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JAR

JAS

timent, pour y faire encrer une perite parri.: du bor–

dage qui couvre les membres. C"eft ce qu'on appd–

le aucremenr

Rablure.

JARRE. f. f. Grand Vaiífeau de cerre qui ferr fur la

mcr

a

coníerver de l'eau dciu ce. On die auffi

Gtarre.

On mer ordinairemenc ces forces de grandes cm–

ches dans les Galtnies du Vaiíleau.

Jarre.

Terme de Meunier

a

eau. Eípece de fucail~

le

dans laquelle combe le fon.

.

.

Jarre.

Tenne de Chapeher. Poi! qmforc du Caf.

cor , & de la Vigogne.

JARRET. f. m.

La partiedu corps humamqui eflfaus

legenou.

AcAD,

FR.

Selondu Cangece mor viene

de

Gareéfum

qui a été die dans la. baíle.Latinicé, ou

de l'Icalien

Garretto.

Borel le fa1t vemr de

Jerech,

qu'il die lignifier en Hebreu la

Jambe.Le

.Jarree 1ans

un cheval eft la joincure du cram de dernere qm af–

femble la cuiílc avec la jaq1b

e.

Jarrer.

Terme

d'

Archiceél

:ure.On

die qu'/l

y

a

det

Jarrets dans une voute,

¡:,~ur dire, qu'Elle n'.eft p~s

écra le dans fa rondeur,

fo1t

dans le pe¡;¡dennf , fo1t

d~ns les ares. On diuauffi en d'aucres ouvrages,Ce–

/a

fait le .1arret,

pour dire, qu'll y a de l'inégalité

ou quelque boífe.

JARRETER. v. n. Terme d'Archicelil:ure. Quand

d ans une ligne droice ou combe , il y

a

un angle ou

une onde, qui en ore l'égalicé du concour, on

die

qL1e

Cette ligne Jarrett~,

& cela fe die auffi des vou•

tes·& des arcades qui onc ce défauc dans la courbu• _

re de leur douelle.

··

JARRETIER,

!ERE,

adj. On a appellé

ChevalJar~

rctiei·

,

Un cheval done les J arrees écoient crop pres

l'un de i'autre. Ce mor n'eíl: prefque plus en ufage,

& l'on die

Cheval crochu.

Les Medecins nomment

Veiñe Jarretiere,

U

ne

gro/fe veine que font deux Rame.aax de

h

crurale.

Ces deux rameaux s'uniílanc enfemble, deícendent

par pluÍleu~s rejeccons

lt

long du Jarree dans le gras

de la jambe, & jufqu'au calon.

JARS.

f. m. Nom que l'on donne au male del'oye,

J

AR TI ERE.

f.

f.

Sorte de ruban,

de

courroye, de

tijfu,dont on lie fes bas au-dejfus

ou

au-dejfoHs du

J

ar–

re

t .

AcAo.

FR.

.1artiere.

Ord·re de Chevalerie d' Anglecen•e, que

le

Roi Edouard III. iníl:icua en faveur de la Com–

ceíle de Salilberi done il écoic amoureux. Cene

Comteíle danfanc un jour dans un bal, lai ífa com–

ber fa Jarciere qui écoic bleue, & ce Prince l'ayanc

ramaífée,

fic

remarquer fon amour par cene aél:ion ,

9ui donna fujec de rire

¡l.

fes Courcifans. Elle

fic

voir du dépit de cec incident, & le Roi qui la vou•

1oic appaiíer, ayant die en langage de ce tems ,

Honni foit qui mal y penfe

,

pour 'témoigner qu'il

n 'avoic point eu de mauvais delfein, ajoilca qu'il

donneroic cant-d'éclad cecee Janiere, que ceux qui

avoient ofé s'en moquer, s'eíl:imeroient fon heu–

:reux d'en porterune dembne. Celaarriva en 1345 .

ou felon d'aucres en 135 0. Quelques jours apres il

iníl:itua l'Ordre de la Jarciere fous les auípices de

fainr George, qui eft reconnu par les Anglois pour·

le proteél:eur de l'Angl ecerre, 11 fixa les Chevaliers

au nombre de quaranre , & leur donna

a

chacun

u ne Jarciere bleue couverce d'émail pour attacher

a

la jambe gauche , & un manceau de velours vio–

lec doublé de damas blanc fnr Jeque! elt une croix

rou_ge d~ns .un écu d'argenc. Les memes paroles

qu'il avo1t dnes le ¡onr du bal ,

Honni foit qui r,1t1l

y

ptnfe,

forenr la Devife de cec Ordre.

J

AS

J A S.

[.

m. Terme de Marine. Alfemblage de deux

J

AS

pieces de bois de meme fi,,ure

&

de meme échan–

til lon, empaccées enfemble

fon

ccro1temenc vers

l'arganeau de l'ancre, . afin .que quand on la jem: en

mer , cef pieces de bois qm flmenc alors enrrc deu x

eaux, la (oilciennenr, & . empechenc qu 'elle ne fe

couche Íur le fable, ce qm di: ca.ufe qu'une des par–

ces de l'ancre, s'enfourche dans le terrnin & mord

le fond pour arrecer le Vaiíli::.au.

J

ASERON. f.

m.

Vieux mor. Coree de maille, ou

H autben .

S ans prendre armes ne harnois,

Fors Ji:ulement mon jafaron.

On a die auffi

Jnfer11n.

Accu.fé

d'avoir fait prefant

au T urc de beaucoup d'armes ,.[favoir Creneq11ins

,

Guis-atmes , Haches, Voulge , (,oulevrins, Jaferans,

&

autres habiltemens deguerre.

Voici ce que Nicod

d1r du Jaferan.

Sorte d'habillement degtterre,fait

de

groffes

&

larges mailles de

fei·

lafcées

&

j ointes étroi–

tement de couche enfemble, Jean le JI/Iaire le

fa.ir

d1f–

ferent d'avec le Jaqu et

&

le

H artbert; mais d'a:<–

t ant qu'tl dit que le

'f

aquet étoit renfléde corton ,

&

que depuis il a étéfai-t de mailles de fer, on pmt juger

qu:: l,e Jaferan fott le m eme hab,llement. de g uerre

qu'on nomme

a

pref,mt

Jacques de maille.

Jean le

Matre Liv.

I.

chap.

40. Et avoic pour ceux

fix

cor–

tes de Maille,jadis appellés Jaferans rouces de

fin

or.

On appelle

Jaferan

aujfi,la chaine d'orou d'argent qui

efl de tellesgroffes mailles couchées

&

ferrées,dont le.r

f emmes fon1fauvent des braffelets.

) AS MI

N.

f. m. Sorce d'arbuíl:e qui cro1t

&

monte

aifémenc comme la vign.e , & qui produic des fleurs

odorances. Sa racine pouífe de pemes branches fort

t endres, longQes, verces & vifqueufes, de chaque

rejetton defquelles forcenc fepr feuilles longuettes

&

poinmes par le bouc, comme au lencifque, molles

&

fon

verdoyances. Ses fleurs viennenr au bouc de

la rige, en forme d 'un pecic lis, &

fonc

de

fon

bonnc:

odeur, & de diverfe~ couleurs. Elles ne rendenc de

la graine qu'en de· cercains lieux , & cecee graine

reílemble au lupin. Manhiole qui en parle de cecee

force , die qu'il n'y a pas feulemenc des Jaíin ins

blancs, mais encere des Jafo1ins jaune, , & d 'amres

bleus, que leurs ~eurs canc feches que· frakh t s

ocent les lenrilles

&

les caches du vifage; qu'on en

faic une huile appellée

Hui/e de Jámbac,

laquel! e il

ne fam pas confondre avec l'huile Sambucine ou

Sambacine, comme afait Jean de Vigo, Chirurgien

tres-renommé de fon cems,

a

caufe de la proximi–

cé des noms , & que cecre huile

ft

forc propre

a

coures affeél:ions caufées de froideur. Les Arab es

gui en lenr langue vulgaire appellenr cene planee

Zambach,

ou

Sambach,

ont voulu imiter les Grecs

en l'appellanc auffi

Jefemin,

qui veuc dire, Violecre

a

caufe que les fleurs du Jafo,in Íont odorances

&

blanches comme celles du Violier blanc, car les

Grecs appellenc

i/4,f<,

&

it.,f<""

,,_.;p.,

,

Un onguenc faic

de fleurs de violier blanc jecrées dans de l'huile de

Sefame.

ll cro1t dáns-les Anrilles, le long des rivieres &

dans les lieux humides, une force de Jafmin, gui ne

s'accorde avec celui que l'on voic en France, gn 'en

la fo~on de fes fleurs,

&

en fon odeur. L'Arbriífeau

qui les pone, eíl: plus g;os-que le bras, hauc d'1me

pique, & a fes feuilles fetnblables

a

l'oranger. Aux

excremirés de fes brmches, il y a de pecirs cyons

longs comme le bras, en maniere de peács joncs

recourbés. On y rrouve encore un aucre Arbriífeau

gue les habicans appelknr

Jafmin commun ,

quoi-

9u'il n'y aic guere de rapporc. Il pone de perites

fleurs b lanches , écoilées , & qui fenrenc parfaice–

rnent bon.

J ASPE.

f.

m. Pierre qui approche fon de la narure

...