon dur ,

&

fa fleur a une coudée

de haur. Jamais les mouches

a

miel n'approchene

de cene fleur. Quelques-uns prennenc une (econde,

eípece d' Anagyris qui fe trouve en Iealie ,

&

que

teux de Trence nommenc

Eghelo

,

pour le babur-

- hum de Pline , mais Matthiole faic conno'ltre leut

erreur par plufieurs raiíons.

LABYRlNTHE. f. m. Lieu qui eíl: coupé de taht

de chemins qui rencrenc les uns d.i ns fes aurces,

l:_!u'il eíl: preíque impollible d'en forcir. On ap–

pelle

Labyrinthe de pavé,

Une efpece de compar–

timenr de pavé que forme ne des plarebandes droires ·

ou coúrbes.

Ce~

platebandes par de differens re–

tours_, laií'fenc des efpaces qui reprefenrenr c:n quel–

quc: fa<;on les divers íentic:rs des aociens Labyrin–

thes. Ce moc

eft

Grec

)\..

,te,o!i-o<

,

&

M. Callard de

Duqúerie le déi-ive de

""ck•.,,:

µ~

)\«,,i,

!rip«<

de ce

qu'il n'\i point _de portes

Labyrintht.

'terme d' Anátomie. TroiGéme cavité

t¡_úi

e!f dans l'oreille inrerieure de l'homme. On

l'appelle ainii

a

caufe qu'étant faite comme une co–

c¡uille d'efcargot , elle a plnfieur.s trous cachés , qtú

fom autant de chambrerres.

LAC

1.ACERE'r.

f.

m. O'mil ·de Charpenrier

&

d'autré~

l.

A

b

óuvriers qui crávaillent en bois.

C'éf\

ce

qu

1

011

~p–

pelle aurremene

Petite tariere.

LACERON.

f.

m. Lairue fauvage qui ferc de. nour,,,

ricure au

x Lapins,

&

qu'9n appelle plus commu–

néme.nc

La,teron.

LACET. f.

m,

Morceau de fér rond,

&

eh forme

de broche qui traverf~

&

encretient les charniereS"

de,

couplees

&

des fiches. Les Serruriers l'appel–

lenc aulli

Rivúre.

LACIER. v. a. Vieux mor. Attacher, du Larih

La–

queHs

,

qui a faic Laqs.

LACRIMATOIRE.

f. m. Les anciens appelloient

ainfi une perite ph(ole dans laquelle on recueilloit

les

!armes verfées pour un défont,

&

qu'on enfer–

moit dans fon tombeau. Il viene du Lacin

Lacrif»#/

1

Larme, ce qui a faic dire aucrefois

Lacrimf.

LAD

LADANUM.

f. 'm. Liqueur refineufé qui découlé

des feuilles d'une efpece de Ciíl:us appellé

Ledum,

Ces feuilles ont je ne Í<;ai quoi de gras au printems •

&

comme les chevres

&

les boucs

fe

plaifenr a les

brourer ' la grai/Ie qui

e!l:

delfus s'attache faci–

lement

a

leurs·barbes

&

coule jufques au potl de

leurs cui/Ies

&

de leurs jambes. Enfuite les gens du

Pays prennenc foin de pe.igner ces animaux pour

en retirer cetre grailfe qu'ils.fondent

&

coulenr poor

la garder

&

la rediger en malfe. D'aurres raclenc

la graiíle qui eíl: fur-tout l'ar?riffeau,

&

en fonc

le Ladanum en forme de pémes boulc:s. Le metl–

leur eíl: celui dont

la

couleur eíl: verdatre , qui eíl:

gommeux

&

refineux , net de tour Cable

&

gra–

vier ,

&

qui fe ramollic aifémenc. On en cronvé

peu prefencemeht qui ne foir fophiíl:iqué. Il eíl: anaf–

romanque

&

fuppuratif,

&

a la vercu d'amol:ir

&

d'incraífer. II en viene de forc bon de Chypre. Le

moimeíl:imé eíl:celui d.e

la-

Lybie

&

d'Arabie. Le

Ladartum s'emploie aux empl:lrres qui fe préparenc

pour co11forrer l'eíl:omac ,

&

mangé en pillules

au poids d'une drachme deme heures apres le r,epas,

il aide

a

la digeíl:ion.. On enmele parmi les fen–

ceurs

1

&

on en tire une huile forc odorante. Elle

{e

taic d'une livre de Ladanum qu'on mee eh pe–

tics morceaux

&

qu'on jecre enfuice dahs un chau–

deron en y ajoücant fix ohces d'eatt rore,

&

qua–

tte d'amandes douces. On fait cuire le rout

a

pe–

tic feu pendant une heure

&

demie ,. apres quoi

on le fait couler jufqu'a ce que l'huile foie devemae

claire.

LADRE.

f.

m. ~i eíl: infeété de lepre. On-appel–

le

Ladres blancs

,

Les l_epreux, qui ayanc encare

la face belle

&

le cuir liffé ne donnenr au dehors

aucune marque du mal done le dedans éíl: acreint,

Cenx que l'oh appelle

Ladr,s

verds,

fonc des La~

dres co~firmés ayanc beaucoup de bonrons qui

pouífertt au dehors. Ces bourons _fonc eictrémemenc

durs, la baíe en eíl: verte

&

la pomre blanche. Bo-<

rel fait -venir ce mor de

Lafre

, &

celui-ci ·de

L11-

:r.are,

a

caufe que le Lazare écoit tour couverc d\üa