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HOQ HOR

des gou!fes d'un pié

&

demi

de

long_, avec des_ fe–

ves plates par dedans> Les

/1 ;

edecms emplo1ent

fouvel\t l'écorce

&

les feiulles de cc:tte plante_,

&

ón fait une leffive de la peau des

fe

ves reduice en

cendres.

HOQUE.T.

[.

111 ,

Mouv ement c_onv~lfif du d_iaphrag–

me , lorfque d:ms l'infpiranon 1l fe re~ire avec

impemofité. Ainíi

le diaphragm?

fo

remane en

embas, poufle _le venmcu)e

B:

1

abdomen en de–

vane,

&

produ1c cene m[p1ranon fub1re.

Oi:i

mee

d'ordinaire

le

Hoquet an r.ombre des malad1_es de

l'efiomac ; mais on précend qu'on n'a pas ra1fon ,

pui[que Galien érab1ic lui-meme que le Hoquec

efl: a l'efl:omac ce que la convulfion eíl: aux nerfs.

Entre pluíieurs raifons qu'il

y

a de monne_r. que le

Hoquec vi~nt de la convulfion ou ~onrra~1on des

fibres du diaphragme en .em,bas, c eít qu en tout ·

tems nous pouvons conrrefaire le Hoque_c;

&

com–

me c'e{l en in[pirant qu'il

fe

faic, cela fa1c vo'..r q1~e

le mu[c!t: affeété eít celui qui pen~mod1fi er l mfp1-

ration comme

011

le veut. Or il n'y a aucun muícle

:mquel ce \¡ convienne qu'au diap~ragme. O_n íc,ait

d'ailleurs qne le Hoquet fe guem en c9m111uanc

l'infpiracion

&

en ret~~.ª,nt _l'expiranon le plus lo?g–

tems que l'on peut. S1e erolt le mouvemenr de le[–

tomac, l'in[piration au~menreroir b~en . plíhor le

mal_ qu'elle ne le g~enro.n, pmfqu en m(pirnn¡'

le d1aphrap;me compnme l efl:omac , ce qm 1rrne–

roit p!íhot ce vi[cere a faire le Hoquet , que de le

foulacrer.

1

L'éternuement forvenanr au H oc¡ uet , a·

~oum~e de le ouerir,

a

caure que le diaphragme

-fccoué par une fo~te expiration, chaíl~ ce qui l'irri –

toit , ou qui irritoit l'eftomac. On f<;,ait e_ncore que

les paffions, comme la terreur

&

la cramte , fonc

paffer le Hoquet. C ela vieni: de_ce que les efprics

animaux érant occupés d'un ob¡et plus forr, ne

vaqnent plus au Hoqt~er. On peut joindre

a

touc

cela , que l'inflammanon du fo1e cauíe le H_oquet

fans que le foie y ait part ,

a

cau[e que le fo1e en–

flammé ne ce!Te poinc d'irriter le diaphragme. On

tiene le Hoquet pour un figne dangereux dans les

maladi'es aigues , tell es que íom les fievres ardences,

&

la dyfencerie , parce qu'il préfage les convulfions

épileptiques, qui fonc ordinairemenr mortelles avec

ces affeél:ions. On peut fe fervir de l'opium, de la

femence d'anis

&

de fon huile , du caíl:oreum , de

la theriaque , pour la guerifon du Hoquer. Ql!an~

i1 eít opiniarre dans une perfonne robulte ,

& ·

qu'1l

dure quelques (emaines , meme quelques mois , le

vomiffemenc le peut emporter. On rapporte qu'une

femme eut pendanc deux ans un Hoquet

li

violenr

qu'onla croyoit poffedée du diable.

HOR

l'iORAIRE.

adj.

Terme de G1.1omonique. On appelle

Cercles horaires

,

les fignes qui marquem chaque

heure fo.r les quadrans au foleil , foit qu'elles foienc

droires ou courbes. On peut les appeller Cercles,

quand m.eme elles font droites, parce qu'elles fonc

les

reprefen.tations

ou

projeálio,.s

des cercles me1i–

diens for le pi an du quadr:m. V~yez QUADRAN.

On dir auffi

ligne' hor111res.

La principale eft la

Me–

ridienne,

ou ce lle qui marque midi ,

&

dans les

~ad rans Vei;ricaux , O riencaux , ou Occidemaux

qui ne peuvenc avoir de Meridienne, la principale

eíl: la ligne de

6.

heures. On appelle

Angle

HorAi–

r~,

l'angle que fait une ligne horaire avec la meri–

d1e11 ne au centre du Oliadran. Voyez CENTRE.

HORAMl;.. (. rn . G,and arbre de \'!.(Je de Madagaf–

car qui prodnir un e gomme que les Aporhicaires

connoiífent fous le nom Amt:ricain de

Tlf(,rm11h11-

HOR

ca.

Il,eft d'o~dinaire de

la

gr~ndeur du Peuplier,

chargc de _feU1lles longues

&

erro1tes,

&

de frnits

de la gro!Te~t' 1'une gro!Te noix ou _d'une prune. Ces

frmts fonc ep·a1s

&

refineux. Le bo1s de cer arbre e/t

propre

a

faire des planche~ pour la confl:ruél:ion des

Barques

&

des grands Va1íleaux.

HORDE.

[.

f.

Terme de Voyageur. Troupe depeu–

plt:s e rrans comme íonc les Arabes

&

les Tarrares

qm n'ayanc ni Villes ni habirarions fixes , cou~

rene _!'Afie

&

l'Afrique ,

&

demeurenc fur des

chanots ou fous des rentes dans tous les lieux ou

ils

vont.

HO_RE'E.

[.

f.

Vieux mot. Pluie. On l'a appellée

a'.nG ,

a

caure qu'elle ne dure ordinairernent qn'en–

v1ron une heure.

HO_RION.

f.

m.

Vieux mot. Taffée ou verrée d-e

vm.

Donnez,-mdi

a

boire un horion,

Oyez,-nous, M,tltre Aliborum.

I~ afignifié auffi un Ca(qne,

&

c'eff de-la qu'on

a dir,

.Donner un Horton

,

pour d1re , Donner

un n1~e coup

fu~

la tete, a cau[e que c'efl: com–

me qq1 apphqnero1t un ca[que íur la tete ponr la

co1fer.

HORISON.

(.

m. Terme d'Afüonomie

&

deGeo~

gra'phie. U n des grands cercles de la. Sphere qui Ja

coupe en deux égalerrient, qui détermine

la

moi–

tié que nons voyons ,

&

celte que nous ne voyons

pas, qui marque le lever

&

le coucher aes Afhes.

Il y a aucanr d'Horifons que de lieux differens ,

& ·

les Potes d'un Horifon fonc le Zenith

&

le Nadir du

lieu done il eít Horifon. Voyez ZENITH

&

NA–

DIR. Cornm~ le Zenirh

&

le Nadir font toújours

dans le Mend1en,

&

que les pomrs du vrai lever

&

du vrai coucher, qui tone les Poles dn Meridien

font

dans l'Horifon, il s'enfuir quo l'Horifon

& /~

Meridien fecoupenc a angles droirs. Voyez POLE.

De

meme l'Horifon coupe l'Equareu~

a

ana les

dEoits quand il a fe~ poles dans l'.Equateur, c'efi-a- .

dire., quand le Zemth

&

le Nadir de ceux dont il

e{l H orífon fo_nc dans l'Equateur , ce qui n'efi que

pour ceux qm font fous l'Equateur ,

&

alors 1es

Poles de l'Equateur qui font au hauc du Monde font

auffi dans 1'Horifon. C'e{l ce qu'on appelle

Hori–

Jon

droit,

&

Sphere droite.

Voyez SPHERE. Hors

de-la, le Z~nirh

&

le Nadir n'étant plus dans l'E–

quateur , m les Poles du Monde dans l'Horifon

l'Hovifon

&

l'Equateur

(e

coupent obliquemenr

&

c'e~ ce qu'on a~pelle

l;orifon ou Sp,here oblique,

En–

fin a

90.

degres de I Equateur ou le Zenith

&

le

Nrrdir foncles Poles du Monde ou de l'Equateur ,

¡¡

faur que l'Equateu~

&

l'Horifori deviennenc Je me–

me cercle, ou ce qui eíl la meme chofe, foienc para!-,

leles. C_'e~-la

l'Horifon

ou la

Spherc parallele.

On

d1v1íe generalemem l'Horífon en Horifon

fen.fib~e

&

rationel.

Le [enúble eíl: celui qui borne

~ffeébvem_ent ~otre. vue,, . le ranonel eft celui que

l on conc;o1t qm pafie prec1fement par le milieu de

la Sphere. Norre víle efi tres-bornee fu r la terre

il

s'en_ fauc bien qne n?us en voyons la moirié,

&

ii'ya

prefque tout le derm-d1ameme de la terre de diffe–

rence enrre l'Horifon renfib!e

&

l'Horifon rationel.

Cerre difference di[paro1t

:1

l'égard des co

rps c

elef–

res

a

cau[e de leur prodigieufe diíl:ance ,

t.ws

cela

ils fer~!ent

a

}'Ho:ifon rationel quelqu e remsavanr

que d erre

a

I Honfon fenGb le , c'efl:-a-díre, avanc

que nous les puffions appercevoir. Il n'y a tour a1,1

plus que la Lune en qui l'on puiíle remarquer qu'eJle

parviem

a

l'Hori(~n feníi_ble un peu plus rard qu'_

au

ranonel. Honíon viene de

•el~"'

,

terminer,

1por ,

terme.

On dit en termes de Marine , que

l'flqrifan eft