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I C O

I D E

fes ,

&

Confbntin Copronime fon fils

&

fon Cuc–

¡;;eíleur, [e porta

a

des cruaurés mou1es comre rnus

ceux qui les reveroiem. Leon lV- qui en

775 ·

luc–

ce<la

a

Coníl:antin , Cuivir les memes erreurs ,

&

b.iíla Coníl:ancin fon fi\s fous la condLiire de l'lm–

perarrice Irene

fa

mere. Le,[econd Co~1Cile de Ni–

cée

[e

tint ele fon rems,

&

l'on y lur rous les pa[–

fa oes des Peres [ur

ce

Cujer depuis les Aporres.

Apres les avoir exarninés , il

fur

orelonné que_les

Imaoes de JE su s-C

H R 1

s

T

&

des Samrs [ero1enr

:::,

r

.

'

l

rérablies , afin que leur repre1enranon porta~ es

hommes a les imirer dans leurs venus. Le meme

Concile eléfinir qu'on auroic de la veneraüon pour

!(IS

Reliques des S;iinrs, qne mus ceux qm ,ne leur

rendroienc pas les honneurs qm leur fom ,{us ) [:–

rbient excomnrnniés,

&

dépo[és s'ils éro1ent Eve–

ques. Le mor

d'I conoclafle

viene de ,;,,;.,, Image,

&

de "'"'"', Je romps. On appelle auffi ces H erenques

Brifes-lmages

&

I conomaqHeS'

du Grec

l"'X¡ .,'

Je

combacs.

ICÓNOLOGIE.

[.

f. Incerprecation des fo1 ages ,

Monumens anciens

&

emblémes. Ce moc vienc ele

,;,,.,,, Image,

&

de

:>.J-y,<,

Di[cours. L'lconologie

eíl:

forc

necdfaire aux Pocres, aux Peincres

&

aux

f:i[eurs de Balees. Ce qu'elle a de parrirnlier, c'e/l:

de peindre les cho[es puremem '.11orale_s fous _la figu–

re des perfonnes v1vances;ce qu elle

fon

en perfom–

fiam la Gloire, la V1él:oire,

h

Verm , la 'Pieté,

la Renommée , la H aine , la Vengeance,

&

enfi11

rom ce qui e/l: connu fous le nom de paflion.

I CO SAEDRE.

[.

m. T erme d e Geomerrie. On ap–

pe!le

I cofaedre,

un Solide coneenu fous vingr trian–

gles équilareraux égaux enrre _eux , c'e/l: !'un des

cinq c_orpsreguliers. _C e mot viene du Grec ,;;..,,,

Vingt,

&

de

UeJ' ,

S1ege.

I C T

JCTERE.

[.

m. Terme de Medecine. Débordemenc

de bile par rout le corps, appellé e_n Latin

Aurugo,

ou

.llA-bus

R egius .

II

y en a de tro1s forces

, done

la jaunilfe en efr une. El1e e/l: engendrée par la bile

j:rnne , par !'intemperie du f?ye , ou par l'obíl:ruc–

tion de la ve!Iie du fiel. La b1le no1re cau[e la fe–

conde qui eíl: noiracre.,

&

viene de l'indi[pofiri on

de la rate , ou de l'oppilation de la veine -porte ,

ou de la veine [p 'enique. La rro iliéme pro vie ne du

melange de la bile

&

de la mel;i ncolie . Elle tire

for le verd ,

&

e/l: ordinaire aux filies qui onc les

pales coul_eurs. Ce mor e/l: Grec ,

'""P''

,

&

viene de

;..,\, , Ammal que les Lanns nomrnenr

Viverra

,

~i a les yeux de couleur d'or , qui e/l: la couleur

de la pean de ceux qui one la jaunille.

Pline parle d' un oi[eau :i.ppellé

Iélere

a cau[e de

fa

couleur.

Il

die que celui qui le regarde ayanc la

jauniíle, en ell:gueri,

&

quel'oifeau meurc.

I CTERIQgE. adj.

Q.ii

a la jauniíle. Les Medecins

appe\lenc

Remedes i[/eriques

, ceux qui font propres

:l

guerir de ce mal.

·

ID

E

iDENTlTE'.

f.

f.

Terme de Philofophie. Q.ialicé

par laquelle deux chafes fonc faices de meme natn–

~e ,

&

quelquefois les memes, du Larin ,

Idem,

Le rnerpe.

!DES.

[.

f.

P· Terrne du Comput Eccleliafl:ique ,dont

les anciens Romains [e [ervoienc dans leur Calen–

_drier , ponr d1íl:in¡!;uer certains jours de cl1aque

mois. Cene fa~on de compter efl: demeurée en ufa–

ge dans la Chancelierie Rornaine. Le jour des ldes

~fl: le q_uii;iziéme des mois de Mar,, de Mai , de

Tome l .

·

IDIJE C

,.. g,

)

,

Jnillet & el'Oél:obre ;

&

dans taus les amres mois,

c'e!l: le creiziéme. Les Ides Gommencene des le len–

dernain du jour des Nones,

&

durenc huir jours ;

de force que l_es Nones de Janvier écam le cinquié–

me de ce mo1s, 11 faudra d ater le íixiéme ele Jan–

vier,

OElavo Idus Januarti,

c'efl:-:l.-dire , huit jours

ª".ªne _l~s Ides éle Janvier, qui doivene erre le

r ;,

L onz1eme de Janv1er

il

faudra dater,

Tenia Idus,

le rroiíiéme jour avane les Ides; le douziéme ,

Pri–

die I dus

, le jonr avanc les Ides ;

&

le treiziéme ,

I d,bUJ Januarii,

le jour des Ides de Janvier. Si c'e/l:

d ans les moi s de Mars, de Ma1, de Juillet

&

d'Oc–

robre_oµ le jour des Nones n'eíl: que le

7.

-les Ides

n: do1vene _con;mencer que le ~uiriérne jour de ces

1 ;emes mo1s , a cau[e que le jour qui leur e/l: propre

n e/l: que le

r

5

Pour rrouver fans peine le jour que

marquem ces dates d'Ides de la Chancellerie Ro–

~11;iin e , il ne

fauc

que compter corn~1en il

y

a de

iours depu1s la dar~ jufqu'au

.r ;-

ou

15.

du mois

qu_e

rombenc_le; Ictes, [elon ';lu'elles fone au 1

oL,

au 1

5.

en y a¡oucane une umee;

&

<.el

a

.faic le jour

de

la

date. P,, r exemple íi la lercre e/l: darée ,

qumto

l du,-

.fam~arii,

c'e/l:-:ldire, le cinquiérne jour avanc

les Ides de Janvier ,

joignez une uniré a

r

3. qui efl:

le ¡our des Ides, vous aurez quarorze. Otez- eu

cinq , il ¡:ell:era. neuf,

{!e

le cinquiéme avanc les

l des eíl: ju/l:ement !,e neuviéme jour de

J

·nvier. Si la

leme,e/l: datée,

quinto ldtts Julii,

qui ell:un mois

ou le jour des Ides eíl: le quinziérne , joignez une

uniré

a

r

5.

vousaurez [eize. 0/l:ez-en cinq, il re[,.

cera onze,

&

le cinquiéme a,vane les Ides dans ce

111ois e/l: jull:emenc l'onziéme jour de Juiller.

Il

fauc

ob[erver la meme chofe quand on vem [e [e.rvir en

écriv.mt

de cecee force de date. Si c'e/l:, pár exem–

ple, le

9.

de Juillec , depuis neuf jufqu'a ·

[eize,

il

y a [ept jours. Ainli

il

faur

dacer

,faptimo Idus Ju –

lii,

le fepriéme jour avanr les Ides de Juill et. On

d ériv e le

mocd'Ides

de l'ancien motTofcan,

:Idua–

re,

Divi[er.

I D ·I

IDIOPATHIE.

[.

f. Tenne de Medecine . M aladie

qui efl: paraculiere

a

que lque parrie du corps fans

ancune dépenda11ce avec tour Je re/l:e. C e rnot e/l:

Grec , _;J,o,rJs-,,,.,

&,

v[ene de tJ,.,, Propre, fpecial,

p:1rncul1er ,

&

de

'"''/o< ,

Paffion , affeél:1011.

JDJOTISME .

[.

m. On appelle ainG, en termes de

Grammaire, l'JnAexion de quelque verbe , ou la

coníl:~uél:ion parciculiere de quelque phra[e , qui

n 'é tf1nt pas [elon la regle general e de la L ngue,

e{l:

en ufage dans quelque Province , du Grec

,J,,,,

· Propre.

ID O

IDOINE. adj. Vieux mot qui a_gardé encore quelque

ufage panm les gem de Pranque. P.ropre , conve–

nable, du Lacin

Idoneus.

JE

C

JECORAIRE. adj. Les Meclecins nornment

Veine

jecoraire,

une Veine qui na1c du rameau axillaire,

&

qui va au mi!ieu du pli du coude. On la nomrne

,aucremene

Btflf,li_que.

Le_ nom ele

Jecoratre

lui vienr

de

Jecur,

Foye.

JECTlGATlON.

f. f.

T enne de Medecine. Sorce de

de cre!T:·tillemene ou cremblotteJnem qu'on [ene au

pouls d'un malade,

&

qui faic conno1tre que le cer–

veau , gui e/l: ]'origine des nerfs, e/l: a : aqué

&

menacé ele convu!Gon.

E

!;.e e

ij