J
JA
A. Adverbe. Vieux mot.Main–
tenanc , déja.
J
A A
J
AAIA.
f.
m Arbriíleau qu'on
trouve au Royaume de
~oja, Pays des Noirs,
&
que les Hollandois appelkm
Mang elaar.
II
croít dan,Ies lieux marécageux,
&
far le bord des rivieres,
&
a cancde rameaux
&
tant de racines qui forrent tomes de cerre, qu'on a
peine
a
dire lequel de ces rameaux eft le cronc,
&
que!le racine eft la principale; la plüparc font dans
l'eau ,
&
on y trouve ordinairement pluíieurs
hu'icres attachées.
JAB
JABLE.
f.
m. Terme de Tonnelier. i?etite emaille;
ou petit creux qui
fe
faic aux douves,
a
cinq ou íix
doigrs du bouc , pour y faire enrrer les fonds d'une
cuve, d'un poinc;on , d'une barique, ou aucre vaif–
feau.
JABLER. v. a. Paire des }abhi!s,
Ja&ler les douves
d'un muid.
J
ABLOIRE. f. f. Oucil de Menuifiet., <Í.ont il
fe
fert
a
.taire des Jables.
J
A BU
TIC
ABA.
{.
m. Arbre
dtoit &
grahd qui
croír au Breíil.
II
potre des {ruirs
íi
abondammem
&
íi
forc ferres enfemble depuis le bas du pié juf–
ques au fommec, qu'on a peine
a
voir le rronc de
Í'arbre. Ce frnic eH rond , noir, de la groífeur d'un
perit limon, d'un
fue
dou_x comme celui des raifins
mürs , d'un remperamenr fovt fain ,
&
tres-bon
pour ceux qui one la fiévre.
II
fe
rrouve un grand
nombre de ces arbres dans
le
terricoire du gouver–
nemenc de faim Vincem.
J
A C
JACA.
[.
f.
Fruit de l'iíle de Java, qui a la forme
&
la groífeur d'une citrou_ille,
íi
ce n'eíl: qu'il eft
verr,
&
que
ÍOh
écorne eíl: épailfe
&
raboceufe.
11
a
au-dedans des noyaux, done les amandes cuices dans
la braife , fonc forr bonnes
a
manger
&
ont la ver–
tu
d'arrerer le flux de vencre. L'arbre qui produic
ce fruir eíl: torc grand , mais comme fes branches
fone crop foi bles pour le poner , il en charge fon
cronc ou le fruir s'acrache au forcir de la cerre. Son
écorce deviene dure
&
noire, lorfqu'il_eíl: dans fon
enciere macurité,
&
rend une odeur forragreable.
Le fruir meme change forc fouvene de gollt, pre"'
nane tantot celui du melon ' cantor celui de la
peche' quelquefois celui du miel ·'
&
une aucre fois
celui du cirron doux , mais il
efl:
de fi difücile di~
geíl:ion, qu'on le rend le plus fouvenc comme on !'a
pris. Son noyau ell: plus gros qu'une dam: ,
&
en~
gendre des vents dans le corps de ceux qui les man–
gem verrs, mais écanc cuits, ils n'one rien qui foit
nu1fib e.
Tome I .
j
A C
j
ACAP
U
C'(l
Y A. f. m. Grand arbre qui croic ali.
Breíil ,
&
qui porte un fruir femblable
a
un Calice,
avec un couvercle qui s'ouvre de foi-meme quand
le fruir ell: mur. Au-dedans il contiene quelques
chacaignes couc
a
faic femblables aux myrobolans.
Si quelqu'un en mange beaucoup de crues, fouc le
poi! du corps lui combe , mais érant cuires elles
he
fonc aucun mal. Le bois de l'arbre eft forr dur ,
&
n'eft poine Cujec
a
fe pourrir, ce qui faic que les Por–
mgais s'en fervenc ordinairemene
a
faire des elliellx:
ponr les moulins oú ils fonr le fuere.
J
A CE' E.
f.
f. Planee done Marchiole parle en ces
termes. Aux mois de Mai
&
de Juin, on crouve
des fleurs fort agreables
a
voir, qui font rouges au-'
deffus , blanches
~
milieu, jaunes au-deífous ,
&
faires en maniere de violerres de Mars , fans avoir
aucune odeur. Les feuilles
de
la planee qui les por-
te fonc rondes d'abord
&
deneelées
a
l'eneour,
&
s'écendenc en longueur lorfqu'elles viennene
a
croi~
tre. Ses riges faires en triangle , fone un peu creu–
fes , crenelées , comparries égalemene par cerrains
nc:euds ,
&
de leurs cavirés forrene de pecics
1·a–
meaux qui porrenc la fleur. Qpelques - um nom–
menc cecee Planee,
Jacca,
d'aucres l'appellenc
H er-–
ba Trinitatis,
ou
¡,-,ola tricolor,
a
cau[e des trois
<;ouleurs de
fa
fle_ur. On ne Í<;ait pourtant
íi
c'eft la •
Jacea,
que quelques Modernes eíl:imenc rane pour
les defcenres des boyaux, quoiqu'il y en air qui l'a[–
fürene ,
&
qui luí donnene les memes proprierés
qu'au
Symphitttm.
D'aurres prércmdent qu'elle foic
forc bonne
a
ceux , qui onc peine
a
reípirer, aux in–
flammarions du poumon ,
a
la gratelle ,
&
pour 8rer
les
raches du v1fage.
II
y en a de deux efpeces, ['une
grande , l'aurre pecire. Les fleurs de cerre derniere
font moindres,
&
n'one que deux couleurs étant
feulemene bleues
&
blanches , ou iaunes
&
blan–
charreii.L'une
&
l'aucre eíl: un remede fingulier pour
les cranchées
des
perirs Enfans,
&
for-rdut leur eal.i
. prife en brenv_age.
JACENCE.
[.
f. Vieux moc. Jacinte. On a die aulii
jacente.
J
A CENT,
ENTE.
adj. Terme de Palais, qui ne fe
die guere qu'ati feminin,
Succejfion jacente _,
pmir
~ire, Su~cellion abandonnée,
&
~our_l~quelle per–
fonne n a vcmlu prendr~ le nom d'henner. Ce moc
_ viene du Latín
Jacere
,
Erre par rerre.
JACHAL.
f.
m. Animal done il eft parlé dans quel–
ques vGyages,
&
qu'on croic erre des Chiens qui
changenr leur premiere nacure dans un aurre air.
On les voit par troupes dans la Períe.
lis
fonc des
crous dans les mu_railles des maiíons pour y entrer ,
&
ouvrent les fepulcres pour en rirer les corps
mores, qu"ils dévorent eníuire comme des Vai.r–
rours.
J
A CH
É
R.
I
E.
f.
f. Víeux mor. 'ferres en friche.
Borel fair venir ce mor de
Vaquer,
&
die qu'on ap–
pelle aurti ces rerres
Vacheries,
a
cauíe des Vaches
. qu'on
y
mene pa'irre.
.
'
'
.
J
A C
I
N
T H
E. í. f. Fleur Prmramere . qu: eíl: odo–
rante,
&
qui a la figure d'un perir god<cr.
II
y
en
:i.
de rouges, de bienes , de violerres ,
&
de blanches,
DD
d d