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/'

HOU

HUB

On a encore die

Houfé,

pour , Bocré.

Et fant houf= parmi la Ville,

Pour ,dire qu"ils ont des chevaux.

HOUSSAGE.

f.

m. Terme de Charpcmcerie. Cloc~–

re_, 0u fermemre d'un mouhn

a

venc_Elle fe fa1c

.d'aix a coureaux

&

de ·bardeaux.

HOUSSE.

f.

f.

Couverture de cheval 9.u'on metfaus

la falle.

Ac

,\.D.

FR.

On appeile

Hou/fe de carrojfe,

La con·v.ercure de velours ou d'écarlace que les P~m–

celfes

&

les J)uchefies

font

meccre fur l'impenale

·ele

leur carroffe.

Qn

die dans le meme fens,

Car~

rojfe hottJ/é.

_

.

Houjfe

fe

dit encore de la garnicure de.ferge qut

t:ouvre

&

encoure quelque beau lic qui menee

d'ecre confervé. Cecee Houfie'fe mee auffi quelque–

fois au lieu de rideaux d'écoffe de foye ou aucres,

mais il n'y a guere que 'les perfonnes du ·commun

qui s'en fervenc.

-

l-IOUSSE',

úi.

adj. Terrne de Blafon. ll

-fe

die d'un

chevaJ qui a ra·houlfe,

HOUSSETTE. f,

f.

Vieux mót, tiui a figrÍifié aucre–

fois tme manier.e de brodequins ou debas de chauf–

fes ,

&

que !'cm emploie encore aujourd'hui dans le

Blafon, pour fignifier la meme chofe.

On appelle

HouJfett~s

,

certaines Sertüres qui fer•

venc pour

des

coffres,

&

qui fe fermenc par la chuce

du coúverde.

HOUSSIERES,

(.

f.

p. Endroit d'une forec qui eíl:

rouc 'rempli d'ai'brilleaux, co1hme

le

h0ux

&

aucres

de meme namre. C'eft ce qu'on appelle ·en Laún

Vir:Y,ultetum.

HOUSS.U ,

u·E.

adj. Vieux mot-. Epais, touffu.

Et

i:tvoiént les crins fort •houjfus,

H O U X. f.

,m.

Arbrilfeau r0ujoúrs verc que Mat–

thiole ¿¡.¡r erre une planee arborée, montane jufqu'a

la hanr~ur de l'aubefpine. Ses feuilles

font

.fembla–

bles a cel\es du laurier, mais épineufes

a

renwur ,

fe1mes

&

charnues. Ses branchesfontfouples,plia–

bles

&

couvenes d'une double écorc·e, done l'exre–

rieure eíl: verte ,

&

celle de delfous pale. Il a fon

fruir pareil a celui du cedre, Il ett rond

&

rouge ,

&

a au-'dedans un noyau d'aírés bon goíir quand

on le mache. Le bois dli Houx eft dur & ·pefanc,

&

va au fond de l'eau. La fomencario11 de

'la

dé–

coét:ion' de (es racines eíl: finguliere }?our les nodo–

firés des jo(nrures qui auroient éré dill0quées; el!

é

"les ramollir

&

refouc , dillipe les 'humeurs·& Íonde

les os rotnpus. ·pJine die que fi oh jerre-cohui'e.quel~

c¡ue animal que ce foic un baroh de Hou~ ,._ qui

n'·aic pas écé jufqu'a

"Jui,

le bacon combé

a

térre

fe roulera

&

s'approchera de !'animal cohHe qui

il

aura éré jecré. Les mors éle

Houjfer

&

·de

:Houffine,

fonc venus du Houx,

&:

[elon M. Ménage,

Hou.11:

viene du Grec

.t~,,

Aigú,

a

caufe-que fe, feuilles

fonc piquances,

HU

HU.

t.

m. Vieux·mor. Sone de Chafte,

Les

prennent mieux qu'aux grefillons

A

u br,zy

,

1111-

·hu,

,ir,

trébuchet.

On a die auffi

Hu,

pour fignifier'Uh cri ; -&

A

un

hu,

pour dire, Tour d'une voix. C'eíl: dela ,qu'eíl:

venu le mor de

Huée,

qui fe die du cri de la rnul–

"timde qui cr,ie apres celui qui a fait

01;1

die quelque

chofo de ridicule,

HUBIR. v. n. Vieux mor. Venir

a

bour, chevír.

/

.

HUC

HUG

HUC

H

ú

CH E.

r.

f. Vieux mor. Couvrechef, -voile.

L.,

-Veronique avoit famblance d'homme

en

fa huohe.

iJluche,

fe die aujourd'hui d'un grand coffre d<i

-bois, dans lequel les Payfam; pa1rri.Jfenc leur pain ,

&

ou ils ie,merrenr qua,nd ils l'onc tiré du four.

On -appelle

Hut:he de mo11lin,

Une maniere de

coffre de bois fans couve-rcle ., ou tornbe la farine

m0ulue lor,fqu'elle forc de delfous la meu\e. 11

fe

dg a1:i11i en quelques lieux de la crémic ou

!e

meelé

grain pour le faire tomber perir a petít fur la meulc.

Huche

,

eíl: aulii un re-rme de Mar.ine ,

.&

on-ap=–

pelle

N avire en huche,

Celui qui a la pouppe forc

haute.

HUU-IER. v. a. Vieux moc. Appeller

en

ciianc.

-

-VJtre feu P.e-,,e

·

En paffant huchoít bien, Compere,

Maree a die,

Lor

s

hucbera

&

trrre

&

ciel luifant ,

Pour juger

la

tout fan>¡eHple,

en

difant.

M,

M'énage

fait

venir cemee par cor.ruption de

V o,–

oar-e,

appeller Du Cange le dérive du Latin

H uccus,'

Cri v.i0lenr, fair

d'Hue,iare,

qui a éré die dans la

·ba-lfe Latinicé. :Borel die que le mor Picard

f/:euche1·,

qui veut dire , Cr.ier ,

eíl:

venu dela.

HUCHET.

f.

1n. •Peúr ,cor

de

ChaKeur qui íerr

.l

appeller les chiens

&

les 1-evriers

:i

la challe. ,Il v1eil–

lir. On a die aulli

Hucguet,

HUOQUE.

[,

f.

Vieux mor. Sorce de tobe.

Charlot

-11,

une V'/!rt-e huc'!ue.

l-IUE

HU.ET

.

t.

m. Sor"te d-e hibou grahd comme un coq;

done !·e plumage eíl: cendré

&

ravelé de hoir. 11

:l.

un gros b~ verdarre , \es yeux noirs, l'es piés em–

plumés , les ,ongles crochus,

-&

de Iongues ailes,

Gn l'appelle auffi.

Huot

bu

Hul~t,

en Larin

V/ufo,

HUG

MU G lÍ-E

NO T.

f.

m. iÓn a appellé

Hu.guenot.r,

en France, ceux qui foivenr les faulfes opinions de

Calv.in

; & l'on rapp0rre differehres érymologies

de ce nom. ,Les uns le fonc venir de Jean Hus, dm1t

les Calviniíl:es onc embrall~ les erreurs;

&

les au–

tres ,de Hugues Capeé ., done les Huguenor;s dé–

fendoiem Je droir qu'avoic

fa

lignée a

la

Cou ronne,

c.omre le partci de ceux de la Maifoh de Guife, qui

fe

p~écendoienrdefcendus de Charlemagne. 11 y en

a qui k cirent d'un Húgires hererique Sacramenrai–

re, qui enfeigna la m~me d9él:rihe fous le regne

du R0i Charles VI.

&

quelq'ues aurres le dérivenc

deceF_tains·mucins de Suilfe nommés

Heu.fJuenaux,

ou

d'Eidgno¡fem,

aurre mot Suilfe qui veutdire

.Al–

lil-s _en lafoi : &

g_ui eíl:compofé

d'É id,

Foi,

&

de

Gno./fe-n,

Alfocié. Il

y

a eu uh·e perite moh noie

valam uhe mai\le,

&

porcánt le nom_de

H uguenote,

du rems de Hugues Capee,,

&

quelques-uhs pré–

rendenr que c'eíl: dela qu'on a nommé les Calvi–

hiíl:es

Hugue'nots,

eomme ne val aht pas une maille,

D 'aucres onc críi qu'on leur a ~on né ce nom d'une

har.angue de leurs Dépucés, qm l'ayanccorn1:1encée

par ces mors,

H

uc nos.venimus

'.

donnerei:ir heu aulr

Courcifans qui n'enccndo1enc pomc le Larm , de fe

dire les uns aux autres que c'é roienc des gens qui

venoient de

H ttc nos.

Paíquier rapporce queleme–

nu Peup\e

de

Tours écoic perfuadé qu 'un l_urin ;

appellé

L e Roi Hugon ,

couro1t roures les nmrs par

1-a

Ville, & que comme les Précendus Reformés nct