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....

LAG.

LAl

ceres. On appelle

Cochon Ladre,

Un cochon qui

a fous la langue d_e petirs grains blancs ,

&

la cha.1r

plein e de ces grams.

On appelle en terme s de ·Manege

Cheval Ladre,

Un che val qui a des marques blanche_s a~rour ~e

l'ceil,

&

au bout du nez. On ade la peme a les d1f–

cerner fur un p~il blanc. L:~ chevaux

1

qui, 01~~ ces

marques , ne la1ífenc pas

d

erre f~nfib ,e~

ª,

1

epe–

ron ,

&

ils ne éloivenc pas erre moms efbmes pour

cela:

Ladre,

eíl: au /Ii un terme de Chaffe ,

&

il

fe

dit d'un liévre qui habite dans des lieux maréca–

geux.

LAG

lAGUE.

f.

f.

Tenn,e de Marine.

La !ague

d'1m

Vaijfeau

,

fe dit de l'endroir par ou il_ pá1T

7.

LAGOPUS.

f.

rn. Herbe , qui, [elon D1ofcor:de,

cro1c parrni les blés ,

&

qui éranr bC1e en eau fi

on a la fiévre,

&

en vin fi on

ne

l'a pas , ref–

fere

le verme. Marchiole die que Dio[coride a

paílc fi legeremencfur cec arricle, qu'il eíl: prefque

unpoilihle de deviner laquelle enrre ranc .d'herbes

qui croiffenr parmi les blés, doir·ecre choifie pour

le Lagop us. QQelques-uns croyenr que c'eíl: une eí–

pece de rreAe done les ceres reprefencenc le pié d'un

lievre , d'ou cerre herbe a pcis fon nom

1'"'l~'

vou–

lanc dire en Grec Lievre ,

& ~-, ,

Pié.

LA I

LAI ,

LA'iE . adj. LaYque. On appellc:

Cour Lttie ,

Une Juíl:ice rernporell e

&

feculiere

,Confei ller L .ú,

U n Confeill cr qui n'a poinr de C lericaru re,

&

Pa–

t1·011.

Lt?.i ,

Un P:mon laú ¡ue qui afondé quelque

Benefice en

fe

rcfervant le Parronnage,

&

fans le

con íememcnr duque! le Benefice ne peur &rre re–

figné.

L ai

,

fe dir encore de certains Religieux qui

font feulement va:u d'obé'iílance,

&

de íl:abiliré

dans un Conv enc ,

&

qui ren onc;anr

a

avoir ja–

mais la qualiré de Pere , s'emploienr

a

taire les

a:uvres fervil es de la maiíon. On appell e auffi

Sam r

L11ie,

Une Religieuíé qui n'eíl:

poi.nc

filie

de

Cha:ur.

On appelloit aurrefois

Moine Lai,

Un Soldar

dlropié qui avoir un brevec du Roi pou r demeu–

rer dans un Monaíl:ere de fond ation Royale,

&

:i

qui les Religieux étoient obligés de fournir une

porrion Mon:ichale pour fa íubfiíl:ance. Cene p r–

cion a écé convercie dep uis en une penfion de cin–

quanre écus par an ,

&

on la pay e aujourd'hui

:i

l'Ho¡e[ des Inv alid es.

LAIA NS. Vieux mor.. La dedans.

LAICOCEPHALES.

[.

rn.

0n

a appellé ai¡ifi, les

Sch1fmariques Anglois , qui pour évirer la prifon ,

&

la confi fcacion de biens, clone ils écoienr mc–

nacés , fe erouvoiene obligés de confefier que le

Roi du Pays écoiele cht f de l'Egl ife.

LAIDANGER . v. a. Vieux mor. Dirl: des injures.

On a dit aulTi

L aidoirer

,

Ledoie1·

&

L oidoirer

dans

le memc feos ,

&

L -,;dure,

pour , Injure.

Et

luy

ont dit t rop de L aidures.

LP.IE.

f.

f.

Terme de Foreíl:ier. Roure coupée dans

une Forer. 11

íignifioir au tre foi s la Forer merne ,

&

c'eíl: de-la qu'eíl: venu le nom de fainc Germain

en Laie.

L úe.

T erme de T ailleur de Pie rre . Marreau

bretté

&

denrelé.

0 11

appella auffi

Laies,

les raies

ou bremres , que cerre forte de mhceau fair pa–

l

o'irre

fu

r une pierre eaill ée.

LA I

LAI-ER. v. a. Fairc des roures dans une Force.

L,úer ;

fe die anili, pour , Marquer les baliveaµx que l'on

ne veur pas couper.

L aier.

Tenne de Ma~on. Tailler une piem::

avec la Laie.

LAIEUR. f. m. Celui qui fait les Laies.

11

fe dit

a~ffi de celui qui marque le bois

qu'on veur

la1er.

~AIGNE.

[.

m. Vieux mor. Bois , du Larin

Lig•

num,

LAIN. adj. Vieux moc. Lene.

LAIS.

f.

m. Ce mor s'eíl: die aurrefois pour Ambalfa~

_de

&

pour Leg, C'eíl: en terme de Forec, Unjeune

· Baliveau d~ ]'~ge du bois , qu·on laiíle quand

on

coupe le ra1lhs , afin qu:i[ ci:oiífe en haute fücai'e.

On en doit laiíler vingr-fix par arpenc , foivanr ce

que pone l'Ordonnance.

.

'Lais

,

a éré aulTi adjeél:if,

&

fignifioir ,

~ii

ell:

du peuple , qui n'a nul degré , du Grec

.1',.\,,

Peu–

ple. C'eíl: de-la qu'on rrouve dans Vigenere,

Li

L aie gens,

pour dirc ,

Les Lais,

Le perir peuple.

O n l'a die auffi pour Laid , Mauvais.

E t puis aurons vin qui n'eft míe, lais.

LAIS ANT. adj. Vieux mor. QQi ne veur rieri. faire,

qui ne veue avoir aucune peine.

Penfez-vous que je foy laifant

Et 9ue ~Jous porterez

le

fais.

LAISSE.

C

f. Vieux mor. Chanfon.

I 11 r11nt n'11uront mantel ne cote deframlt,

·

~e la premiere L11ijfe nefo it bien efcoutée.

LAISSE'E.~.

[.

f. Terme de C hafie. Fienre d'un_San~

glier , d'un Loup,

&

autres beres noires.

LAISSER-C;OURRE.

(.

m. On appelle en termes

d d Chaíle ,

le L újfer

-

Courre

,

le Lieu ddl:i–

né ponr lacher les chiens.

Se

trouver au Laif–

fer-courre. ,

LAIT.

f.

rn.

L iqumr b!anche

qui

fe forme dans le.r

mammdles de la Femme pour la nottrriture del' En–

f ,tnt

,

º"

dttns les animau.x femellcs pour la nourri–

w re de lm rs petits.

A

e

AD.

FR.

La m:iciere done fe

f,inne le laic dans les femrnes , eil: le chyle qui eíl:

porté aux mamrnell es

&

a

la rnarrice par

-des

che–

mins qu 'on n'a poinr encore connus . L'opinion

qui pat o1r la plus probable, eíl: que le chyle

di[–

rrib ué par les an eres dans

cour

le corps avec le

fan g auquel il n'eíl: poinc encqre alTimilé , s'en

fe–

pare en fe filrra nc par les colacoires appropriés,

&

écanr rerenu d ans les mammelles , il y prend pro–

premenr le nom de L:iir. Le fecond ou le rroiíiéme

jour apres l'accouchemenc , les \nammelles com–

mencenc

a

fe gonfler ,

&

il

s'y

engendr'e un Laic

aqueu x

&

fereux, qu'on appelle

Coloftrum

,

juf–

q u·au quaeriéme jour que la fievre de Lair fur–

vienc,

&

que le Lait prend dans les mammelles

une confiíl:ance plus épaiífe

&

namrelle.

Lait

virgi1111l.

Compoíirion foice avec de l'efprit

de vin ou l'on fair infuíer du corail, du benjoin,

du borax , avec des cloux de girofle , de la can–

nelle , du mufc

&

de ]'ambre , ce qui la rend ,

propr_e

a

blanclúr l'eau. Elle

dl:

bonne

a

fe

laver

le vi fa ge.

LAIT ANCE. f. f.

Cette p11rtie des cntrailln

de.r

poijfons

mJ/es

,

qtti

e/1 de

fubft11nce b!anche

&

mol–

le

,

&

9ui reffemble

a

d# l tit.

Ac

AD.

FR.

On

appelle

L aitance de ch,mx,

la Liqueur claire

&

b lanche que l'on tire de la chaux , quand on l'éreinc.

C'eíl: une chaux ~ui érant dérrempée fon claÍre–

ment, reffemb le a du lair. On s'en fe rr a blanchir

d es murailles , de s plaifonds

&

aurres chofes ,

fut–

r~uc dans les lieux ou il n'y a poinr de placre. On

d1t auffi

L ait de ch,:wx.

LAITERON. Efpece d'Endive , done il

y

a de

crois

'