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HEX

HIC

HEX

HEXACHORDE.

m. Intervalle de Mulique, con–

fonance que l'on appelle lixiéme. Il y al'

Hexachor–

de maj wr,

l'Hexachorde mineur.

Le majeur efl

compo[é de deux rons majeurs, de deux rons mi–

neurs,

d 'un demi ron 'majéur, qui fonr cinq inrer–

valles,

le mineur

deux rons majeurs, un ton

min<;ur, & deux demi tons majeurs. La proportion

nombres de !'un efl de trois a cinq, & celle de

l'aucre efl d~ cinq a huir. Ce mot eíl: faic de

t1;

Six ,

~pJ,!

Corde.

HEXAGONE.

m. Terme de Géomerrie. Figure,

qui a

frx

angles, efi Gréc

t~'"Y"'"',

Six, & de

"l.;,¡.,,

Angle.

HEXAMETRE. adj. On appelle

Vers hexametre

Un vers Grec

Lacin , compo[é de

lix

piés ap–

pellés

Daéfyles

Spondéu

done

dernier doit

erre un fpondée, & le penulciétne un daél:yle, avec

une cen[úre au feeond ou rroifiéme pié. Ce mor eft

fait

de \'; Six , & d<::

f<Í7t••

Mefore.

HIA

H!ALME.

m. Vieux mor. Heanme.

J-1.IATUS.

m. Mor Lacin, qui fignifie l'ouvérmre

de la bouche & que les Pberes onr rendu Fran<;ois,

pour lignifier un défauc qui _fetrouve dans un Vers

ou l'on faic emrer une [yllabe compo[ée [eulemenr

d'un

feminin , fans qu'il fuive un mor commen–

<;ant par une voyelle qui en fafie l'élifion, comme

en ce Vers,

La joye que je fens ne

peut exprimer.

L'Hiatus eíl: dans le mor

ioye

qu'on ne f<;aúroir

fofoenir pour faire la mefure du Vers , fans vio–

lencer la prononciacion d'uhe maniere dffagreable.

_n'y auroic poinc

d'HiMus

dan~ le Vers

onmet–

to1c,

.Ma joye én vous 7.!0Jant ne

peut exprimer.·

caufe que l'e feminin qui finir

joye

eíl: mangé

par le mor

qui le fuir. On dit auili, qu.'il y a un

liiatus dans une Piece de·Theat-re,

lorfqu'il s'y crou–

ve une Scene de quelque Aél:e qui n'efl point liée

avec l'aucre, c'éfl-a-dire, quartd les Aél:eurs nou–

veaux entrene for le Theacre fans qu'il y clemeure

aucun de c~ux ele la Stene précedence.

H I B

HIBOU.

f. m. Oifeau noél:urne, qui ha'it la lumiere

du Soleil & que l'on Üent de mauvais augure. Sa

couleur eíl: fauve, & il a cómme une couronne de

plumé qui hü enrome le de!fos des yeux , & qui

lui prenanr par ks cleux cocés ele la rece qu'il a

femblable a cellc: d' un chat, & par le deífous de la

gorge ·, fait t1n@ nianiere de colliet. Ses yeux font

enfoncés &

11GÍt's ,

[es ongles Gtóchus,

les jam–

bes couvertes de plumes. Le cleífous ele fon venere

efl blánc, marqué de taches _noires,

il a le dos

tnouchecé dé taches blartrhes & le bec blanc.

~¡

pouffe un cd lugubre

affre11x ,

a tous les au–

tres Oife~ux p0ur enne1nis. Les Hibous fom ele clif–

ferente grande1tt, Il y en a de grancls comrne des

Chapons , ele rrtoye-ns comme des Ramiers , & de

pe tits comrne des Pigeons, Ils prennenc les Souris

comme font les Ghats , ce qui les a faie appeller

Chathuants;

en Latii1

Nóflua,

a canfeque cet Oi–

feau ne volt que la nuit.

HIC

...HICARD. f. rn. O ifoau de riviere, gros comme une

HID

Oye : On en voir en Canada.

HID

HIDEUR.

f. Vieux mot. Difformité, ce qu·une cho–

fe horrible a de hiclcux. -

HlDROTIQgES.

m. Medicamens fudori.fiques qui

en p~netranc ju[qu'aux plus ptofondes parcies du

corps onr la verm d'inci[er,

cl'attenuer les hu–

meurs , de force qu'ils encrafoet1t

avec

eux rout ce

q1úls ren_comrem

le poufiem a la fuperficie. La

ormennlle, le Chardon benit , la Zod0aria , 1-e

Gajac, l'Angelique, la Pimpernelle & autres, font

de ce nombre. Ce mot eíl: Grec id!l"'""i',

viem

idJ.1&><,

Sueur.

HIE

_H I

E. -[.

Piece ele bois longue de cinq ou

lix

piés ,

done fe fervent les paveurs. Elle efl ronde , & fer–

rée par chaque bout ,

a deux manieres d'anfes

aux cotés vers le milieu pour l'élevcr

la laiffcr

retomber fur le pavé qu'on veut enfoncer. Cet inf–

trumem s'appelle a1Íili

Demoifalle.

Hie.

Se die encore d'uñ billoc ele bois , qui ferc

ª.

enfoncer des pi1mx en cerré lorfqu'on fait des

_ptlous; c'eíl: dans les Engins ce qu'on ;appell e

Moutous

aux fonneeres. C'efl encore une efpece

ele perite Chevre pour moncer des fardeaux.

HIEBLE.

f. Plante qui eíl: plueot une herbe qu'un

arbre. Sa tige eíl: quarrée & ·noire , &. fes feuilles

qui fonr pua-mes & clenrelées tour a l'entour re[–

fernblent a celles de l'Amandier. Elles fonc pour–

tant

plus longues, & clifpofées par cercains inter–

valles en maniere cl'ailes. Sa racine efl longue &

gro!Ie comme le doigt : & en general cecee planee

efl fi femblable au fureau , tanc pour fes fleurs

& fa graine , que pour [es propriecés , que )es Grecs

l'onc appellé

Ch'dm~aEfe

comme qui diroic Petit

fu reau, ele

Y-",""l

Aferre ,

de"'"~, Sureau. Les La–

tins la ~ommenc

Ebulus.

Sa graine·, fa moyenne

é–

corce,

le fue de fes racines , de fes feuilles

ele

fes fruits purgenc doucement les ferofüés , & l'on

s'en fert dans l'hyclropifie,

'dans toutes les ma–

ladies qui en proviennent. Ses feuilles broyées

appliquées for les joincures, adoucifiem les douleurs

eles Goucees , & diilipenc les humeurs aqueu[es en

quelque lieu qu'elles [e forment.

GaiJ.en

die , que

l'Hieble a une venll def!iccarive , conglutinative ,_

& refolucive cle·meme;qne le foreau, ce qui efl caufe

qu'on peut íubíl:icuer l'un a l'aucre. Plnfieurs écri–

venr.

Yebfr.

HlE~ENT.

m. Te~me ele Charpentier. Mouve–

mem invo!oncaire d'un affemblage ele pieces de

bois, que caufe quelque violent effort des vems

ou le branle de groífes cloches. On appel!e áuffi

Hiement,

le bruit que fait un<:: maGhine en élévanc –

un pefanr fardeau. Ce mot

clic encore de la ma–

niere de bame les_pieux avec la Hie ·pour les en–

foncer , ce qui fe fait en la guindanr , &

laiifanc

enfoice romber.

. ·

HIER. v. a. Terme de Ma<;on

de Paveur. Enfon–

cer des pietres ou des pavez ayee; la Hie.

HIERACIUM.

m. Plante dont il y a' de deuxfor–

res , le

grand Hieracium

qui a

rige a.pre, ron–

gearre , piquame

creu'[e ,

dom les feuilles fónr

p?.r incervalles, & un peu déchiquerées. II el!:

fort

remblable a la Jaime ; & n'a, comme elle qu'une

feule racine qui efl droice. Le

pettt Hieracium,

xef–

femble a la chi cor6e, fi ce· n'efrqu e fos feuilles fonc·

1111

peu plus apres. II

quancicé _ele racines , &

com

denx ont leurs Reurs ¡aunes q t11

GonvernfTen een–

fin en b ourre. Elles fortcnt de Gernl.Íñes ches Ion-