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HUR..

HUT

d'une maniere d'aigrecce faite de vingt-íix p\umes

d'nne inega)e longueur. Son_eíl:omac eíl: roux a:nfi

que la paroe de fon col qui eíl: proche d~ la tete,

mais il l'a cendrée vers le dos , qm

eft

auth de cou–

leur cendrée avec quelques caches _blanchcs jufques

a fa queue qu'il a longue de úx d01gcs. Cecee queue

eíl: compofée de dix plumes ,

&

11 y a une large

li–

gne blanche qui la _conpe de cravers. S:e mor ~e

H uppe

,

vit:nt du lacm

V pupa

,

qui fignifie cec

01-

feau en Grec

t.-,,¡.,.

HUR

HUREPEPE' , adj. Vieux mot. Heriífé.

L 'Hermitage vint hideux

&

hurepe%._-

.

On die auffi ,

H uriché,

dans la meme úgmficauon,

_

Les cheveux

a

tous huriche%.,

Lesy ex cruei , en parfon glice%.,

Vi1

pale, banlevres farchieJ,

HU S

HUS$ ART. C m. Sorte de Cavalier habillé de

peanx de T ygre

&

ayanc force plumes. Les Hu~–

farcs fo nt une milice, d0mon fe fen en Hongne

&

en Pologne , pour repouiler la Cavalt;rie Otto–

mane.

1--:IUSSITES. f. m. Hereciques de Boheme , appel"–

lé~ ainlÍ de

J

ean Hus Bohémien , qui fofuenoic pu–

b liquemend a Doél:rinede VVicl ef. lls précendoient

que fainc Pierre n'avoit jamais écé

I

e U-íef de l'E~

glife, qu'ils difoienc n'eu·e compo/ée que des Elus.

Selon eux le Pape écoit dépendant de i' Empereur,

f¡ms etre ni le Liemenanc de JEsus-CHRI ST , m le

Succelfeur de fa int Pierre. Les Eveqnes, en mec–

tanc entre les mains du bras feculier cenx qui ne

leur obé"iffoient pas, ne mericoiem c;ue le nom de

meurcriers. Ils difoienc encore , que l'obé'iífance

Canonique éc0ic une invencion humaine ; que, les

Precres , quoiqu'excommuniés , devoi,ent pre–

cher,

&

que les fufp enfions , excommunicacions

&

défenfes avoienc écé invencées pour maincenir

l'orgueil du Clergé. C ecee Seél:e qui fe parcagea en

pluúcmrs autres p.erdit prefque tome la Boheme ,

quoique pour couper racine aux maux qu'elle pro–

duifoit, on euc brulé vif Jean Hus avec Jerome

de Prague en

1

4

r 5. par Ordonnance du Concile de

Coníl:anGe. Il y a prefencement peu de 5=es Herc–

tiques en Boheme. Ceux que l'on y tronve encore,

fe moquenc des Obfeques

&

des Prie.res pour les

Mores ,

&

riennent que le diablea inventé les Re–

ligions des quacre Mendians. 11s n'admettent ni la

Confirmation , ni ['Extreme - Onél:ion pour Sa–

cremens de l'Eglife,

&

s'accordent en beauGottp de

chofes avec les Cal viniíl:es, tG>uchanc la C.onfeffion

&

le Bapteme.

.

HUT

HUTER. v. a. Terme de Marim:. On die

Huter

/e;

v ergues

;

pour dire, Ameher les vergues dans un

gros cems jufqu'a la moitié du mat '

&

les meccre

en ctoix de faim André, afin que les v0iles qu'elles

porrem prenant moins de:: venr , le vailfeau foic

moins fuj ec

a

fe rourmencer.

HU1'IN.

V

ieux mor. bifpuce, combar, choc. On a

die auffi

H utiner ,

pour , Harceler.

HUTÍTES.

f.

m. ~ereciqHes qui

ó ñú

pris leur nóm

de Jean Hucus done ils ónt fui

Vi

les ópihions. C'é–

coic un e feél:e d'Ancilmheriens. Hs le croVI>Íe'nc réel–

lement les E/!l'fans d'ifrael ,

qn i

éroienc venus pour

dé cruire entierement les Ghanan1httls

11-s pré,ui-

HUZ

HYD

doienc entre aucres erreurs , qne le jour du jnoe–

mem n·~coic ~as forc éloigné,

&

ils difoiem q/

0 11

devo1c s y prcparer en mangeam

&

en buvanc.

HUTLA. C m. Perite bece qui fe crouve aux Indes

Occ1~~ncales , dans, l'Iíle appellée

Hifpaniola.

Elle

eíl: ailes femb_lable a nos lapins , quoique plus p,e–

me. Ses ore1lles fonc auffi plus cources ,

&

elle a

une.queue de caupe.

'

HU 'Z

HUZ.

f.

m.

Vieux

moc. ~rierie.

HYA

H~

A~ES.

f. . f.

Coníl:ellacion comp0fée de fepr

etoiles, qui font dans la tete du Taureau,

&

done

la principale en eíl: l'reil gauche. Ce mor

eíl:

Grec

:«t,, ,

&

elles. om éré appellées ainíi du verbe

"'" , Pleuvo1r,

a

caufe qu'il pleuc ordinairemenc

vers le tems des équinoxes, qui efi

a

pen pres ce–

lm de leur. lev~r, foit

cofmique,

foic

acronyque.

Leur lever cofm1que,eíl: au Princems, .l'acronyque

en Aucomne. Ces eco1les fonc fameufes chés les

Poeces.

-

HY

ALOIDE. adj. Terme de Medeci:ne. Il fe die de

la fixiéme tuniquede l'cril, que l'on appelle amre–

menc

V itrée,

a

caufe que de coutes p;1rcs elle enfer–

me l'humenr vicrée qui eíl: dans

le

fond de l'a:11. Ce

mor viemdu Grec

!f«>."

Yerre.

HYD

• J

HYDATIDES.

[.

f._Les Medecins appellenr ainíi de

r grofü:s veffies plemes d'eau qui fe fo rmem en di–

vcrfes parries du corps , du Grec

i J.,,

Eau. Les Hx–

dacides des vifceres ,

&

fur-couc du foye

&

de la–

i;ate , font les avancouricresou les compagnes de

l'hydropifie parciculiere. Ell es f9nt frequences aux

poumons

&

au foye. Ce qui fait que ces vifcercs

fonc les plus fujets aux_Hydacides , c'eíl: qu'il y a un

grand nombre de va1/Ieaux lymphaciques qui ram–

penc fur leur furface, lefquels deviénnenc forc ap–

pa.rencs , quand !'amas de l'humeur ou eles eau x

qu'ils connennend es dillend , ces Hydacides ou

velicules remplies d'eau n'étant amre .chofe que les

vai/Ieaux lyrnpbatiques ou le cours de la lymphe eíl:

arrecé. La lymphe ne pouvam palfer outre, ni re–

tourner en arriere,

a

caufe des valvules dom abon–

denc ces vaiileaux , gon8enr les encre-deux qui re–

prefencem des veficules pleines d'eau,

&

s'il arrive

q ue <:¡_udqu'une de ces pecices velicules fe rompe ,

la lymphe qui en forc fe trouye recenue par la mem–

brane mince, donde vifcere

&

les vaiileanx lym–

phariques fonc revecus. Cela fait tle plus gro/Ies

veffies , quelquefo1s de la gro/I'eú(fune aveline ,

qui durent jt1fq¡4'a ce q ue la rnembrañe venanc

a

fe

rompre , la lymphe

fe

répande dans la cavicé ,

& –

y

produi[e l'pydropiíie.

HYDRAGOGUE.

f.

m. Medicament qui puroe les

eaux

&

les feroúcés appellé ainli de

üJ,.,

E; u ,

&

de;¿'>'"' Ame1ier, rirer. Le plus doux .<les Hydra–

·gogues eíl: le fue des rofes p~l es. Celui d'hieble

tiré de la racinc; concufe , attire pui/Iammenc les

eaux des hydropiqnes , s'il eíl: donné jufqu'a une

once avec du fuere

&

de la cannelle. La coél:ion di–

minue beaucoup la qualité qu'il a de purger. Ses

grains confics produifenr le meme dfec , ain{i que

fa graine donnée jufq u'a une drachme avecvdn

v in

blant . Le fu e de la racine d'Iris efi plus fo rc , ce

qui fait qu'on ne le donne que jufq u'a une once

avec une déc;oc;l:iQn de raifins damas , du fuere

&