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H I P

voir_ forrir cercaines_ épines ~lancl;es , feches _& foi–

tes a angles ,

&

qm fonc difpofees par mtervalles.

Ses fl eurs font en grappe , & [emblables aux co–

rymbes de lierre , ma1s plus pemes & plus ronde_s,

d 'un blanc tirant tur

le

rouge. Sa racme _eíl: gro~e,

tendre, amere au gotu & pleine de la1t. On ure

le jus de l'he.rbe

&

de la racine , comÍ11e on fan de

la Thapiia. Le jus encier

&

fans erre melé purge par

le bas les phleg1nes, les aquolicés

&

la cólere

1

pns

au poids d'une obole;mais écanc incorpóré avecla ra–

cine d'Orob~1s,il en fauc prendre quarre óboles avec

eau miel!ée. On feche come l'herbe avec fes rae1-–

-nes ,

&

on la pile enfuice pour la garder. C'eíl: ce

que Diofcorid-e en dic.

.

HIPPOPHh:STUM.

[.

m. Herbe piquance

&

p·e-~t–

ce , qui croit aux memes lieux que l'Htppophac!,

&

dont les foulons [e fervenc. Elle ne ¡ene m

n–

ge ni fleur ,

&

I?roduic [eulemen~ de perites t~tes

creufes

&

fans lubíl:.mce. Se;, feuilles font pemes

&

piquances ,

&

[e_s racines_tendres

&

ma!Tives.

Leur jus, pris au poids de cro1s oboles en eau m1el–

lée ; év-acue

les aquolicés

&

les flegmes. Cene

purgation eíl: bonne parciculieremenc pour le haut

mal

&

;pour le défaut des nerfs.

HIPPOPOTAME.

[.

m. Cheval de riviere qui

fe

trouve dans le Ni! , dans l'Indus

&

dans les au–

cres orandes rivieres. Les Ethiopiens l'appellent

Bi–

has

,

0

&

ceux du Royaume d'Amara,

Gomal',

Són

nom eíl: formé de

í'nor ,

Cheval ,

&

de

'"''""!-'-~',

Fleuve. Les Grecs qui l'onc appellé ainli, n 'avoiem

que

fa

tete qui refli::mble alles a la ~ece d'un

che·ut

Il

n'a rien de [emblal;,le a cec ammal dans

'tout le reíl:e, n 'ayam poinc du tout de poil ,

&

fa

peau étanc au' concraire foré unie.

Il

a_ le pié four–

ché comme un ba:uf ,

&

efl:

deux fo1s plus gros.

Sa queue eíl: courre,

&

fes <lenes fonc des dencs de

fanglier , mais moins eranchances.

!l

y

a gi·~nd n~m–

bre d'Hippopotames dans ,le lac de Tfaníc , ou 1ls

renver[enc les perites barques-pour manger les_hom–

mes qui fonc dedans ; ce qui rend la nav1gauon de

ce Lac forc dano-ereu[e.Ils broutenc fouvenc les cam–

pagnes voifine:,

&

on les fair fuir en l<;ur faifant

voir .du feu dom ils onc grand'peur. Les Peuples d~s

environs vonc a

la

cha!Ie

&

a la peche de cet am–

mal ,

&

fa

cha-ir leur [ere de nourrimrca:. Sa peau eíl:

excrememenc épailfe

&

bonne a divers ufages.

_Elleae

éíl:

propre m~me p_our fa~r~ des_ Bo~cliers, 1'.latchio–

le

dit que le prem1er qui att fa1c vo1r des ~hppopo–

tames a Rome, a écé Marcus Scaurns , qui éranc E–

dile , y en amena un vivanr-

~

cin<l ~roc?~iles.

;íl

ajo~1te qu'il_fomble que cet ~mma~ a1; ecud1e en Y,e–

clecme , pmfque

[e

[encant charge d humeurs , 11

fe

eromene for le rivage du Ni! , cherch.anc d., s

!º–

feaux,

&

lorfqu'il en crouve un _tron(jon a es a1gu

& poinru , il s'appuye delfus, & faic li

1en q4'il

s'ouvre tine cercaine veine de .la-cuilfe. . l jecce; de–

hors [es humeurs foperflues par cene · aignée;

&

lorCqu'il conno1c qúil s'eíl: déchargé d'alfés de fang,

il referme la playe avec du limon.

HIPPOSELINUM.

[.

m. Pla_nce qui._eíl;. feml:,lable a

celle qu'on appelle

LeviflictJm

;

Íoit

p.ar

la gran–

deur de fes feuille~ , ou par Ces riges

&

fes bran–

ches ,

&

aucres parcicularícés , mais ditference par

fa

fleur

&

par fa graine. 01!elques-uns croyent

que ce foic le laferpicum ,

&

d'aucres la libanoti~

de Theophraíl:e, qui porte dufruic, mais Macchio–

le

n'eíl: point de ce Cencimenc._Ce n'eíl: pro~rement

que ce qu'on appelle en Lann

.Apium ma; us

,

de

~'""' , qui

di:

un mor qui augmence, & de ~'~"'-' ,

Ache.

Tome/.

HIR

Hl S

s6r

H IR.

H I R A R A.

f.

f. Animal du Brefil qui relfemhle

beaucoup

a

l'H.yene , que l"on. appelle :mjourd_

'b.ui·

Civecce.

Il

y en

a

qu<clques-unes blanches, d'au–

rres naires

&

d'aucres brunes. Elles vivenc comes

-feulement de miel , qu'elles

fsavenc cirer fort

adroiceinem en fouiffanc au ·delfous de.s

rur;hes

qu'elles rencomrenc, ju[qu'a ce qu'il y ait. un grand

palfage d 'ouvert. Elles y menenc alors leurs perirs,

&

en cirenc le miel , dont elles ne mangem poim

• qu'elles·ne les en voyenc raffa-fiés,

,

,.

HlRAVERIE.

í'.

f. Vieux ~noc.. Haillon , méchant '

·. habic. On

-a

dit :mili

H iraudie

,

dans

·1e

ni mo

fens,

BIRETE'.

f.

f. Vieux_mot. Heredicé, hericage.

HIRONDELLE,

[.

f. .Petit oi[eaunoir qui

a

quelques

_ taches blanches, qu'on voíc au Primems

&

pen–

danc l'Ecé. Pli_ne die qu'il vientd'Afrique ,

&

qt 'il

palfe la mer cous les ans pour venir aux lieux ou.

il connoítque le chaud· commence. Il y en a plu–

fieurs qui croyenc que s'il d_iCparo1t en Aucomhe ,

ce n'dl: pas qu'il aillechercher des pays chauds au

dela des mers, mais Ceulemenc parce qu'il

fr

caché

dans des trous pendam l'Hiver pour évicer la_rigueur

rlu froitl. Aldroahdus ailure -que plulieurs Hii·ondel–

les fe cachenc dans la glace , ou·elles [e con[ervenc

ju[qu'au Princeqis ,

&

que reprenanc leur premiére

vigueur en cene faifon , elles volenc comme elles

faifoienc auparavam. Un voy2geur affure <1u'en

un cerrain village de Mofcovie on luí apportQ une

grande pi.ece de glace ou. il y á-voit plufieurs Hiron–

delles gelées

&

qu'on croyoit marres.

Il

la mit au ~

pres d'un poele '

&

a mefore qu'elltJ [e fondoic ;

les Hiroildelles Centant la chaléur , fe ranimerent

& prirent le vol comme li elles n'euífem écé qu'en–

dormies.

Ce

qu'il y a de Curprenant, c·eft 9ne ]'es

Regions chaudes onc beauconp moins d'Hirondel–

les que les froides. Dioícori~e dit 9ue

ti

on fend

les premiers petits de ces 01Ceaux dans le crni!Ianr

de la Lune , on crouvera dáhs leurs 'v eneres plu–

fieur~ pierres , doi1c il en fa~t prehd_re deux, l 'une

de d1fferences couleurs ,

&

l autre d

u.ne

[eule. Ces

pierres mifes dahs une peau de cerf ou dé ,geniffe

avant qu'elles ayent couché la cerre, & liées au

bras ou _au col , Conr boi:mes a ceux qui onr le

hauc mal.

Les

Hiróndelles lnangées

ne

Conc pas

· "tqoins propres a éclaircir la vfae que les Bequefigues.

Leur cendre brulée dans un pot de terre

&

appli–

quée avec du mié!, a la meme proprieté. Ce fonr

elles qüi onr fair conno1rte la venu de l'Eclere ,

nommée pár les Grecs

Jl!>.,Jo,í",

de

Jl!>.,J'1,

,

Hiron–

delle, a ~auíe -que par

le

moyen ~e cette herbé

elles guenífehc la vue de leuts penes ·, -& la Jeu r

rendenr meme quand on leur

á

c1:evé les yeux cduc

ex

pres. Let1rs fumées fonc

uh

elfet cohtfaire , puif–

que li elles combe,nc enco~e ch~udes for un a:il ,

elles le fonr perdre

í

ce qui eíl: confiu par l'exerñ–

ple de Tobie qui en devine aveugle. Le mot d 'Hi •

tondelle viene du Latín

Hirundo.

Ol!elques-uns le

dérivenr du Grec ,;,.-;,, Parler, dire , parce que

les Hirondelles

ne

celfenc pre[que point de ga –

zouiller.

Il

y a une

llirondel!ede mer.

C'e/1: un poifTon qu'on

a appellé ainfi ,

:i

cau[e qu'il a de grandes nageoire s

femblables aux aües des H irondelles. Sa rece eft

quarrée

&

dure,

&

couc fon corps eft couverc

d'é-

cailles dures

&

cachecéc:s.

1

H IS

HISTRION. f. ro. Mor qui

a

écé fa ic Francois

dl.l

BBbb'