Previous Page  590 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 590 / 702 Next Page
Page Background

o

574

aux portes Doriques au ddfus du chambran le ,

en forme de fnfe. Ce mor efl: entieuernenc Grec,

.;,,í

1

!}u

1 ,,

&

fiunifie , Ce aui eft au-deílus de la

'

o

i

d

'

poHe , de la prépofüion

""'f,

Sw; ,

&

e

!).p.,,,

Pone.

· ·

HYPETRE.

f.

m. Edifi.:e done le ..dedans efl: a dé–

couverc, comme .é

coic:Ie.Temple

,de Jupicer Olym–

pien

a

Arhepcs, qui_ écoit ave,c díx colomnes de

fron~ ;

&

qui en avolt d_

e.ux

rangs en fon pourcour

excerieur,

&

un dans •l'mceneur. Ce mor viene du

Grec

u'b,.,,!}

1 ,,

ou

,,,,,_J!}pr«

,

~i

efl:

a l'air.

HYPNOTLQVES.

[.

nJ: Tenne de Pharn:acie. Me–

dicamens done on [e [ere pour faire dormir, Ce mor

efl: Grec, """"'',,;.' , .~i endorc , de

"t,,1,,

,

Som-

- meil. ,

,_,

HYPOCAUSTE:

f:

m. Fourneau fouterrain qui

. fevvoit a échaúffer l'ea:tr des bains chés les An-

ciens: On le die encere aujourd'hui de ce qui

échauffe les émves. Ce mor eíl: Grec ,

""¿""""' ,

&

· eíl:fo·rmé d'e la piépefüion

J,.1 ,

S<?us. ,

&

de""""''

Bru!ei;.

,

HYPOCHONDRE. f. m. Terme d'Anatomie.

La

partie,.dtt -ventr; att-deffeus des c&tes, au c8t; droit

"'

ou au c&tégaucht:.

A

e

A D,

FR.

Le foye_ efl: ficue pref–

Jque

-tout

eneier en l'hypochondre dro1c ,

&

la ra~e

eíl: agauche avec la plus grande parne du vencn–

cule ou de l'eíl:6mac. Ce moc~fl: Grec,

¿.-,;,::J,,t¡e,i.,,

&

veur dire , ~i eH fous les carcilagcs , de la pré–

pofirion

ú.-~

,

Sous ,

&

de

xJ,d¡po<,

Carrilage.

. HYPOCHONDRIAQÚE. adj. Qui eíl: cravaillé des

vapeurs

8:(

des fumées qui s'élevene des hypochon–

dres ,

&

qui troublenc le cerveau. On appelle

Mál hypochondriaque

,

une Maladie qui a fon

foyerdans le:vencricule rempli d'une matiere acide,

vifqneufe. <:;:omme les hypochondres comprennene

la region du corps depuis les carcilages inferiem:s

des coces ju[qu'aux Illes avec les muféles

&

les vif–

ceres internes , les Barbares appellene cette mala–

die

M irachidle

,

parce qu'en gener;il les Arabes

nommene ['abdomen

M ,rach.

Elle a plufieurs norns.

Les Chymiíl:es la nommenc

Le T artre de1 hypochon–

dres

;

en égard a la caufe morbifique. Diocles

&

·JErius l'appellene

A ffeé/;ion venteufe

;

Barbette ,

la

Mere du fcorbut

;

Hippocra te,

la M aladie fecht,

&

vulgairement elle

eít

appeHée

'Melancolie hypo–

chondriaque,

non que la melanc,olie furvienneJoll–

jours a ceux ' qui en fonc atteines , mais parce que

la pluparr y fone (ujecs. Les Allemans difem que

c'eíl: la maladie des gens d'écude , a caufe qu'ils

comprimem coneinuellemenc !'abdomen· en écri–

vant ; ce qui ore la liberré au diaphragme

&

retarde la circularion des humeurs. L'

.Ajfellion hy–

pochondriaque

efl: une douleur avec pefaneeur

&

confüiél:ion au venrricule, au diaphragme

&

a rouc

le mefenrere , qui dépend de la convulfion des

nerfs de ces parries , par la viícoficé acide des

humeurs qui picocenr les premierés voies ,

&

fur

tout les parries nerveufes du vemricule. La

Dou–

leur hypochondriaque

dl: célle qui fe fait feneir par–

riculieremene ,

&

fouvenr a Fypochondre gauche

fous les fauífes 'coces. C 'eíl: une douleur cruelle, pi–

qnante

&

pen;:anre , qu'on a cot1cu_me d'arcribuer

:i

la

rare , parce que touccs les douleurs qu'on ref–

fen~ en cet endroic fonr prifes pour des fignes ..du

mal de rate. Cependanr cene douleur apparriene

aux inteíl:ins , en parrie au jejunurn , mais le plus

fouven~ au colon. Le fcorbut eíl: le plus haut de–

gré d·e l'affeélion hypochondriaque , qui femble

avoir éré inconnu aux anciens. Les plus fenfés

font pourranc perfuadés qu'ils la connoiíloient ,

mais qu'elle éroit accompagnée de fymptomes plus

legers. Comme on augrnence la peine a proporrion

HYP

d u crime , de meme a mefore que la débanchc::

&

le mépris du bon regime croiílenr , les malaclies

reg?enc aujourd'hui avec plus de fureur qu'el!es ne

fa1ío1enr dans les premiers cems ;

&

cela eíl:-cau[e

que '; es d~fcripricins d_es Anciens

fom

plus _douces

que les narres , quoiqne les malad1es fo1ene les

memes., Ainfi il y en a qui prérendenr qu'Hippocra–

te a1c decr~t cecee maladie. fous le _nom de

GroJle

rate

,

&

d aucres venlent que ce foit le

Stomar:acé

&

le

Scelotyr~e

d~ Pline , qui regl'loit en fon cems

dans les armeesd'AHemagr.e.

.

HYPOCISTI~.

f.

m. ~orte de rejcmon qui croir au–

pres des racmes du c1fl:us,

&

qui e¡1: fair prefque

comme un pociron ,

&

de la forme de l'Orobanche.

Sa couleur efl: ¡aunacre ; melée d'inceríl:ices obfcurs

qui formene des manieres de na:uds ,

~

·a pen pres

comme aux ra_cmes _des ~ymphes. On vo1t quelque–

fo1s de ces re¡enons qm fone de la groffeur de rrois

pouces,

&

meme gros comme la main. Ils s'éle–

venr en forme ronde & longue , mais un peu plus

gros vers le haut ,

&

fonc a

I

eur fommité comme

une fleur de Grenade. Diofcoride die qu'il y a de

trois forres d'Hypociíl:is, de roux, cle vert

&

de

blanc , & qu'on en tire le jus comme on fait celui

de l' Acacia , done l'Hypociílis a les ptoprierés,

quoiqu'un peu plus deílicatif

&

afl:rin genr. Il rend

par exprellion un fue noirarre

&

f9rt acide , qu'il

eíl: n_eceffaire de bien depurer , apres quoi il le

faut c~iir dans u;;: vaiíleaú de cerre bien verni jufqu'a

la confiíl:ance d'un excrair un peu ·folide. C'efl:

l'Hypociíl:is que l'on faic enerer daps _··ta d-1eriaque.

Galien die qu'il eíl: beaucoup pilJS aíl:rmgenr que les

feuilles du ciíl:us ; ce qui le rend un remede fouve–

rain pour comes forres de fluxions, crachemens de

fang , dyfenreries, ou trqp grande abondance des ,

fleurs des femrnes. Il ajoílce qu'i\ efl: cres-propre a

forrifiei; quelque p~rtie du corp~ débilirée r,ar une

trop grande aquofüe

&

hmmd1te,

&

que c efl: par

cene raifon qu'on l'emploie dans les Epirhemes qui

fervenr a l'eíl:omac, au foye

&

aux anridoces qu'on

fait de chair de vipere. Macchiole avertit que l'Hy–

pociíl:is doi1 cles Aporhicaires ont accoummé de

fe

fervir, efl: le jus de Barbe-de--Bouc feché au Soleil,

qui eíl: une erreur venue de ce CJ;ue les Arabes ap–

pellenc le cifl:us ,

.''Iirci-barbula.

Cela eíl: cau[e que

ceux qui one pris le

H irci-barbuta·

des Arabes ponr

le Tragopogon de Diofcoride ·, qui efr nocre Barbe–

de-bouc ,

&

qui one tiré de la l'Hypociíl:is, [e

font

abuíés. Ce moc viene de la propofirion ""' , Sous,

& de

"I,.,,

Ciíl:ns ,

&

v.euc_dire , Germe qui pro–

viene des racines de Cifrus.

HYPOCR.AS.

[.

m. Breuvage fair avecdu vin, du

focre

&

de la cannelle. Qµelques-uns y rnelene en–

cere d'amres ingrediens. On le purifie en le paf–

fane plufienrs fois par un filtre qu'on appelle

Chauffe

d'Hypocras;

&

ceux qui

le

veulent parfumer mee–

cene dans la chauffe un grain d'ambi;e gris ou de

mufc. Cecee chauffe eíl: une piece de drap ou d'éra–

mine faite en poince. On fait auíli de ·l'Hypocras

de cidre

&

de hiere ,

&

on en fait meme d'eau. Ce

moc viene de

J,,\

,

Sous·,

&

de

xp;;.m

,

Mixtion , mé-

lange.

.

.

HYPOGASTRE.

[.

m. Terme d'Anatomie. La par–

tieinferieure du has venere.Elle commenc~ deux ou

trÓis doigcs au-deffous du nombril ; & va jufqu'a .

l'oi pubis. Ce mor efl: Grec,

J1r,yJ,p,.,

,

&

efl: com–

po[é de .,,~

&

de

y«;~p,

Venere.

HYPOMOCHLION.

[.

m. Tenue des Mechani–

ques. Poim qui [o('itiem le levie_r,

&

fur lequel

il faic fon effort, quand on le ba1ffe ou quand on·

le leve. Ce mor efr rouc Grec , ü.-.¡«J~"'" ,

&

efl: compofé de .;,,~,

Sous,

&

de,..

~»;,,

Levier, barre.