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JAL

JAM

J .-\ LOUSE',

E 'E.

ad¡. On appelle

Penetre j alortfét_,

Une fenecre faite de perites cringies de bois crot–

fées diagonalement, en force qu'elles laiflenr les

manieres de lofanges

V

Ludes , par lefquelles on peut

voir fans erre vu.

JALOUSIE.

[.

f. Fenerre ou íl y a un treillis de bois

percé i jour, au rravers duque! on voic fans que

1'

011 foit

VL!,

On appelle auffi

Jalqujie

dans les Confe~onnaux,

un petit Ouvrage

a

jour

fa1t

de pences mngles de

bois Hoifées, par le vULde defquelles les paroles du

Penitem vonc

a

l'oreille du Confeífeur.

JI

fe

dit

encoré de cenaíns creillis de bois que l'on voic

a..

des J ubés de quelques Maifons Religieufes ,

&

par

oLt l'on va quel'1luefois encendre la Melfe , f.ins

erre vu.

JALOUX , ousE. adj. Terme de Marine de Le–

vanc. On appelle

BtÍtiment jaloux,

Celui qui rou–

le ,

&

·qui fe rourmente u·op , en danger de

fe

renverfer , fauce d'etre leíl:é comme il fauc. On

appdle auíli

Viúffeau j aloux,

Un Vaifieau qui a

le coté foible.

J

A M

J

A

MBE.

[.

f.

Partie du corps d-e /'animal, qui eft de–

p:ús le genou jufc¡u'au pié.

AcAD.

FR.

La Jambe

a deux os , done le plus grand appellé en Lacin

Ti–

bia,

{e nomme

le .~rand Focile.

Le moindre que les

Lacins nommenc

F1bula,

s'appelle

le petit Focile ,

t'os de l'éperon,

ou

de lafausgreve.

On appelle

Gras

de la Jambe

,

la parcie charnue qui eíl: au hauc & au

derriere de la J ambe. C'efl: ce que les Medecins

nomment amremenc ,

le motlet

ou

le pommeau de

la Jambe

,

en Lacin

S11ra.

La parcie ancerieun:

&

décharnée

fe

nomme·

la g reve

,

ou

le devant de la

Jambe.

Q1elques-uns l'appellenc

l'épine,

a.

caufe

qu'elle

di:

aígue.

·

Quoi que par le mot de

.1

ambe

,

on encende or–

dinairernenc dans un Cheval la parcie du rrain de

derriere qui efl: comprife entre le jarree & le bou–

ler ,

a

cau[e que les Jambes de devane om plulieurs

parries ,

a

chacune d<!fqueiies o·n donne un nom d1f–

ferent, on ne laífie pas de confondre !'un

&

l'au–

rre , & de dire,

les c¡uarre

jambes.

0-n eorend

pourranc celles de devane lorfqu'on ~ir, qu'Vn

Che–

val

n'a

point de _1ambes,

qUL efl: la meme chore queíi

on difoir, qu'Il a les Jambes ruin¿es. On dir que

la

Jambe mollit

a

un Cheval,

pour dire, qu'Il bronche,

&

qu'Vn

Chevalcherche

fa

cinc¡uiéme .1ambe,

pour

dire, qu'Il commence

a

·ecre las,

&

qu-'il_cbarge

la main du Cavalier en s'appuyant fur la bnde. On

dit encore d 'un Cheval, qu'//

efl droitfurles Jam–

bes-,

pour faire emendre que le dey,anr du

~cn1h::c

rombe

:l.

plomb fur la couronne_, & que li:·canoa_&

le paruron fonr en ligne drone. ~and on. d1t,

qu'Vn

Cheval connoÍt les Jambes

,

qu'll répomi,

oblit aux Jambes. ,

qu'/l

prend' les aide-s de~ f.imbes,

cela s'encend des Jambes du Cavalier, felon lºaide

qu'il donne au C heval, en luí af>'prochanr plus

ou

moins le gras de la Jambe contre le. Ranc.

M. ·Mé–

na¡;e dir que

le

nom de

.1ambe

vienr de

Campa.,

qu'on

a du pour

Crui

,

& c:font les I'"rahens qm fait

6amb-a,

d'oúnous efl:venu

Gambade.

Jamh.

Parcied'un compás. On die qn''eln

C'ompa;

a deux

jambes,

pour dire, qu'II a deulli piés., <!leux

p0,i,1ites.

Il

y a des compas

a

irois jambes.

On

ap–

pell e

1ambes de aompa~ de p.,,oportion

,

daos cer inf–

rrument de Mathemauque , deux .ll.ames cl'e lamm

o~ ~e quel9ue aucre mariere ~?lid e , don: l~: erc~é–

m1tes fonr ¡omres er.1fernble par trne clia;rnie,e. au,._

tour de laquelle elles Conc mobi!~.

Jambe.

Tenne de Ma~onnerie. Efpece

dot«hal'11:

JAM

JA N

de carre:mx & de boutifies , qui ferr

:l.

poner les

murs d'un barimenc.

Jar1,b~ étriere,

~tl: une ma~onnerie faite de pier–

res de taille engage es par leurs queues dans un mur

de refend mir'oyen , en force qu'elles font un ou

deux ra~leau~

&

p_:1remens , &

Jambe bour,Jfe,

eíl:

celle qm eíl: a la rece d'un mur miroyen ,

&

qui

commern;:am du deílus de l'écage durez de chauílee

f air liaifon avec deux murs de face. Elle ne differ;

d'e la jambe_érriere , qu'en ce que les cocés des

p1erres ne

fo?t

pom~ de cablean. Qyand elle porte

deux retombees,0111 appelle

Jambe boutiffe mitoyen–

ne.

Celle qui pene deux poimils fur deux faces d'un

barimenr , eíl: appellée

Jambes- d'encognure.

I1

y a

:mili

une

]ambe faupoutrtfe.

C'efl: une chafoe de

pierre de raille, qui conliíl:e en

~~e

file de pierres

m1fes les unes

fur

les autres en ha1fon pour porrer

des poutres.

On appelle

Jambes de force,

en termes

de

Char–

penrerie , deux groífes pieces de bois, ordinaire–

menc de dix pouces en qnarré. On les enraille fur les

poutres,

_&

on_les joinc par un enrrair polir faire une

.ferme

qm

founenne les p..nnes & amres pieces qui

formem le roit & la couvercnre. Elles s"aílemblenr

par en haut·dans le boífage du_poin~on.

IAMBE.

[.

m. Ce mor efl: de rro1s fyllabes, & la let–

tre / n'y

elt

poinc confonne. Pié d'un vers Grec &

Lacin, compofé de deux fyllabes done la premitr'o

doit erre breve

&

l'amre longue.

JAMBETTE.

[.

f. Sbrre de pecir comeau·qui eíl: fans

reífort, & donde fer·fe replie dans Je ·manche , en

force qu'on le peut porrer-dans la poche fans avoir

-befoin d'écui.

Jambette.

Tetme de Charpemerie. Petitspoteaux

pofez fur les blochets , & dom les chevrons

fonc

fourenus. Il

y

a auífi de ces perirs poteaux ou jam4

-berres qu'on p0fe fur les enrrairs, & q1ii fomien–

nenc les arbaleíl:riers.

IAM BIQ!:JE. adj. La leme/qui commence ce mor eíl:

voye\le; ce qui le

foit

de quarre [yllabes. Les Grecs

& les l.atins appellenc

Vers iambiques,un

ve:,r~ com–

pofé de fix _piés,.~onc le demier ~fl: roujours un Iam-'

be , & le cmqmeme

ún

Spondee ou un Anapell:e.

Le fecond

&

le qnarriéme fonc

4

uíli ordin:Ürement

un lambe ou un Anapeíl:e.

JAN

J,AN'ACA'..

f.

m. Animal tertefüe qui

fe

rt1;>uv:e d.tns

, l'Afrique au Pays des Noirs. · Il eíl:

de

fa

gr01feur

d-'un cneval, mais

i1

n'eíl: pas ni

fi

long ni fi ma.igre

Son eol efü long & r0u,/farre & moucaecé de.blanc.

]I

faic de-grands -liaurs, & a desccornes qui foncaolli

longues que celles des breufs , avec -des velfres-au

coté. Ces ve/Iies fonc d'un grand ufage pour les

devins

&

les faifenGs de prodiges , qui les en/lene,

& qui mugiffanc par leur moyen,

fonc

paífer leurs

paroles pour des oracles.

JAN DI ROB A. f. f. Her

be

du Brefil qui emb"raf–

fe les arbres

a

la maniere du lierre. Elle eíl: groífe

comme un doigr , & pone un fruit rond femblable

au coin.

Il

eíl: rempli d' une chair blanche , & a ¡¡u

-C!tecrlans rrdis féves qui d'0r,inenrm1e huile í.tune, la1.o

fá]úelle ferr aux douleurs &a-n~ maux: crle

m-c:mbres

próv-ena-ns de froid.

J

ANGI.'E. f.

f.

Vieux< mot~ Cri.

N 'eftaindre une paro/e ft;,,fle:

~e il a meue

par

fa

jan~le.

tt

a

fignifié eh<tore Médifance.

Com

cWqu,

en toute

fa

vie.

V enoit e'f'iangle

&

m envíe.

-On-a-·dirauilr.fangl~

,-póUJi., -Crier)

ol~mer, ~~