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-566

H

O U

bres , & eíl: propre a faire des treilles: Ses ~euill~s

reílemblem a celles de la vigne , & onr cantor rro1s

incifures al'emour, & ramoc cinq. Elles fom

111-

égales du

reíl:e

,

& rudes comme cdles de concom–

bre.

II

a fes farme ns lo ngs , apres, velus ',

~

_qud–

que peu épineux , & [es fleu~s blafarde_s d ou

11

forc

force perites bourfes entalfees, ,& qw pe~dem en

maniere de railio. La couleur en eíl: ¡aunatre , &

elles enfermenr une graine noire & amere. Ses

fl.eurs, bourfes & racines fom chaudes, aperitives,

defficcatives , mondificatives

&

repurgacives.

On

l'appelle en Latín

Lupulus

ou

lupusJali[larius.

_Le

jeune Houblon eíl: d'un

fue

fort louable,

&

punfie

tellement. le fang , qu'il préferve de la galle (1 on le

man"e avec un peu de vinaigre, m:iis il ne fauc pas

en

ufer avec exces , parce qu'il char_ge la tete.

Ses

fleurs fom bonnes pour les obíl:ruébons de la rare

& du foye, &

fa

racine

&

fa

graine fervenc de re–

mede pour roer les vers.

HOUE.

f.

f. Outil dom les Vignerons fe fervem pour

remuer la terre.

ll

a un manche de bois , & un fer

plat

&

large

º;1

fourchu. M. Ménage fait v~nir ce

mor de

V pupa,

a caufe que cet míl:rumenc reílemblc:

:l.

la tete d'une hupe. D'aurres le dérivencde

Hauve

mor Allemand qui vem dire la meme chofe. On a

dit aucrefois

Houel.

S; faut

,:rn!fi

avoir

la

crefche

.

Fo11rche ,flael, van

&

houel.

Houe.

Efpece de rabot , done on fe Cerc dans les

arre iers pour dérremper le morcier.

HOUGUINES. f. f. Vieux mor. Armes de fer fer–

vanc a couvrir les bras , les cuiíles & les jambes.

HOUILLE.

f.

f. Terre graíie & noire, quifert de

charbon de cerre aux Forgerons ,

&

qm: du Cange

appell·e en Latin

Bulltt

ou

Hylltt,

ce qui viene d'un

mor Saxon qui íignifie Charbon.

HOULE.

f.

f. Terme de Marine. Vagues qui fe pouf–

fenc les unes contre les aurre, buand lamer eíl: agi–

tée. C'ell: ce qu'on appelle aucremenc

Lames.

_

Ho,ule

,

fe die auffi chéi les Oltincailliers , des

marmices ou Vaiífeaux a mettre fur le feu, du Latin

-

Olla

,

Por , marmite.

HOULETTE. f. f. Mor qui ne fe die pas feulemenc

du bacon de Berger , au bour duque! eíl: une plaque

de fer creufée , pour jerrer des mores de;. rerre a des

moucons , mais encore d'un iníl:rumem de Jardi-.

nier qui a un fer poinru , & un manche de bois ,

de la longuenr a peu pres d'un pié, qui ferr a le–

ver les · oignons des fleurs , & aucres menues plan–

ees.

HO VO.

[.

Grmd Arbre verr des lndes Occidenrales,

qui

fe

crouve dans le rerritoire de Panama.Ses bour–

geons rendenc une eau qui eíl: de forr bonne odeur ,

&

l'on faic des bains de fon .écorce pour ouvrir les

pores ele la pcau. Sa racine écam emamée , il en

coule une liqueur en abondance & forc bonne a

boire. Son fruir eft brun & petir,

&

a quelque peu

de cbair aurour d'un noyau encierement d'os, &

ennemi des gencivcs a caufe de

fa

rudeffe. Ce fruir

ell: fain

&

de facile concoél:ion. 1l

y

en a qui appel–

lenr cer arbre

Horio.

on ombre eíl:

(i

faine , que

les Eípagnols onc accofoumé de dormir deílous.

HOUPE.

f.

f.

Flocon

,

forre de bouc¡uet de laine,

6/e

fo-ye qui fert d'ornement.

A e

A D.

F

R ,

On appelle

Houpe,

Le petir plumage que quelques oifeaux por–

rene for la rece.

H oupc

,

fe die auífi de ce qui eíl: fur les bonners

9uarrés ; cer· ufage d'en merrre eíl: moderne. Les

Amonios n'en onc poinc. Il

y

a des Univeríi rés oú

les Houpes ÍOnt de differenres couleurs , felon la

difference des Faculcés.

On appelle au!li

Houpe ,

L'extr~miré d'une plan-

HOU

te en,bouquec a cauíe de la reífembla nce qn'e!le a

avec le bouquer de laine ou de foye qu'on appdle

H oupe.

HOUPE'E. f. f. Terme de Marine. Eh:varion de la

vague ou de la lame de lamer. On dir baíiemenr,

P rendre la houpée,

pour dire, Se Íervir du rems que

la vague s'éleve .' pour s·embarquer d'une chaloupe

dans un gros Va11feau quand la mer eíl: agi~ée.

H~Ul~I"ER.

f.

m. Arbre ébranché auquel on n'a

la1ífe que les perites branches du fom1m:r qui

y

for-

. memune·m.aniere de houpe. On appelle aulli

Hou–

p,ers

,

Les tetes des gros arbres , dom l'ordonnance

permer de faire des cendres,a caufe que.dans la cou–

pée on ne les peut fa~onner en bois de moule.

HOURAILLIS. f. m. Terme de Chaffe. Méchan–

te ~neure , ou il y a des chiens galeux ,

&

d'aucres

ma1gres ou ·ell:roPiés qui ne peuvent erre d'aucun

ufage.

HOURCE: f. f._Terme de Marine. Cordequi rient

bas-bord

&

mbord la vergue d'arrimon. Elle ne íert

;amais que du coté du vem.

HOURDAGE.

f.

f. Ma~onnerie groffiere:

HOURDEBILLER. v. a, Vieux mor. Secouer.

HOURDEIS.

f.

m. Vieux mor. Barricade , Boule-

varr ou aurre Corre de forrificarion .

Ceux dedans c¡u'eurent apporté

Trois e.ftepes d'unroillei-s,

S i en firent un hourdeis.

HOURDER. v. a. Ma~onner groffierement des moi–

lons ·avec du morrier ou du plarre fans

y

mettre

d'enduir. On appelle aufli

Hourder,

Faire l'aire d'u11

plancher avec des lacees.

Hourder.

V-ieux mor. On a dit autrefois

Se hour-

der,

pour, Se facher.

.

Syavez,-vBus p~urquoi

je·

me hourde.

HOURDI. Terme de Marine. Le dernier des bamc

de l'arriere d'un Vaiffeau, qui fan: l'affermiíiement

de la pouppe. On dir plus ordinairemem

L iffe

de

hourdi.

HOURDOYER. v. 'ª· Vieux mor. Renforcer.

II

a

fignifié auffi, Bc,rder, doubler quelque chofe.

HOURET. f. m. Mauvais chien de ¡chaíle

Houret

galeux.

HOURQ!JE. f.

f.

Vaiífeau leger & p at de vara11-

gue , dom les Hollandois fe fervem. Son bordao e

ell: rond,

&

il porte des mars & des voiles de mei~e

qu'un Heu, avec un bour de beaupré

&

une eípece

de íivadiere.

Il

y en a de cinquance

&

de foixanre

tonneaux qui fom le voyage des Indes Orientales,

n'ayam que cinq ou

íix

Matelots pour les conduire.

Le~plus grandes ne vom que jufqu'a deux cens. Ct,

banment elt eres-bon a louvoyer. On l'appelle aulli

Oucre.

HO{!RVARI.

f.

m. Tenue de Chaífe. Cri que l'on

fa1t pour obliger les chiens a rerourner, quand ils

fom hors des voies. M. Ménage fair venir ce mor

dubas Allemand

Hervveer,

qui veur dire. En-de~a.

C'ell: le cri dom fe fervenc les Chaífeurs Allemans

daos une pareille occaíion.

H ourvari

fe

dir auffi par cerraines oens de Marine

d'un venr qni viene cous les foirs de t~rre dans quel–

ques-unes des Hles de l'Amerique,& qui eíl: accom-

pagné de pluie & de ronnerre.

·

HOUSE.

f.

m. Vieux mor , qui a íionifié des botines

qui íefermoienravec des boucles

&

des courroyes ,

a caufe qu'elles écoiem fendues d'un bour a l'aurre. ·

On a dit auíli

H oufe;iux,

de]'Allemand

H ofe,

for–

re de chauífure de fatigue , & c'ell: dela qu'efl: venu

le mot de

Triguehoufe.

,

S ouliers

a

las

,

;iujfi houfaaux

A yez, fauvent f rez,

&

nouveaux

Et qu'ils foient beaux

&

fetis,