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I--1

ET

HEU

&

fans nreuds,

&

qui a

[es

branches en rond. Ses

feuilles font oroífes

un peu laroes,

&

femb lables

b

,

b

a la carpie ,

fi

ce n'eíl: 9-u:elles fonr flus grandes ,

plus hfiees

&

moms crepees. Le H_erre

eil:

mis au

rang des ch?nes , quoique fon fruu qui eíl: une

forre do noyau rriangulaire qu'on _appelle

Faine,

n'air aucune forme de gland. Le 601s de cet arbre,

appellé aurremenr

Fatt

_ou

Fouteau,

eft forr, blan–

charre,

&

[ec

,

&

penlle dans le feu. ~and 1l eft

fendu on y voir pluf.ieur

0

s P;tites parties polies

~

luifanres. Ses feuilles machees [ervenr beaucoup a

forrifier les gencives,

&

la cendre de fon bois a la

rneme vem.í que celle du chene. Elle eíl: cauíl:ique ,

brulanre , ablterfive ,

&

on la met au rang des

Pyroríques.

HET

HE TE R. v. a. Vieux moc. Louer , careífer.

On l'a

peur-erre die au líeu de

Haiter

qui a fignifié ~voir

agreable, d'ou eíl: venu

Souhaiter.

HETEROCLITE. adj. Terme de Grammaire.

s'éloigne de la commune maniere de décliner

&

de

conjuguer. Il n'a d'ufage qn'en parlanr des noms

&

des verbes qui ne fuivenr ,pas les regles commu–

nes de la Grammaire ,

&

vient du Grec

'"P~'

Aurre ,

&

de~>.,,.,,, Se déronrner.

HETERODOXE. f. m. Celui qui fuir une opinion

comraire a cc:lle de l'Eglife Cacholique. Ce mor eft

Grec,

,,.pJJ,t«,

&

fignifie, Celui qui n'eíl: poinc de

l'opinion d'un :ll!tre, de

'"P'<

Aucre , dífferenc ,

&

de

JJt.,

Opinion.

.

·

.

_

HETEROGENE. adj. Terme de Pl11lofoph1e.

~1

. eíl: d'nne aurre efpece, d'un aucre Genre, de

,,,poí

Autre ,

&

de.,,¡,., Genre. Il eíl: oppofé a Homo–

gene.

HETEROSCIENS.

f.

m. P· Terme done les Geo~

graphes fe fervem en parlam de ceux qui habitenc ·

les zones cemperées. lis les appellenr ainfi , a cau(e

que le Soleil éranc roíljours

a

kur égard ou Meri–

dional ou Septentrional , leurs ombres meridiennes

ne vonc jamaís que d'un [eul coté. Ce mor efi com–

pofé de

t" P"

Aurre,

&

de•~'", Ombre. Les peuples

qui fonr en-dei;a de la ligne onr les ombres du coté

du Nord,

&

ceux qui habicenr an-dela les

onr.du

coté du Sud. Voyez AMPHISCIENS,

&

PERI–

CIENS.

H E T I C H.

f.

m. Sorce de racine qui fe trouve en

grande abondance dans le Brefil. Ces racines fonr

le plus fouvenc de la grofíeur de deux poings.~oi–

's,

qu'elles paroiífenr erre d'une meme efpece lorf-

- ·qu'elles fonc nouvellemenc arrachées de terre, tou–

refois parce qu'éranc cuires il

y

en a de violecces ,

d'aum:s jaunes,

&

d'aurres blanches , quelques-uns

a9yenc qu'elles fonc de rrois efpeces. Eranc cuires

\,."

·

fous les cendres ,

principalen1ent

les jaunes, elles

égalenc nos meilleures poires.Leurs feuilles qui ram–

penr a cerre a la maniere du Lierre rerrell:re, ref–

femblenc

a

celles de concombre , ou aux plus lar.–

ges fenilles des épinars. Elles differenc pourtant en

couleur , &-cerre couleur approche plus de celle de

la vigne blanche. Comme elles n'ont poinc de

fe–

menee, les femmes fauvages qui om le foin de ces

chofes , coupenr ces racines par morceaux qu'elles

plancenc, & qui peu de rems apres produifenc au–

ta?t de groífes racines. C'ell le principal mees de

cerce concrée,

&

l'on en rrouve par tour, ce qui fait

, penfer quºelles croi/Ienr d'elles-memes.

HEU

HE U.

f.

m. Barimeqc qui tire ~eu d'eau ,

&

qui eft

HECT

pl~.t de varangue.

II

eíl: du port de trois cens ton–

neaux ,

&

d'un grand ufage pour les Hollandois ,

Flamands

&

Angl0is.

II

rr'a qu'un mar , done le

fommer jerce en faillie du coté de la ponppe une

longue p1ece de bois , & cene piece de bois

&

le

mar n'onc qu'une·meme voile, qui cóurr de ham en

bas de runa l'aurre. Un gros émi qui eíl: auffi avec

une v01le, foütienr le mil.e qui porte une vergue de

foule. M. Ménacre fair venir ce mor dlJ Grec

,;..!.,

qui fignifie un

?J

aifieau de charge. Les Allemans

l'appellemHulec, & les Anglois

Hulke.

HE U

D

R IR , SE

HEUoRm.

v.

n.

p.

II

fe dir du

linge fale qui fe pourric, fame d'erre mis a l'air

quand 011 le garde crop long-tems fans le blanchir,

foit

F'l-r

OL1bli,

foir par negligence. On die auffi que

Du fnlit fe heudrit,

quand il fe gace ponr erre trap

preffé dans un panier, oú lorfqu'écanc combé de

deífus l'arbre, il prend un commencement de pour–

rirure. Ce mor vieillic, s'il

n'

efl: yieux.

'

HE

U

RE.

f.

f.

Certain efpace de tems qui fait la

vingt-quatriéme partie du jour naturel.

AcAo._FR.

L'heure efi une paráe

aliquote

du j.our

&

par con–

fequenr ce qui fe die des jours [e doir emendre

des Heures a proporcion. Voyez JOUR, Les Heu–

res

dujQur Artificiel

doivenc done ccre forr inéga–

les , non pas celles d'un meme jour , mais celles de

deux jo~rs differei.s comparées encr'elles , car dans

horre fphere oblique la douzieme parrie d'un jour

Artificicl,

pris au folfl:ice d'Ece, doir erre bien plus

grande que la douziéme parcie du jour du folfiice

d 'híver. Ces Heures fonr appellées par éerce raifon

Inégales

&

Temporaires,

on les nomme auffi

An–

tiques

ou

Judúques,

parce que les Juifs & d'au–

tres Peuples anciens,cornme les Grecs, s'en fonr fer–

vis. Les Heures du

jom· Natu¡,c[ Ajlronomiquc

font

auffi ínégales

a

propremenc p.arler,mais leur inégali–

té eíl: fi peúre qu'elle n'efl: d'or<linaire comprée pour

nen. Comme le coJ11mencemenc

du jour Civilpem

erre differemmenc fixé , les Heures en onr recíl dif–

ferens noms. Ainfi 011 appelle

Heures Babilo;iú¡ucs

celles du jour que l'on compre depuis le le ver du

So-

1ei1,Heures ltaliques

cdles du jour qui commence

a

fon coucher,

&

Heures Franfoifes

celles du jour

qui commence a midi

OU

a mÍnUÍt.

Heurc

fe die auffi d'une certaine mefure de che–

min chés beaucoup de Naúons.

Il

y

t1

tant d'heures

de cettc Vitlc-l,)

a

une autre

,

pour dire , Il faur em·

ployer tam d'heures a faire ce chemin, ce qtti

fe

rappo rre a une grande lieue de France.

HEURT.

[.

m.

Choc, coup donné en hw, tant contre

quelqucchofe.

ACAD. FR.

H

curt

[e die dans une me, dans une chanífée, ou

dans un pone de pierre , de.l'endroic le plus élevé

d'apres lequel 011 donne la pente a droit

~ a

gau–

che, afinque les eanx, qu'on ne f<jaurolt

f.me

aller

d'un meme coré, ayenc leur écoulemenr li

b

re . •

HEURTEQYIN.

[.

m. Terme d'Arcillerie. Ce fonc

deux morceaux de fer batcu , qui fe placent fur l'e[–

fieu d'affílca l'excrernité de . la foíée

le

gros bout

eft

en-dedans.

HEURTES. f. f. Terme de Blafon. Tourreaux d'a~

zur, appellés ainÍI par quelques-uns afin de les dif–

ringuer des t¡mrreaux d'autres couleurs.

HEURTOIR. f. m. Efpece de marreau, fair en for–

me de confole renverfée que l'on mera un e porte ,

&

qui

fert

a y frapper.

.

HEUSE.

[.

f. Termequi fedirfurmerd'unp1íl:onou

de la parcie mobile de la pompe.

Heufe.

Mor qui [e rrouve dans le.vieux langage

pour fignifier une force de chauffore.