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H
O U
bres , & eíl: propre a faire des treilles: Ses ~euill~s
reílemblem a celles de la vigne , & onr cantor rro1s
incifures al'emour, & ramoc cinq. Elles fom
111-
égales du
reíl:e
,
& rudes comme cdles de concom–
bre.
II
a fes farme ns lo ngs , apres, velus ',
~
_qud–
que peu épineux , & [es fleu~s blafarde_s d ou
11
forc
force perites bourfes entalfees, ,& qw pe~dem en
maniere de railio. La couleur en eíl: ¡aunatre , &
elles enfermenr une graine noire & amere. Ses
fl.eurs, bourfes & racines fom chaudes, aperitives,
defficcatives , mondificatives
&
repurgacives.
On
l'appelle en Latín
Lupulus
ou
lupusJali[larius.
_Le
jeune Houblon eíl: d'un
fue
fort louable,
&
punfie
tellement. le fang , qu'il préferve de la galle (1 on le
man"e avec un peu de vinaigre, m:iis il ne fauc pas
en
ufer avec exces , parce qu'il char_ge la tete.
Ses
fleurs fom bonnes pour les obíl:ruébons de la rare
& du foye, &
fa
racine
&
fa
graine fervenc de re–
mede pour roer les vers.
HOUE.
f.
f. Outil dom les Vignerons fe fervem pour
remuer la terre.
ll
a un manche de bois , & un fer
plat
&
large
º;1
fourchu. M. Ménage fait v~nir ce
mor de
V pupa,
a caufe que cet míl:rumenc reílemblc:
:l.
la tete d'une hupe. D'aurres le dérivencde
Hauve
mor Allemand qui vem dire la meme chofe. On a
dit aucrefois
Houel.
S; faut
,:rn!fi
avoir
la
crefche
.
Fo11rche ,flael, van
&
houel.
Houe.
Efpece de rabot , done on fe Cerc dans les
arre iers pour dérremper le morcier.
HOUGUINES. f. f. Vieux mor. Armes de fer fer–
vanc a couvrir les bras , les cuiíles & les jambes.
HOUILLE.
f.
f. Terre graíie & noire, quifert de
charbon de cerre aux Forgerons ,
&
qm: du Cange
appell·e en Latin
Bulltt
ou
Hylltt,
ce qui viene d'un
mor Saxon qui íignifie Charbon.
HOULE.
f.
f. Terme de Marine. Vagues qui fe pouf–
fenc les unes contre les aurre, buand lamer eíl: agi–
tée. C'ell: ce qu'on appelle aucremenc
Lames.
_
Ho,ule
,
fe die auffi chéi les Oltincailliers , des
marmices ou Vaiífeaux a mettre fur le feu, du Latin
-
Olla
,
Por , marmite.
HOULETTE. f. f. Mor qui ne fe die pas feulemenc
du bacon de Berger , au bour duque! eíl: une plaque
de fer creufée , pour jerrer des mores de;. rerre a des
moucons , mais encore d'un iníl:rumem de Jardi-.
nier qui a un fer poinru , & un manche de bois ,
de la longuenr a peu pres d'un pié, qui ferr a le–
ver les · oignons des fleurs , & aucres menues plan–
ees.
HO VO.
[.
Grmd Arbre verr des lndes Occidenrales,
qui
fe
crouve dans le rerritoire de Panama.Ses bour–
geons rendenc une eau qui eíl: de forr bonne odeur ,
&
l'on faic des bains de fon .écorce pour ouvrir les
pores ele la pcau. Sa racine écam emamée , il en
coule une liqueur en abondance & forc bonne a
boire. Son fruir eft brun & petir,
&
a quelque peu
de cbair aurour d'un noyau encierement d'os, &
ennemi des gencivcs a caufe de
fa
rudeffe. Ce fruir
ell: fain
&
de facile concoél:ion. 1l
y
en a qui appel–
lenr cer arbre
Horio.
on ombre eíl:
(i
faine , que
les Eípagnols onc accofoumé de dormir deílous.
HOUPE.
f.
f.
Flocon
,
forre de bouc¡uet de laine,
6/e
fo-ye qui fert d'ornement.
A e
A D.
F
R ,
On appelle
Houpe,
Le petir plumage que quelques oifeaux por–
rene for la rece.
H oupc
,
fe die auífi de ce qui eíl: fur les bonners
9uarrés ; cer· ufage d'en merrre eíl: moderne. Les
Amonios n'en onc poinc. Il
y
a des Univeríi rés oú
les Houpes ÍOnt de differenres couleurs , felon la
difference des Faculcés.
On appelle au!li
Houpe ,
L'extr~miré d'une plan-
HOU
te en,bouquec a cauíe de la reífembla nce qn'e!le a
avec le bouquer de laine ou de foye qu'on appdle
H oupe.
HOUPE'E. f. f. Terme de Marine. Eh:varion de la
vague ou de la lame de lamer. On dir baíiemenr,
P rendre la houpée,
pour dire, Se Íervir du rems que
la vague s'éleve .' pour s·embarquer d'une chaloupe
dans un gros Va11feau quand la mer eíl: agi~ée.
H~Ul~I"ER.
f.
m. Arbre ébranché auquel on n'a
la1ífe que les perites branches du fom1m:r qui
y
for-
. memune·m.aniere de houpe. On appelle aulli
Hou–
p,ers
,
Les tetes des gros arbres , dom l'ordonnance
permer de faire des cendres,a caufe que.dans la cou–
pée on ne les peut fa~onner en bois de moule.
HOURAILLIS. f. m. Terme de Chaffe. Méchan–
te ~neure , ou il y a des chiens galeux ,
&
d'aucres
ma1gres ou ·ell:roPiés qui ne peuvent erre d'aucun
ufage.
HOURCE: f. f._Terme de Marine. Cordequi rient
bas-bord
&
mbord la vergue d'arrimon. Elle ne íert
;amais que du coté du vem.
•
HOURDAGE.
f.
f. Ma~onnerie groffiere:
HOURDEBILLER. v. a, Vieux mor. Secouer.
HOURDEIS.
f.
m. Vieux mor. Barricade , Boule-
varr ou aurre Corre de forrificarion .
Ceux dedans c¡u'eurent apporté
Trois e.ftepes d'unroillei-s,
S i en firent un hourdeis.
HOURDER. v. a. Ma~onner groffierement des moi–
lons ·avec du morrier ou du plarre fans
y
mettre
d'enduir. On appelle aufli
Hourder,
Faire l'aire d'u11
plancher avec des lacees.
Hourder.
V-ieux mor. On a dit autrefois
Se hour-
der,
pour, Se facher.
.
Syavez,-vBus p~urquoi
je·
me hourde.
HOURDI. Terme de Marine. Le dernier des bamc
de l'arriere d'un Vaiffeau, qui fan: l'affermiíiement
de la pouppe. On dir plus ordinairemem
L iffe
de
hourdi.
HOURDOYER. v. 'ª· Vieux mor. Renforcer.
II
a
fignifié auffi, Bc,rder, doubler quelque chofe.
HOURET. f. m. Mauvais chien de ¡chaíle
Houret
galeux.
HOURQ!JE. f.
f.
Vaiífeau leger & p at de vara11-
gue , dom les Hollandois fe fervem. Son bordao e
ell: rond,
&
il porte des mars & des voiles de mei~e
qu'un Heu, avec un bour de beaupré
&
une eípece
de íivadiere.
Il
y en a de cinquance
&
de foixanre
tonneaux qui fom le voyage des Indes Orientales,
n'ayam que cinq ou
íix
Matelots pour les conduire.
Le~plus grandes ne vom que jufqu'a deux cens. Ct,
banment elt eres-bon a louvoyer. On l'appelle aulli
Oucre.
HO{!RVARI.
f.
m. Tenue de Chaífe. Cri que l'on
fa1t pour obliger les chiens a rerourner, quand ils
fom hors des voies. M. Ménage fair venir ce mor
dubas Allemand
Hervveer,
qui veur dire. En-de~a.
C'ell: le cri dom fe fervenc les Chaífeurs Allemans
daos une pareille occaíion.
H ourvari
fe
dir auffi par cerraines oens de Marine
d'un venr qni viene cous les foirs de t~rre dans quel–
ques-unes des Hles de l'Amerique,& qui eíl: accom-
pagné de pluie & de ronnerre.
·
HOUSE.
f.
m. Vieux mor , qui a íionifié des botines
qui íefermoienravec des boucles
&
des courroyes ,
a caufe qu'elles écoiem fendues d'un bour a l'aurre. ·
On a dit auíli
H oufe;iux,
de]'Allemand
H ofe,
for–
re de chauífure de fatigue , & c'ell: dela qu'efl: venu
le mot de
Triguehoufe.
,
S ouliers
a
las
,
;iujfi houfaaux
A yez, fauvent f rez,
&
nouveaux
Et qu'ils foient beaux
&
fetis,